MONTRÉAL et QUÉBEC, le 16 déc. 2020 /CNW Telbec/ - Les professeures de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) Kulbir Ghuman, Dongling Ma et Sophie Van Neste dirigeront trois nouvelles chaires de recherche du Canada dans les domaines des matériaux informatiques, des nanocomposites et de l'action climatique urbaine. Au total, ces trois chercheuses reçoivent un soutien financier de l'ordre de 2,6 M$. Cet important montant leur permettra de poursuivre leurs travaux dans leur domaine respectif pendant les prochaines années.

Les professeures de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) Kulbir Ghuman, Dongling Ma et Sophie Van Neste dirigeront trois nouvelles chaires de recherche du Canada dans les domaines des matériaux informatiques, des nanocomposites et de l’action climatique urbaine. (Groupe CNW/Institut national de la recherche scientifique (INRS))

Le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie (ISDE), l'honorable Navdeep Bains, a fait l'annonce aujourd'hui des 260 nouvelles chaires attribuées dans le cadre du Programme des chaires de recherche du Canada.

« L'INRS est particulièrement fier de compter parmi l'ensemble des titulaires des nouvelles chaires de recherche du Canada, annoncées aujourd'hui, les professeures Kulbir Ghuman, Dongling Ma et Sophie Van Neste. Ces trois scientifiques et leurs équipes mènent des projets de recherche dans des domaines stratégiques et novateurs pour le Québec. En plus de contribuer à la formation d'une relève scientifique spécialisée, ces travaux pourraient propulser le développement économique, technologique et social de notre société », a souligné la directrice scientifique de l'INRS, Pascale Champagne.

La Chaire de recherche du Canada en conception de matériaux computationnels pour des applications énergétiques et environnementales

Kulbir Ghuman, professeure au Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l'INRS, se voit accorder une chaire de niveau 2 pour son projet sur la conception de matériaux informatiques pour des applications énergétiques et environnementales. Elle obtient un financement de 600 000 $ pour 5 ans du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

De nombreuses technologies durables, mises au point pour résoudre les problèmes énergétiques et environnementaux, utilisent des matériaux rares et coûteux, ce qui diminue considérablement les possibilités d'un succès commercial. « Mes travaux visent à remédier à cette situation en exploitant des matériaux peu coûteux dont on améliore l'efficacité. Nous travaillons en particulier sur des applications de catalyse et de piles à combustible, explique la professeure et récente titulaire de la Chaire. Ultimement, notre projet facilitera la formation de personnel hautement qualifié, et commencera par conséquent à développer un bassin de talents dans le domaine de l'énergie numérique durable. Cela constituera l'une des pierres angulaires d'un nouveau secteur des technologies propres au Canada. »

La Chaire de recherche du Canada en nanocomposites fonctionnels avancés

La professeure Dongling Ma, du Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l'INRS, se voit accorder une chaire de niveau 1 pour son projet sur les nanocomposites fonctionnels avancés. Elle obtient un financement du CRSNG de 1,4 M$ pour 7 ans.

Grâce à leurs propriétés uniques, les nanomatériaux offrent de nouvelles voies pour répondre aux besoins urgents dans les secteurs stratégiques de l'énergie, de l'environnement et de la santé. « La combinaison de nanomatériaux aux propriétés différentes en nanocomposites est encore plus attrayante, car elle peut conduire à des propriétés largement améliorées ou à des fonctionnalités multiples impossibles à obtenir avec un seul matériau, souligne la titulaire. Nous consacrerons nos efforts à la recherche de pointe dans le domaine des matériaux nanocomposites avancés en utilisant la chimie humide à faible coût pour synthétiser des nanomatériaux hautement fonctionnels. Nous pourrons ensuite les combiner et obtenir diverses applications environnementales, énergétiques et biomédicales. » La Chaire permettra également la formation de personnel hautement qualifié dans ces domaines innovants.

La Chaire de recherche du Canada en action climatique urbaine

Sophie Van Neste, professeure en études urbaines au Centre Urbanisation Culture Société de l'INRS, obtient, quant à elle, une chaire de niveau 2 du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) pour ses recherches sur l'environnement et le climat. La chercheuse recevra un financement de 600 000 $ pour 5 ans.

Actuellement, l'action des villes en matière de changements climatiques prend une place importante autant pour les municipalités que dans l'action citoyenne. « Nous voulons analyser l'action face aux changements climatiques en comparant différentes régions urbaines d'Amérique du Nord, mentionne la titulaire de la Chaire. Nous travaillerons sur les nouveaux processus de gouvernance et de mobilisation mis en place pour l'action climatique en ville et dans les milieux suburbains en étudiant les choix d'infrastructures et les modes de développement des banlieues. Un autre axe de recherche portera sur le rôle des émotions dans l'action climatique territorialisée, entre autres en relation avec l'attachement des intervenants envers les territoires qu'ils habitent. »

Les chaires de recherche du Canada

Le Programme des chaires de recherche du Canada investit jusqu'à 295 M$ par année afin d'attirer et de retenir certains des chercheurs et des chercheuses les plus accomplis et prometteurs du monde. Les titulaires de chaire visent à atteindre l'excellence en recherche dans les domaines des sciences naturelles, du génie, des sciences de la santé et des sciences humaines.

À propos de l'INRS
L'INRS est un établissement universitaire dédié exclusivement à la recherche et à la formation aux cycles supérieurs. Depuis sa création en 1969, il contribue activement au développement économique, social et culturel du Québec. L'INRS est 1er au Québec et au Canada en intensité de recherche. Il est composé de quatre centres de recherche et de formation interdisciplinaires, situés à Québec, à Montréal, à Laval et à Varennes, qui concentrent leurs activités dans des secteurs stratégiques : Eau Terre Environnement, Énergie Matériaux Télécommunications, Urbanisation Culture Société et Armand-Frappier Santé Biotechnologie. Sa communauté compte plus de 1 400 membres étudiants, stagiaires postdoctoraux, membres du corps professoral et membres du personnel.

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Dernière mise à jour : 9 mars 2021