Québec, le 13 avril 2022 – Le gouvernement du Québec accorde une contribution financière non remboursable de 283 275 $ à l’Université Laval pour l’acquisition d’équipements scientifiques destinés à l’étude des répercussions des nanoparticules et des nanoplastiques sur les écosystèmes aquatiques des régions subarctiques, dont le Saint‑Laurent, et de l’Arctique canadien. Le projet, d’une valeur totale de plus de 354 000 $, permettra d’explorer pour la première fois les contaminants environnementaux présents dans ces milieux, de les quantifier et d’en établir la source.
Le ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional, M. Pierre Fitzgibbon, et la députée de Jean-Talon, Mme Joëlle Boutin, en ont fait l’annonce aujourd’hui.
L’ajout d’équipements contribuera aux travaux de la Chaire d’excellence en recherche du Canada (CERC) sur la télédétection de la nouvelle frontière arctique. Les données acquises permettront de mieux protéger les populations locales, mais également les écosystèmes marins et naturels, qui constituent des ressources économiques critiques pour le Québec. Les projets de recherche dans les territoires des Premières Nations et des Inuits seront codéveloppés avec les communautés et les organismes qui les représentent. Actuellement, aucun centre de recherche n’est outillé pour la nanométrologie afin de caractériser les nanoparticules et les nanoplastiques dans l’Arctique et les environnements nordiques.
Citations :
« La pollution par le plastique fait partie des défis climatiques qu’on doit surmonter. Notre aide permettra à l’Université Laval d’avoir une meilleure connaissance des effets de la pollution pour préserver les ressources marines et nos écosystèmes naturels. »
Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional
« La contribution du gouvernement du Québec permettra à l’Université Laval d’améliorer son offre de formation, d’attirer les meilleurs chercheurs chez nous et d’augmenter sa visibilité dans le domaine des nanoparticules. Les étudiants apprivoiseront les technologies les plus avancées, en plus d’acquérir une expérience scientifique auprès de chercheurs de haut calibre et de bénéficier du réseautage exceptionnel de la CERC sur la télédétection de la nouvelle frontière arctique. »
Joëlle Boutin, députée de Jean-Talon
Faits saillants :
- Pionnière depuis plus d’un demi-siècle en recherche nordique, l’Université Laval
héberge le programme de recherche Sentinelle Nord , l’Institut nordique du Québec ainsi qu’ArcticNet , trois des plus importantes initiatives au monde dans ce domaine. - La CERC sur la télédétection de la nouvelle frontière arctique de l’Université Laval fait partie de Québec Océan , un regroupement interuniversitaire spécialisé dans la recherche océanographique dans l’Arctique canadien.
- L’aide gouvernementale provient du Programme de soutien aux organismes de recherche et d’innovation, volet 4 – Soutien au financement d’infrastructures de recherche et d’innovation (PSOv4).
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Sources :
Romane St‑Laurent
Attachée de presse
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Anne‑Marie Mongrain
Directrice
Bureau de circonscription de la députée de Jean‑Talon
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