Conseils généraux pour les interventions de santé et de bien-être en contexte scolaire

  • Adopter une attitude d'ouverture, de respect des différences et d'inclusion envers les jeunes et leur famille.
    • Accepter les jeunes comme ils sont, sans porter de jugement.
    • Mettre en valeur les forces et les aptitudes de chacun.
    • Éviter de comparer les jeunes entre eux et de les dénigrer individuellement ou devant les autres.
  • Prendre conscience du fait que ses propres valeurs, croyances et préjugés peuvent colorer sa façon d'intervenir auprès des élèves et de leur famille.
  • S'assurer d'être un modèle positif pour promouvoir :
    • des comportements sains et sécuritaires;
    • des comportements favorables à des relations harmonieuses;
    • des rapports égalitaires.
  • Soutenir le développement du sentiment de compétence chez les jeunes.
    • Miser d'abord sur le sentiment d'accomplissement personnel plutôt que sur la performance, la compétition et la comparaison avec les autres.
    • Valoriser la réussite éducative, autant sur le plan individuel que collectif (effort et persévérance) et éviter les gestes ou les activités qui favorisent une compétition malsaine.
    • Fixer des objectifs réalistes pour les jeunes afin de leur éviter l'échec.
    • Effectuer des retours avec les élèves pour les amener à constater leurs besoins, leurs progrès, leurs forces et leurs défis.
    • Intensifier les interventions visant à augmenter le sentiment de compétence au moment du passage :
      • du préscolaire au primaire;
      • du primaire au secondaire;
      • à la fin du secondaire.
    • Encourager la participation des jeunes à des projets leur permettant de s'impliquer dans la vie scolaire et communautaire.
  • Saisir les différentes occasions d'amener les élèves à réinvestir leurs compétences au regard de leur santé et de leur bien-être. Les événements ponctuels associés à un sujet particulier, comme les journées ou semaines thématiques, peuvent servir d'amorce ou faciliter un réinvestissement. Cependant, ils doivent être accompagnés d'interventions structurées à d'autres moments dans l'année pour avoir une réelle portée.
  • Connaître les élèves cumulant plusieurs facteurs de risque (échec scolaire, difficultés ou changements familiaux, traumatisme, condition physique particulière, difficultés dans les relations sociales) et reconnaître les signes avant-coureurs de problèmes : consommation de substances psychoactives, détresse, négligence, maltraitance, troubles alimentaires, etc.
  • Aborder les thèmes de la croissance, du développement et des changements corporels anticipés chez les filles et les garçons dans une perspective positive, en valorisant, par exemple, les forces, les habiletés motrices ou l'autonomie.
  • S'assurer de bien connaître les dynamiques sociales et les relations au sein des groupes d'élèves et adapter ses interventions en conséquence.
  • Tenir compte, lors d'interventions ou d'activités, des réalités socioéconomique, culturelle, linguistique et religieuse des élèves.
  • Intervenir dans toute situation de moquerie au sujet :
    • du poids;
    • de l'apparence;
    • des capacités physiques;
    • du sexe et de l'expression de genre;
    • de l'orientation sexuelle; ou
    • de toute autre forme de discrimination.
  • Éviter toute forme de stigmatisation par les gestes, l'attitude ou les paroles. Favoriser les messages inclusifs.
  • Valoriser la diversité corporelle et promouvoir une image corporelle positive.
  • Éviter l'affichage et les activités sexistes, qui présentent une image non réaliste du corps ou qui véhiculent un modèle unique de beauté.
  • Tenir compte du fait que les jeunes peuvent vivre différemment une même situation selon leur sexe, sans toutefois renforcer les stéréotypes.
  • Livrer des messages clairs et dépourvus de sensationnalisme tout en tenant compte du contexte et de l'âge des élèves :
    • Fournir une information simple et précise qui est basée sur des faits avant d'aborder la question des émotions ressenties en rapport avec un sujet donné.
    • Éviter les messages moralisateurs, culpabilisants ou qui engendrent la peur ou l'anxiété.
    • Considérer la diversité des perceptions comme un enrichissement aux discussions, à condition de ne pas alimenter les préjugés.
    • Ne pas avoir peur d'exprimer son ignorance par rapport à certaines questions.
    • Réfuter les mythes en fournissant une information juste et réaliste.
  • Reconnaître et accepter qu'on ne puisse avoir réponse à toutes les questions des jeunes sur tous les sujets.
  • Solliciter l'expertise de partenaires de la communauté (CISSS ou CIUSSS et organismes communautaires) pour les sujets avec lesquels les membres de l'équipe-école se sentent moins à l'aise ou ont besoin d'information.
  • Éviter de mettre en valeur les leaders négatifs, que ce soit positivement ou négativement.
  • Favoriser une résolution de conflits appropriée entre élèves, à l'intérieur et à l'extérieur de la classe.
    • Faire le point rapidement sur l'incident.
    • Écouter les différents points de vue.
    • Utiliser des questions ouvertes non menaçantes : poser des questions axées sur le « comment » et le « quoi » plutôt que sur le « pourquoi ».
    • Faire un suivi individuel auprès des élèves concernés.

Dernière mise à jour : 20 mars 2024

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