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Dépistage du cancer du col de l'utérus

À propos du dépistage du cancer du col de l’utérus

Les infections persistantes aux virus du papillome humain (VPH) causent la presque totalité des cancers du col de l’utérus. Ces infections très courantes sont contractées lors d’un contact sexuel (incluant tout contact génital avec ou sans pénétration).

La vaccination contre les VPH et le dépistage du cancer du col de l’utérus sont les deux moyens les plus efficaces de prévenir ce cancer.

Le dépistage du cancer du col de l’utérus a pour objectif de prévenir la survenue de ce cancer et de réduire la mortalité et les conséquences qui y sont attribuables. Ce dépistage détecte un précurseur du cancer (lésions précancéreuses) ou un cancer à un stade peu avancé, avant l’apparition de symptômes, ce qui augmente les chances de guérison.

Différence entre test Pap et test VPH

Deux tests sont utilisés au Québec pour le dépistage du cancer du col de l’utérus : le test de Papanicolaou (test Pap) et le test de détection des VPH (test VPH).

Le test Pap vise à détecter des cellules anormales et des lésions précancéreuses sur le col de l’utérus.

Le test VPH vise à détecter la présence de virus du papillome humain (VPH). L’infection par le VPH survient avant l’apparition de cellules anormales ou de lésions précancéreuses.

Quand un test est utilisé comme test principal de dépistage (test Pap ou test VPH), on parle de test de dépistage primaire. Le test Pap était le test de dépistage primaire du cancer du col de l’utérus en vigueur au Québec jusqu’en 2023. À la suite d’une recommandation de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) en 2022, le test VPH remplacera progressivement le test Pap comme premier test de dépistage de ce type de cancer. Le remplacement se fera progressivement entre 2023 et 2025. Le test Pap pourrait continuer à être utilisé comme examen complémentaire dans certaines situations.

Avis général

En attendant la mise en place du test VPH de dépistage primaire dans tout le Québec, le test Pap demeure un test de dépistage valide et recommandé pour le dépistage du cancer du col de l’utérus.

Âge de début et de fin des dépistages :

Test Pap en dépistage primaire

Le dépistage est offert à partir de l’âge de 21 ans et jusqu’à 65 ans.

Test VPH en dépistage primaire

Le dépistage est offert à partir de l’âge de 25 ans et jusqu’à 65 ans.

Avis général

Le début du dépistage à 25 ans avec le test VPH permet de maximiser les effets positifs du dépistage et de diminuer ses inconvénients pour les personnes participantes.

Avant 25 ans, le dépistage par un test VPH cause plus d’inconvénients que d’avantages pour les raisons suivantes :

  • la grande majorité des infections aux VPH guérissent d’elles-mêmes, sans causer de symptômes ni de cancer chez les personnes de moins de 25 ans;
  • il n’y a pas de traitement pour les infections aux VPH;
  • la détection des infections transitoires a des effets négatifs comme :
    • du stress causé par la réception d’un résultat anormal,
    • des visites médicales inutiles,
    • des examens supplémentaires et des interventions inutiles,
    • des complications de ces examens amenant des interventions évitables.

Intervalle entre les tests de dépistage :

Test Pap en dépistage primaire

Il est recommandé de faire un dépistage tous les deux ou trois ans.

Test VPH en dépistage primaire

Il est recommandé de faire un dépistage tous les cinq ans.

Avis général

Le respect des intervalles de cinq ans entre les dépistages avec le test VPH permet de maximiser les effets positifs du dépistage et de diminuer ses inconvénients.

Les intervalles de cinq ans ont été établis en considérant les caractéristiques propres au test VPH et le long délai entre l’infection par un VPH et le développement d’un cancer, qui peut être de 15 à 20 ans.

Transition entre le test Pap et le test VPH comme test de dépistage primaire

Un délai de trois ans est recommandé entre votre plus récent dépistage par test Pap et le prochain dépistage avec test VPH. Il n’est pas recommandé d’obtenir un dépistage avec le test VPH dès maintenant si votre plus récent dépistage a eu lieu il y a moins de trois ans.

Pour les personnes immunosupprimées, un délai d’un an est recommandé entre votre plus récent dépistage par test Pap et le prochain dépistage avec test VPH.

Disponibilité des tests selon les régions

Le dépistage du cancer du col de l’utérus est disponible partout au Québec. En fonction de la région où vous vous faites dépister, le type de test de dépistage peut différer. Les régions commenceront progressivement à offrir l’accès au test VPH comme test de dépistage primaire et arrêteront d’offrir le test Pap. Même dans les régions où un test VPH est disponible, un test Pap pourrait encore être offert dans certaines situations. N’hésitez pas à demander à un professionnel ou une professionnelle de la santé quel test est utilisé.

Le tableau ci-dessous résume l’état du déploiement du test VPH selon les régions et selon la date de mise à jour de cette page (visible tout au bas de la page).

Région où le prélèvement est faitTest VPH disponible en tant que test de dépistage primaire
Bas-Saint-LaurentOui
Saguenay-Lac-Saint-JeanNon
Capitale-NationaleNon
MauricieNon
EstrieNon
MontréalNon
OutaouaisNon
Abitibi-TémiscamingueNon
Côte-NordNon
Nord-du-QuébecNon
GaspésieOui
Îles-de-la-MadeleineNon
Chaudière-AppalachesOui
LavalNon
LanaudièreNon
LaurentidesNon
MontérégieNon
Centre-du-QuébecNon

Dernière mise à jour : 22 février 2024

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