QUÉBEC, le 29 avril 2022 /CNW Telbec/ - Afin de connaître les circonstances qui ont permis qu'une personne qui a agressé une de ses employées pendant deux ans puisse être candidate à la présidence de la FTQ-Construction, la porte-parole de l'opposition officielle en matière de condition féminine, Mme Isabelle Melançon, réclame la tenue d'une enquête sur le sujet.

Selon la députée libérale de Verdun, on doit absolument découvrir ce qui a manqué dans le processus de vérification des dossiers des candidats afin que plus jamais cette situation ne se reproduise. Comment l'organisation syndicale a-t-elle pu ignorer qu'une décision de la Commission des lésions professionnelles avait été rendue contre Rénald Grondin, en 2012?

Pour l'opposition officielle, la tenue d'une enquête est le meilleur moyen de nous assurer que plus jamais une personne ayant été reconnue coupable de tels gestes ne puisse se porter candidate à l'élection pour un poste d'une aussi grande importance que celui de la présidence de la FTQ-Construction.

« Alors qu'on tente de convaincre les victimes d'agressions sexuelles de porter plainte, alors que le domaine de la construction peine à recruter et à conserver la main d'œuvre féminine, il est primordial de faire la lumière sur les circonstances qui ont pu mener à une telle situation. »

-Isabelle Melançon, députée de Verdun et porte-parole de l'opposition officielle en matière de condition féminine, d'emploi et d'environnement

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Dernière mise à jour : 29 avril 2022