À propos de l'homophobie et de la transphobie

Chaque personne compte. Peu importe son âge, son apparence physique, sa nationalité ou encore son orientation sexuelle ou son identité de genre.

Pourtant, selon une enquête téléphonique réalisée en mai 2017 (PDF 505 Ko), la société québécoise peine encore à reconnaître pleinement l’égalité des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queers (LGBTQ+) et les préjugés demeurent :

  • environ une personne sur trois pense qu’il est facile de reconnaître, dans un groupe, des personnes homosexuelles ou trans;
  • en ce qui concerne l'homoparentalité, 32 % de la population estime qu'un enfant doit avoir des parents de sexe opposé pour se développer pleinement;
  • plus de 40 % de la population sondée affirme avoir été témoin de discrimination de nature homophobe ou transphobe.

L’homophobie et la transphobie constituent des attitudes négatives pouvant mener à la discrimination envers les personnes LGBTQ+ ou à l’égard des personnes perçues comme telles. Elles peuvent être liées à la méconnaissance des réalités propres aux diverses identités de genre et orientations sexuelles.  

Conseil

Définitions

Au cours des dernières décennies, le dossier relatif aux personnes LGBTQ+ a évolué à un rythme rapide, y compris le vocabulaire utilisé pour nommer leurs réalités. Pour mieux comprendre ces dernières, référez-vous au Lexique sur la diversité sexuelle et de genre (PDF 431 Ko).

C’est notre rôle à tous de faire reconnaître les droits des personnes LGBTQ+ et de faire preuve d’ouverture envers la diversité sexuelle et de genre.

Pendant une discussion qui portait sur l’homosexualité et l’adoption dans un cours de morale, Jean-Philippe, mon fils aîné, avait pris la parole devant la classe : « Papa est homosexuel et il nous élève aussi bien qu’un père hétérosexuel. » […] Un jour, à la billetterie d’un endroit qu’on voulait visiter, on a demandé le tarif familial. La jeune fille à la caisse a dit : « Non, vous n’êtes pas une famille. » Je me souviens encore que Justine, qui était toute petite, a répondu : « On n’est pas une famille habituelle, mais on est une famille quand même! » 

Réjean Hébert, 59 ans, homosexuel

En secondaire 5, je ne disais plus rien à personne sur mon orientation sexuelle. C’était trop mêlant. Dans les partys, j’embrassais parfois des filles, d’autres fois des gars. […] Le problème, c’est que la bisexualité est souvent perçue comme un trip ou une obsession, et non comme une orientation sexuelle. […] Il n’y a pas de modèle non plus. […] Je connais plein de filles qui se considéraient lesbiennes quand elles étaient avec une fille, et qui se disent maintenant hétéros parce qu’elles sont avec un gars. La bisexualité est le plus grand de tous les placards! 

Anne B-Godbout, 25 ans, bisexuelle et bénévole au GRIS

Quand j'ai dit à ma mère que je changerais mon nom, en plus de lui dire que j'étais une personne trans, ça a quand même été une des épreuves les plus difficiles de ma vie, après celle d'avoir moi-même à comprendre que j'étais une personne trans. Je ne voulais pas qu'elle le voit comme un rejet de ce qu'elle m'avait donné à la naissance.

Sam Lajeunesse, 37 ans, personne trans et bénévole au GRIS

Plus on normalise l’homosexualité et plus on en parle, moins il y a de discrimination. Et moins on en fait un secret, moins les gens ont à se cacher, plus ça pourra se normaliser.

David Testo, 33 ans, gai

Certains témoignages sont tirés du livre de PILON, Robert. Modèles recherchés : l’homosexualité et la bisexualité racontées autrement. Canada. Guy Saint-Jean Éditeur, 2015, 224 pages.

Joindre le Bureau de lutte contre l’homophobie et la transphobie

Dernière mise à jour : 19 décembre 2023

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