Cette décision a été prise pour protéger les perchaudes adultes, dont l’abondance demeure faible malgré l’interdiction de pêche. Les jeunes perchaudes ne sont pas assez nombreuses pour compenser les mortalités naturelles et permettre une augmentation de l’abondance des reproducteurs.
Le moratoire a été instauré au lac Saint-Pierre en 2012 et étendu, en 2013, au secteur immédiatement en aval, entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquets. Sa levée, en 2022, n’était pas possible, car elle aurait eu pour effet d’augmenter la mortalité des perchaudes en âge de se reproduire, dont l’abondance est préoccupante.
Une pêche durable sera à nouveau possible dans ces secteurs seulement lorsque la production de jeunes perchaudes sera suffisante pour compenser la récolte de spécimens par la pêche.
Mentionnons que plusieurs espèces de poissons intéressantes peuvent continuer d’être pêchées, de façon sportive et commerciale, dans ces secteurs.