MONACO, le 31 oct. 2019 /CNW Telbec/ - La ministre de la Culture et des Communications, Mme Nathalie Roy, conclut aujourd'hui sa participation à la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF), au côté des ministres des Affaires étrangères et des hauts représentants de l'espace francophone. Les 88 États et gouvernements membres et observateurs de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont convenu d'une vision commune visant à faire de l'OIF une organisation plus performante et plus efficace.

Au cours des discussions, la ministre a mentionné l'intérêt du gouvernement du Québec pour le développement économique et l'accroissement des échanges. Elle a rappelé l'importance de promouvoir la langue française, notamment au sein des organisations internationales et comme langue d'affaires, de science et de dialogue. Elle a de plus apporté le soutien du gouvernement du Québec aux réformes proposées par la secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, en matière de bonne gouvernance et d'efficacité de l'organisation.

Des interventions et entretiens stratégiques pour positionner les intérêts
du Québec

La ministre s'est entretenue avec le ministre des Relations extérieures et de la Coopération de Monaco, M. Laurent Anselmi, avec le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, M. Pierre-Yves Jeholet, de même qu'avec le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, M. Jean Asselborn. Elle a fait valoir les priorités politiques et économiques du Québec ainsi que les retombées engendrées par les ententes culturelles conclues avec ces territoires. La ministre a également échangé avec le conseiller fédéral et chef du département fédéral suisse des Affaires étrangères, M. Ignazio Cassis, au sujet des principaux dossiers de la Francophonie internationale.

Au cours de ses entretiens avec le ministre des Relations extérieures du Cameroun, M. Lejeune Mbella Mbella, de même qu'avec le nouveau ministre des Affaires étrangères de la République tunisienne, M. Sabri Bachtobji, la ministre a rappelé que le Québec souhaite approfondir ses relations avec l'Afrique, notamment dans le contexte de l'élaboration d'une stratégie de développement de marchés et de la définition de sa Vision Afrique prévue en 2020. Elle a aussi assuré le ministre tunisien de la collaboration du Québec dans les préparatifs du Sommet de la Francophonie qui aura lieu à Tunis, l'an prochain. Elle a par ailleurs abordé d'éventuelles collaborations sur le plan économique avec les représentants des autorités marocaines.

La ministre a réitéré l'engagement du Québec en matière de développement durable et de lutte contre les changements climatiques. Elle a souligné le rôle déterminant de l'Institut de la Francophonie pour le développement durable, dont le siège social est situé à Québec.

Citations :

« La Francophonie internationale permet au Québec de renforcer ses liens politiques et économiques avec les membres de l'espace francophone. Nous sommes fortement engagés dans l'optimisation des pratiques de gestion de l'OIF afin d'accroître son efficacité. Le Québec a agi pour qu'une plus grande part des ressources soit consacrée à la jeunesse et aux femmes. Depuis plusieurs mois, nous participons activement aux travaux de révision du fonctionnement des instances de la Francophonie afin d'en accroître les retombées concrètes. »

Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie

« La langue française est un outil puissant de rapprochement des communautés. Pendant toute la CMF, j'ai insisté sur la priorité qui doit être accordée à la jeunesse et aux initiatives des autres acteurs de la Francophonie dans le programme de l'OIF. Le Québec a offert son expertise dans certains secteurs clefs de la gouvernance démocratique, dont l'état civil. Des milliers d'enfants de l'espace francophone, surtout au sein des populations rurales ou déplacées, ne disposent pas encore de la protection et des droits que procure une citoyenneté. La Francophonie offre un espace d'échanges unique pour lequel nous devons déployer les efforts nécessaires afin que tous puissent en tirer profit, particulièrement la jeunesse. »

Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications

Fait saillant :

Le Québec préside le groupe de travail sur l'actualisation de la Stratégie économique pour la Francophonie qui célèbre cette année son cinquième anniversaire. Cette stratégie a permis au Québec d'appuyer des mesures novatrices en matière d'entrepreneuriat jeunesse.

À propos de la Conférence ministérielle de la Francophonie

La CMF fait partie des trois instances consacrées par la Charte de la Francophonie avec le Sommet et le Conseil permanent de la Francophonie. La mission de la CMF est de veiller à la mise en œuvre des décisions arrêtées lors d'un sommet. Elle adopte le budget annuel de l'OIF. La CMF examine aussi certaines des grandes questions de l'actualité internationale et se prononce sur les principaux axes de l'action multilatérale francophone. Rappelons que l'OIF regroupe 88 États et gouvernements (61 membres et 27 observateurs).

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Dernière mise à jour : 31 octobre 2019