Renseignement criminalistique permettant d’établir des liens entre des affaires policières

Le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale offre un service de renseignement criminalistique qui permet d’exploiter des traces scientifiques afin d’établir des liens entre les différentes affaires policières et de contribuer aux enquêtes.

Dans le cadre de ses expertises, le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale (LSJML) obtient de nombreuses données scientifiques en lien avec des activités criminelles. Ces données sont conservées et exploitées afin de générer du renseignement criminalistique qui sert de soutien aux enquêtes policières.

Le renseignement criminalistique peut être obtenu par différentes méthodes, notamment :

Le profilage de faux documents, qui consiste à procéder à des analyses non destructives de fausses pièces d’identité afin de relever des caractéristiques visuelles et physiques propres à la méthode de fabrication des faussaires. La comparaison systématique des profils de chaque document permet ensuite de faire des liens entre des documents dont la méthode de fabrication est similaire.

L’analyse en biologie/ADN, qui permet de relier des individus, identifiés ou inconnus, à partir des dossiers communs dans lesquels leur ADN a été retrouvé et d’avoir une vue d’ensemble des liens possibles entre plusieurs individus pour orienter une enquête.

Le profilage de drogues, qui consiste à analyser des poudres et des comprimés obtenus lors de saisies policières. Ces analyses permettent de relever les empreintes chimiques caractéristiques à chaque fabrication de drogue (ex. : pureté, agents de coupe, éléments de traces). Les empreintes chimiques sont alors mises en banque aux fins de comparaison, dans le but de faire des liens entre les réseaux de trafiquants.