Culture des grains (céréales et oléagineux)

La culture des grains est la 3e production agricole en importance selon les recettes du marché, après le lait et le porc.

Les producteurs québécois cultivent principalement :

  • le maïs;
  • le soya;
  • les céréales à paille comme le blé, l’orge et l’avoine;
  • le canola.

D’autres grains sont cultivés au Québec. Ils occupent une moins grande superficie que les principales productions ou leur culture est en cours de développement : lin, moutarde, miscanthus, chanvre.

Céréales et oléagineux

Le terme « grains » comprend la culture des plantes céréalières et celle des graines oléagineuses.

Les céréales sont des plantes dont les graines, pouvant être moulues, servent à l’alimentation. Les plus connues sont le blé, l’avoine, le maïs, l’orge, le riz et le sarrasin.

Parmi les oléagineux, on compte le soya, le canola et le tournesol. Ces plantes sont cultivées pour leurs graines dont on extrait les huiles végétales. Les graines pressées et broyées forment un sous-produit utilisé dans l’alimentation animale.

Grains du Québec en chiffres

Voici un portrait statistique de l'industrie des grains au Québec (données de 2022) :

  • Nombre de producteurs : près de 10 000
  • Volume de production (blé, orge, avoine, maïs-grain, soya et canola) : 5,38 millions de tonnes
  • Superficie de culture : 1,67 million d'hectares
  • Recettes en provenance du marché des grains (blé, orge, avoine, maïs-grain, soya et canola) : 1,9 milliard $

Les cultures de grains dominantes sont le maïs-grain (41 %) et le soya (40 %). Quant au blé, il arrive en troisième position (11 %).

Dans le commerce international, les exportations de céréales et de leurs dérivés s’élèvent à 1,11 milliard $; celles d’oléagineux et de leurs dérivés, à 1,4 milliard $.

Principales régions productrices de maïs-grains, en superficie

Au Québec cinq régions accaparent plus de 75 % des superficies ensemencées pour la production de grains (92 % pour le maïs, 86 % pour le soya).

Les principales régions productrices de grains, en superficie, sont la Montérégie (42 %), le Centre-du-Québec (14 %), la Chaudière-Appalaches (8 %), Lanaudière (7 %) et la Mauricie (5 %). Le classement des régions reste à peu près le même en ce qui concerne les superficies ensemencées de maïs-grain et de soya prises individuellement.

Marchés et transformation

L’industrie des grains contribue à l’essor de plusieurs marchés ainsi qu’à la diversification et à l’innovation du secteur de la transformation.

Minoteries

Le Québec compte une quarantaine de minoteries industrielles et artisanales qui transforment les céréales en farine.

La plupart de ces minoteries industrielles fabriquent des farines pour les entreprises de deuxième transformation. Celles-ci produisent du pain, des pâtisseries, des biscuits, des pâtes alimentaires, etc. Les plus importantes se trouvent dans la grande région de Montréal.

Malteries et distilleries

La superficie consacrée à l’orge brassicole est de 1 883 hectares.

Selon la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec, la province compte 333 brasseries, dont 96 artisanales, et 89 distillateurs.

Grains soufflés

On dénombre 7 entreprises de fabrication de céréales pour petit déjeuner au Québec.

La valeur des exportations de cette industrie s’élève à 12,45 millions $ en 2022.

Lait de soya et d’avoine

L’industrie des boissons substituts du lait a lancé 161 nouveaux produits au Canada entre 2018 et 2021.

Les ventes au détail de ces boissons étaient estimées à 452 millions $ au Canada en 2020.

Huiles végétales

L’un des principaux marchés pour le soya et le canola québécois est celui de la trituration. Ce procédé permet d’extraire l’huile des graines.

Le Québec compte 7 usines de transformation des graines oléagineuses en huiles végétales.

Alimentation des animaux

La majeure partie des grains produits au Québec est destinée à l’alimentation animale. Le maïs est le grain le plus utilisé, suivi de l’orge, du blé et de l’avoine.

Environ 104 établissements transforment les grains pour ce marché à destination du bétail ou des animaux de compagnie.

Autres usages

Les grains sont également utilisés pour produire du textile, du biocarburant, de la protéine végétale et diverses matières premières pour l’industrie pharmaceutique.

Retombées économiques

L’industrie québécoise des grains a réalisé des ventes de 1,9 milliard $ en 2022 et a créé plus de 22 000 emplois.

Exportations

Parmi les grains qu’il produit, le Québec exporte surtout le maïs-grain et le soya.

Principales destinations des exportations de grains québécois

Le maïs a comme destinations principales les États-Unis (53 %), l’Espagne (22 %) et les Pays-Bas (12 %). Quant au soya, il est surtout exporté en Indonésie (19 %), en Italie (15 %) et au Japon (12 %) Lire le contenu de la note numéro 1 .

Production biologique

On répertorie un peu plus de 600 producteurs de céréales et d’oléagineux biologiques sur le territoire québécois. Leur production est diversifiée : soya, maïs-grain, blé, avoine, orge, chanvre, sarrasin, seigle, lin.

Ce secteur est en croissance. La superficie cultivée a plus que doublé entre 2017 et 2021 et elle totalise plus de 52 000 hectares. Les cultures de soya, de maïs-grain et de blé biologiques sont les plus répandues.

Les céréales et les oléagineux occupent 47 % des superficies totales en cultures et pâturages biologiques de la province.

Soutien aux producteurs agricoles

Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation met plusieurs programmes d’aide financière Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. à la disposition des producteurs agricoles et des transformateurs. Il est possible d’obtenir des conseils ou de l’information en consultant un conseiller régional.

Dernière mise à jour : 8 septembre 2023

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