VAL-D'OR, QC, le 18 déc. 2019 /CNW Telbec/ - L'Institut national des mines du Québec (INMQ) lance le « Portrait des simulateurs d'engins miniers en formation minière ». Ce document inédit présente les résultats d'une collecte de données réalisée auprès des entreprises œuvrant dans le secteur minier québécois ainsi que des établissements publics d'enseignement du niveau professionnel et collégial offrant des programmes d'études directement liés au secteur minier et situés dans les trois régions minières les plus actives du Québec (Abitibi-Témiscamingue, la Côte-Nord et le Nord-du-Québec). Ce recensement dresse un état de la situation quant à la répartition, l'utilisation et le niveau de fidélité des simulateurs miniers présents dans la province. Ce Portrait a été mis à contribution en novembre dernier pour le plus récent avis déposé au ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur.

Les progrès technologiques considérables des simulateurs
À l'aube de la nouvelle décennie, les entreprises minières se tournent de plus en plus vers les applications technologiques de l'industrie 4.0. Le contrôle à distance des engins mobiles par du personnel pouvant être situé en retrait des sites d'extraction constitue l'une des nombreuses innovations prometteuses de cette révolution technologique. En se positionnant depuis 2014 en faveur de l'utilisation accrue de l'apprentissage par simulateur, l'Institut national des mines entend s'assurer que le Québec perpétue son leadership en matière de formation minière d'avant-garde. L'équipement minier évoluant vers une complexité accrue, l'INMQ est pleinement conscient de l'importance que revêt la mise à jour constante des compétences du personnel de ce secteur d'activités économiques et des avantages que représentent les simulateurs à ce niveau, sans mettre en péril la productivité ou la santé et la sécurité du travail.

Un portrait révélateur
L'étude rapporte que 37 simulateurs d'engins miniers étaient déployés au Québec au 1er mars 2019. Les résultats de l'étude ont été regroupés selon la répartition des simulateurs par type d'organisation (entreprise ou établissement d'enseignement), par région administrative (Abitibi-Témiscamingue, Côte-Nord et Nord-du-Québec), ainsi que par niveau de fidélité (soit basse, moyenne ou haute fidélité). Au total, 90 % des simulateurs d'engins miniers répertoriés sont la propriété d'établissements publics d'enseignement, tandis que le 10 % restant appartient à des entreprises du secteur minier. La répartition par région administrative démontre quant à elle que le Nord-du-Québec est la région qui possède le plus grand nombre de simulateurs d'engins miniers puisque la majorité (65 %) des simulateurs déployés sur le territoire québécois le sont dans cette région. La deuxième région administrative qui concentre le plus de simulateurs est la Côte-Nord avec 30 % des simulateurs recensés. L'Abitibi-Témiscamingue possède, quant à elle, 5 % des simulateurs d'engins miniers. Pour terminer, la répartition des simulateurs selon leur niveau de fidélité a permis de mettre en évidence la faible disponibilité des simulateurs de haute fidélité. En effet, ces derniers représentent seulement 10 % des simulateurs d'engins miniers dénombrés au Québec.

M. Nicholas Théroux, conseiller à l'innovation et à la recherche à l'Institut national des mines du Québec, souligne que « ces résultats témoignent d'une implantation grandissante des simulateurs d'engins miniers en formation initiale et continue, bien que l'accessibilité à des simulateurs de haute fidélité demeure limitée dans les établissements publics d'enseignement du Québec. »

Haute et moyenne fidélité à favoriser
L'un des constats principaux dégagés par ce recensement est que les simulateurs de haute fidélité sont encore peu déployés dans les établissements publics d'enseignement du Québec. L'Institut national des mines suggère donc à ces derniers de favoriser l'acquisition de simulateurs d'engins miniers de haute et de moyenne fidélité. Ce rapport, qui s'inscrit au cœur des préoccupations de l'INMQ, met de l'avant toute l'importance que revêt pour les établissements publics d'enseignement professionnel et collégial d'avoir accès aux outils pédagogiques dédiés à la formation minière les plus récents et performants.

Le président-directeur général de l'Institut national des mines du Québec, M. Jean-François Pressé, se réjouit de constater que les établissements publics d'enseignement québécois misent sur les nouvelles technologies afin d'actualiser et de dynamiser l'enseignement offert à leurs apprenantes et leurs apprenants, mais il rappelle toutefois qu' « une dotation en simulateurs de haute fidélité représente actuellement le défi majeur que les établissements publics d'enseignement sont appelés à relever afin d'approfondir leur offre de formation par simulation en opération d'engins miniers ».

En continuité avec la planification stratégique
Le Portrait des simulateurs d'engins miniers figure comme un projet important de la planification stratégique 2018-2023 de l'INMQ. L'Institut accorde en effet une place importante au développement des compétences de l'avenir. Ce rapport s'aligne sur l'orientation 3 du plan stratégique qui est de contribuer à l'actualisation de l'offre de formation minière pour répondre aux besoins et aux exigences du secteur minier au Québec et contribuer à l'attraction de la main-d'œuvre, notamment en contexte de pénurie.

L'Institut national des mines a pour mission de soutenir le gouvernement dans l'exercice de sa responsabilité en matière d'éducation dans le secteur minier. Il a notamment pour mandat de maximiser la capacité de formation de la main-d'œuvre, en optimisant les moyens disponibles et en les utilisant selon une vision concertée de tous les acteurs du secteur minier.

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Dernière mise à jour : 18 décembre 2019