MONTRÉAL, le 3 mai 2018 /CNW Telbec/ - Le Tribunal administratif du travail a reçu un avis de grève d'heures supplémentaires du Syndicat de transport de Montréal représentant les employés d'entretien de la Société de transport de Montréal (STM). Le Syndicat entend recourir à une grève d'heures supplémentaires du 7 mai 2018 à 0 h 1 au 12 mai 2018 à 23 h 59.

Convoqués en séance de conciliation, en présence d'une conciliatrice assignée par le Tribunal, l'employeur et le Syndicat ont pu convenir des services essentiels à maintenir durant la grève. Après avoir analysé cette entente, le Tribunal juge les services essentiels prévus suffisants pour assurer la santé ou la sécurité de la population durant la grève.

La décision du Tribunal, incluant l'entente de services essentiels, est disponible sur le site Web du Tribunal au www.tat.gouv.qc.ca.

L'entente de services essentiels convenue entre les parties prévoit notamment que :

  • durant la grève d'heures supplémentaires de 6 jours, l'employeur et le Syndicat ont convenu que 100 % des salariés de l'accréditation visée donneront 100 % de leurs prestations régulières de travail selon leur journée normale de travail, soit 40 heures par semaine comme prévu à la convention collective;
  • toutefois, aucune heure supplémentaire ni aucun cumul de temps ne seront effectués durant la grève. De plus, il n'y aura aucun changement temporaire de poste sauf dans le cas d'un remplacement d'un salarié absent;
  • le Syndicat s'engage aussi à assurer que l'équipe d'urgence métro soit complète pour chaque quart de travail;
  • l'entente contient également une clause de situation exceptionnelle ou urgente mettant en cause la santé ou la sécurité des usagers. Dans une telle éventualité, le Syndicat fournira le personnel nécessaire pour y faire face.

Le Tribunal tient à préciser aux parties que dans le cas de situation exceptionnelle ou urgente, non prévue à l'entente et mettant en danger la santé ou sécurité des usagers, le Syndicat doit fournir, au besoin, le personnel nécessaire à la demande de l'employeur.

De plus, le Tribunal rappelle aux parties que dans le cas de difficultés de mise en application des services essentiels, elles en discuteront pour tenter de trouver une solution. À défaut de solution, elles doivent en aviser le Tribunal dans les plus brefs délais afin que celui-ci puisse leur fournir l'aide nécessaire ou les entendre, le cas échéant.

 

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2018/03/c4998.html Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

Dernière mise à jour : 3 mai 2018