VANCOUVER, le 20 juill. 2018 /CNW Telbec/ - Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. Laurent Lessard, a participé à la rencontre fédérale-provinciale et territoriale des ministres de l'Agriculture qui se déroulait du 18 au 20 juillet, à Vancouver, dans la province de la Colombie-Britannique. Lors de cet événement, il a tenu à rappeler les positions du Québec sur différents enjeux importants à l'ordre du jour de cette rencontre.

Programmes de gestion des risques

Lors de la rencontre, les ministres ont eu l'occasion de discuter de l'examen des programmes de gestion des risques. Dans un contexte où le président américain propose des actions en matière de protectionnisme économique, notamment par l'imposition de tarifs à l'importation qui limitent ainsi le commerce entre les pays, le Québec se doit d'être proactif. La chute des prix risque d'affecter plusieurs produits agricoles. De ce fait, il est important d'identifier les mesures à mettre en place pour supporter les entreprises agricoles qui subiraient un tel choc de prix et une baisse de revenus. Déjà, des programmes de gestion des risques sont offerts aux entreprises du Québec pour contrer les aléas climatiques ou économiques (par exemple : Agri-protection, Agri-investissement, Agri-stabilité, etc.).

En 2017, le gouvernement fédéral avait mis en place un comité d'experts qui devait procéder à la révision des programmes de gestion des risques de l'entreprise agricole. Le gouvernement du Québec s'est dit satisfait des conclusions du comité. Il s'attend maintenant à des solutions qui encourageront l'innovation dans les bonnes pratiques privées de gestion des risques, amélioreront le programme Agri-stabilité, maintiendront le programme Agri-investissement et assureront l'équité des interventions de la suite de programmes de gestion des risques pour l'ensemble des secteurs de production.

Politique bioalimentaire

De plus, un des thèmes abordés lors de la rencontre concernait l'élaboration d'une politique alimentaire pour l'ensemble du Canada. En ce sens, le gouvernement du Québec a été proactif en proposant aux consommateurs québécois une politique qui correspondait à leurs attentes. Il est à noter que les préoccupations des Canadiens consultés rejoignent celles des Québécois. La politique alimentaire canadienne devrait, elle aussi, porter sur différents thèmes, tels que la sécurité alimentaire, la saine alimentation, la fraude alimentaire, le gaspillage d'aliments, la salubrité des aliments, la préservation des terres agricoles, la production durable et la croissance économique. Le gouvernement du Québec entend donc travailler en collaboration avec le gouvernement fédéral pour l'élaboration de la politique alimentaire canadienne.

Citation

« L'industrie bioalimentaire fait face à plusieurs changements, les marchés fluctuent et subissent les conséquences des enjeux commerciaux avec les États-Unis. Dans ce contexte, il est important de s'assurer que les producteurs québécois ainsi que l'ensemble de l'industrie possèdent tous les outils pour répondre aux changements à venir. Le Québec mise donc sur la proactivité, l'innovation et la concertation de l'industrie pour s'adapter rapidement et s'assurer de maintenir la croissance économique de celle-ci et l'importance de sa position sur les marchés internationaux ».

M. Laurent Lessard, ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation

Faits saillants

  • Le Partenariat canadien pour l'agriculture (PCA) est entré en vigueur le 1er avril 2018 et succède au programme Cultivons l'avenir 2. Il couvre la période 2018-2023.
  • Les initiatives stratégiques à frais partagés représentent un engagement total de 293 millions de dollars, provenant pour 60 % du gouvernement fédéral et pour 40 % du gouvernement du Québec.
  • Pour le secteur agricole et le secteur agroalimentaire, la signature du PCA signifie une continuité des interventions du gouvernement du Québec dans six domaines prioritaires :
    • les marchés et le commerce;
    • la science, la recherche et l'innovation;
    • la gestion des risques;
    • la durabilité environnementale et les changements climatiques;
    • l'agriculture à valeur ajoutée et la transformation alimentaire;
    • la confiance du public.
  • Cela se traduit par la mise en œuvre de programmes tels que le Programme services-conseils, le programme Innov'Action agroalimentaire, le programme Prime-Vert ainsi que le Programme de développement sectoriel.
  • L'autre volet du PCA, la gestion des risques des entreprises agricoles, est doté d'une enveloppe de 570 millions de dollars. Ce montant pourrait varier selon les conditions économiques et climatiques. Les programmes continueront d'être mis en œuvre au Québec par La Financière agricole du Québec.

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Dernière mise à jour : 20 juillet 2018