QUÉBEC, le 12 janv. 2022 /CNW Telbec/ - Le député des Îles-de-la-Madeleine, chef parlementaire et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé, Joël Arseneau, et le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, demandent la tenue d'un débat à l'Assemblée nationale sur la nouvelle « taxe santé » appelée à être imposée aux adultes non vaccinés.

EN BREF

  • Le Parti Québécois demande la tenue de consultations à l'Assemblée nationale, virtuelles ou en présentiel, sur la nouvelle « taxe santé » que le gouvernement songe à imposer aux adultes non vaccinés; il souhaite aussi que toute modification significative aux mesures sanitaires en place soit désormais soumise à un vote de l'Assemblée nationale.
  • Le Parti Québécois réclame également la tenue immédiate de consultations sur les mesures sanitaires qui ont des impacts significatifs sur la population, notamment le couvre-feu, la fermeture des commerces le dimanche et l'étendue de l'application du passeport vaccinal.

Selon Paul St-Pierre Plamondon, il est impensable d'imposer une mesure aussi significative qu'une taxe pour les non-vaccinés sans avoir pris le temps d'en débattre démocratiquement ni d'entendre l'avis des experts. « L'impression que ça donne, c'est que la CAQ a préféré consulter ses sondages internes pour y sélectionner une mesure populaire, mais surtout symbolique, puisqu'elle s'avère très peu susceptible d'améliorer la situation sanitaire. En effet, il est peu probable que cette idée de taxe spéciale ait un impact notable sur le taux de vaccination; toutefois, une telle mesure pourrait créer des problèmes supplémentaires. D'autres mesures spécifiques aux non-vaccinés auraient beaucoup plus d'impact, et plus rapidement, sur les hospitalisations et la santé publique; ces avenues doivent aussi être considérées », a avancé le chef du Parti Québécois.

Joël Arseneau abonde dans le même sens. « L'imposition d'une mesure comme un impôt santé pour les non-vaccinés demande un réel débat à l'Assemblée nationale; en fait, toute nouvelle taxe devrait faire l'objet d'un débat et d'un vote des élus. Presque deux ans après le début de la crise, il est inconcevable qu'on esquive les nécessaires discussions avec les partis d'opposition, et qu'on se prive de l'avis et de l'analyse des experts », évoque-t-il.

Par ailleurs, de l'avis du Parti Québécois, il faut aller dès maintenant à la rencontre des personnes en situation d'itinérance ou de pauvreté qui ne sont pas vaccinées. « Le gouvernement devrait chercher des moyens d'entrer en contact avec elles et de faciliter leur vaccination. Ce serait déjà beaucoup plus constructif et efficace », a tranché Paul St-Pierre Plamondon.

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Dernière mise à jour : 12 janvier 2022