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Aléa : 
phénomène, manifestation physique ou activité humaine susceptible d’occasionner des pertes en vies humaines ou des blessures, des dommages aux biens, des perturbations sociales et économiques ou une dégradation de l’environnement.

Analyse coûts-avantages :
type d’analyse aidant la prise de décision, qui compare sur une base commune l’ensemble des avantages et des coûts économiques, sociaux et environnementaux de différents scénarios en valeurs monétaires actualisées1.

Affluent :
cours d'eau se déversant dans un autre.

Bassin versant :
territoire délimité par une ligne de partage des eaux sur lequel toutes les eaux s'écoulent vers un même point appelé exutoire. On peut désigner un bassin versant autant pour un cours d’eau, un lac, un réservoir ou un ouvrage artificiel. 

Ligne de partage des eaux :
limite géographique qui suit la crête des montagnes et des collines et qui sépare les bassins versants contigus.

Confluence :
lieu de rencontre de deux cours d’eau où ceux-ci forment une seule entité. Le terme confluent peut aussi être utilisé.

Convention d’aide financière : 
document précisant les engagements et les obligations des différentes parties concernées par une aide financière, de façon à en assurer une saine gestion.

Cours d’eau métropolitain : 
entités hydrographiques se situant à l’intérieur du périmètre de la métropole identifié dans le Plan métropolitain d’aménagement durable, qui chevauchent le territoire de plusieurs municipalités régionales de comté (MRC). Ces cours d’eau métropolitains sont : le fleuve Saint-Laurent, le lac Saint-Louis, le lac des Deux Montagnes, la rivière Richelieu, la rivière Saint-Jacques, la rivière des Prairies et la rivière des Mille Îles2.

Crue :     
montée du niveau de l’eau d’une rivière nettement au-dessus des niveaux habituels. La crue printanière se produit lors de la fonte de la neige et de la glace. Une crue peut aussi se produire lors d’une pluie abondante que l’on qualifie de crue éclair.

Embâcle :
Amoncellement de glaces ou de débris (ex. : bois) flottants dans une section de rivière limitant la circulation de l’eau et créant un refoulement d’eau vers l’amont.

Épisode de pluie : 
période, de plusieurs heures à plusieurs jours consécutifs, au cours de laquelle des précipitations continues ou intermittentes sont observées 3.

Espace de liberté : 
somme de l’espace de mobilité lié à la dynamique latérale des cours d’eau et de l’espace d’inondabilité lié à la récurrence des crues de différentes magnitudes dont le passage laisse des traces dans le paysage. À ces deux espaces s’ajoutent les milieux humides riverains qui jouent un rôle clé, tant du point de vue hydrologique qu’écologique. Le terme « espace de bon fonctionnement » est également couramment utilisé 4.

Estacade : 
structure qui agit comme une barrière et mise en place de manière permanente ou temporaire (estacades amovibles). Dans la gestion des inondations, les estacades endiguent les débris et les glaces dans un secteur donné. Des estacades flottantes peuvent également être installées de façon perpendiculaire à l’écoulement de l’eau afin d’intercepter certains types de glace et d’atténuer le risque de formation d’embâcles.

Étiage : 
niveau minimal d’un cours d’eau.

Excavatrice amphibie : 
type d’embarcation nautique munie d’une pelle mécanique permettant de briser un couvert de glace afin de minimiser les risques de formation d’embâcles de glace de manière préventive ou de dégager la glace lorsque les embâcles surviennent.

Frasil : 
ensemble des cristaux de glace formés dans un écoulement turbulent où l'eau est à une température inférieure au point de congélation. 

Gestion des risques :
approche adoptée par une collectivité ou une organisation visant la réduction des risques et misant sur la prise en compte constante et systématique des risques dans ses décisions administratives, dans la gestion de ses ressources ainsi que dans la façon dont elle assume ses responsabilités.

INFO-Crue : 
projet initié en 2018 par le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs visant à délimiter des zones inondables dans une grande partie du Québec méridional tout en tenant compte des changements climatiques ainsi qu’à mettre en place un système de cartographie prévisionnelle des secteurs qui pourraient être inondés sur un horizon de quelques jours.

Inondation : 
débordement d’un cours d'eau qui submerge les terres habituellement non recouvertes d’eau la majeure partie de l'année. On distingue communément trois principaux types d’inondations :

  • en eau libre qui sont causées exclusivement par un débit d’eau élevé entrant dans une rivière sous l’effet de la fonte du couvert de neige ou de l’abondance de pluie sur son bassin versant;
  • par embâcle qui sont causées par un amoncellement de glaces ou de débris (ex. : bois) flottants dans une section de rivière limitant la circulation de l’eau et créant un refoulement d’eau vers l’amont;
  • par submersion qui réfèrent aux milieux côtiers et qui sont causées par des phénomènes comme les grandes marées, les zones de basse pression et ondes de tempêtes, les vents et jets de vague liés aux processus maritimes.

Immunisation : 
consiste en l’application sur une infrastructure ou un bâtiment de différentes mesures de protection contre les dommages causés par une inondation. Synonyme : mesure de réduction de la vulnérabilité du bâtiment.

Mesures d’atténuation :
mesures ou actions déployées afin de réduire les risques (ex. : phénomènes d’origine naturelle ou accidentelle) portant atteinte à la sécurité de la population et causant des dommages aux biens, aux infrastructures et à l’environnement. Les mesures d'atténuation peuvent être de nature structurale (ex. : ouvrages de protection contre les inondations) ou non structurale (ex. : élaboration de politiques d'aménagement du territoire).

Ouvrage de protection contre les inondations (OPI) :
infrastructure qui, en tout ou en partie, vise à limiter l’expansion naturelle d’un lac ou d’un cours d’eau afin de prévenir l’inondation de la zone inondable et d’accroître la sécurité des personnes et la protection des biens (ex. : ouvrage de retenue longitudinal ou digue). Un tel ouvrage comprend les dispositifs connexes nécessaires à son fonctionnement (ex. : station de pompage et clapet antiretour).

Ouvrage de retenue transversal : 
infrastructures construites en travers du lit d'un cours d'eau qui permet de retenir les eaux en amont pour en commander le niveau ou le débit ou encore en dévier le cours. Celles-ci peuvent prendre la forme de barrages ou de seuils qui ont divers usages comme l'irrigation de terres, la production d'électricité, l'alimentation en eau et le contrôle des crues 5.

Régime d’écoulement : 
volume d’eau transporté par la rivière en un temps donné. Il varie au cours des saisons. Il baisse généralement en fin d’été (période d’étiage) et remonte à la saison des pluies ou à la fonte des neiges (période de crues).  

Régularisation des cours d’eau : 
action de créer ou de gérer de manière concertée un ou plusieurs ouvrages de retenue sur un cours d’eau ou un bassin versant pour atteindre divers objectifs. Il peut par exemple s’agir de réduire les variations du régime d’écoulement d’un cours d’eau pour limiter la sévérité des étiages et les impacts des crues.

Réservoir : 
espace géographique destiné au stockage de l’eau et localisé directement en amont d’ouvrages de retenue comme les barrages et les digues.

Résilience : 
aptitude d’un système, d’une collectivité ou d’une société potentiellement exposée à des événements perturbateurs (ex. : des inondations, des glissements de terrain, de la sécheresse, un incendie majeur, etc.) à s’adapter, en résistant ou en changeant, en vue d’établir et de maintenir des structures et un niveau de fonctionnement acceptables1.

Risque : 
combinaison de la probabilité qu’un aléa survienne et des conséquences pouvant en résulter sur les éléments vulnérables d’un milieu donné6.

Secteurs exposés aux inondations : 
qui sont répertoriés par les différents partenaires municipaux et gouvernementaux qui ont connu des événements en termes d’inondations en eau libre ou par embâcles.

Utilisation du sol :
fait référence à l’usage principal du sol que l’on fait sur un terrain (ex. : agricole, forestier, urbain) par rapport à la superficie totale d’un territoire donné.    

Vulnérabilité : 
condition résultant de facteurs physiques, sociaux, économiques ou environnementaux, qui prédispose les éléments exposés à la manifestation d’un aléa à subir des préjudices ou des dommages.

Zones d’inondations cartographiées : 
représentation spatiale des secteurs où une cartographie a été produite par les MRC ou par le gouvernement du Québec. Elle indique qu’une cartographie des zones inondables a été intégrée dans un schéma d’aménagement et de développement ou dans un règlement de contrôle intérimaire en vigueur dans une MRC.

Zone de mobilité : 
espace dans lequel le lit d’un cours d’eau peut réaliser un déplacement horizontal et vertical résultant de différents processus physiques, dont l’érosion et la sédimentation.
 

Notes

Dernière mise à jour : 14 décembre 2022

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