QUÉBEC, le 19 mai 2022 /CNW Telbec/ - Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) confirme deux premiers cas de personnes infectées par la variole simienne (monkeypox).

Une vingtaine d'autres cas de lésions ulcéreuses génitales sont actuellement sous investigation. Les enquêtes épidémiologiques se poursuivent pour déterminer les liens entre les cas déclarés et identifier des contacts potentiellement à risque et les informer des mesures de protection.

Malgré la confirmation de ces premiers cas de la maladie virale au Québec, le MSSS tient à rassurer la population. Bien que la vigilance soit de mise, la variole simienne se contracte par des contacts prolongés et rapprochés avec une personne infectieuse. Sa contagiosité est donc considérée limitée par rapport à d'autres virus (grippe, COVID-19, etc.)

L'émergence d'éclosions de variole simienne dans plusieurs pays est récente. Toutefois, maintenant que des cas ont été identifiés ici, le Québec est en mesure d'agir rapidement pour surveiller et contrôler l'évolution de la situation. Des appels à la vigilance ont notamment été envoyés aux professionnels de la santé advenant que des patients présentent des symptômes s'apparentant à ceux de la variole simienne. Les cas possibles devront être déclarés à la direction de santé publique régionale.

De façon générale, la variole simienne se guérit spontanément. Des antiviraux existent, mais leur utilité clinique doit être évaluée avant que des recommandations soient émises.

Faits saillants :

  • De façon générale, les personnes infectées présentent des symptômes légers, qui disparaissent après 14 à 21 jours, et ne nécessitent pas d'hospitalisation.

  • Les symptômes de la variole simienne les plus fréquents sont la fièvre, le mal de tête, les douleurs musculaires, le mal de dos, les ganglions lymphatiques enflés (cou, aisselles ou aines), des frissons et de la fatigue. Des éruptions cutanées peuvent également survenir, souvent sur le visage, et peuvent se répandre à d'autres parties du corps dont les parties génitales. Dans le cas de transmission sexuelle, les lésions atteignent les sites du contact.

  • Une personne qui présente des symptômes compatibles avec cette infection doit consulter un professionnel de la santé pour une évaluation. Les personnes suspectées d'avoir la maladie doivent s'isoler à la maison, porter un masque, couvrir les lésions et éviter les contacts directs avec d'autres personnes.

  • Par ailleurs, les personnes qui ont eu un contact rapproché (contact sexuel ou vivant sous le même toit) avec un cas suspecté ou des personnes symptomatiques devraient surveiller l'apparition de symptômes durant une période de 21 jours et éviter les relations sexuelles jusqu'à 21 jours après le dernier contact.

  • Notons que jusqu'à maintenant, tous les cas suspectés affectent des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH).

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Dernière mise à jour : 19 mai 2022