Catherine Cano est la représentante du gouvernement du Québec au sein de la Délégation permanente du Canada auprès de l’UNESCO depuis le 2 octobre 2023.

Elle était auparavant conseillère stratégique auprès de chefs d’entreprise et d’organisations en transformation et en gestion du changement. Mme Cano a eu une longue carrière en journalisme au Québec, à Ottawa et à l’international. Pendant plus de 20 ans, elle a couvert les nombreux événements internationaux dont les G7 et G8, les sommets de la Francophonie, du Commonwealth et de l’APEC de même que les rencontres de pourparlers au Moyen-Orient, cinq élections américaines et les Jeux olympiques basés aux États-Unis, au Qatar ou à Ottawa. Au Québec et au Canada, elle a couvert et/ou dirigé plus d’une dizaine d’élections, de multiples rencontres fédérales-provinciales et le référendum de 1995, sans compter les nombreux enjeux sociaux, économiques et culturels de la société québécoise et canadienne. 

Mme Cano a été directrice du Réseau de l’information (RDI) de Radio-Canada, première directrice des contenus nouvelles et affaires publiques de la télévision, de la radio et du Web à Radio-Canada, directrice du développement des programmes à la CBC à Toronto et directrice adjointe par intérim des nouvelles au réseau anglais d’Al Jazeera au Qatar avant de devenir présidente et directrice générale de la chaîne parlementaire d’affaires publiques – CPAC ‒ à Ottawa. C’est d'ailleurs à CPAC qu’elle a lancé une première rencontre internationale des chaînes parlementaires dans le monde ainsi qu’une initiative numérique de littératie démocratique pour les jeunes appelée Route338. Son travail en journalisme lui a valu deux prix Gémeaux.

L’intérêt pour les affaires internationales et le multilatéralisme date de ses études en politique internationale à l’Université d’Ottawa, où elle a fait un baccalauréat spécialisé. Gestionnaire chevronnée, elle a été choisie pour devenir administratrice et cheffe de mission diplomatique de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Son travail dans le contexte multilatéral a été des plus fructueux, permettant le redressement des finances, la création d’une première politique de transparence et le lancement d’une transformation majeure de l’OIF. Depuis, elle a été professeure invitée au Département de développement international de l’Université d’Ottawa, et a enseigné la valorisation des institutions culturelles à l’Université Senghor, en Égypte.

Elle s’est vu attribuer à deux reprises le titre de l’une des 100 femmes les plus influentes au Canada ainsi que le prix de l’innovatrice de l’année par l’Association canadienne des femmes en communications et technologie.

Catherine Cano a aussi étudié l’orgue et le clavecin au Conservatoire de musique de Chicoutimi.