Édito de la déléguée générale du Québec à Paris et représentante personnelle du premier ministre pour la Francophonie, Michèle Boisvert.

Le constat est unanime et sans appel, l’urgence climatique nous oblige à prioriser les énergies renouvelables dans la relance de nos économies. Gouvernements, entreprises et consommateurs sont tous concernés. Une urgence amplifiée par les enjeux énergétiques qu’entraîne la guerre en Ukraine.

Pour assurer un développement qu’il veut durable, le Québec s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 37,5 % par rapport au niveau de 1990 et à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Il s’est doté d’une politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques. Il a mis fin à l'exploration pétrolière et gazière sur son territoire et a rejoint la coalition internationale Beyond Oil and Gas Coalition (BOGA) afin d'accélérer l'abandon de l'extraction de combustibles fossiles.

Pour développer une économie verte, Il mise sur sa production d’électricité provenant à plus de 99,8 % de sources renouvelables, majoritairement de l’hydroélectricité parmi les plus sobres en carbone dans le monde.

Le Québec bénéficie aussi d’un sous-sol riche en minéraux stratégiques, comme le lithium, le nickel, le graphite ou le cobalt, composantes essentielles à la fabrication des batteries. Une filière qu’il compte développer grâce à un plan de production, de transformation et de recyclage de ces minéraux rares.

Le Québec encourage une économie circulaire favorisant la mobilité durable, l’efficacité énergétique, le développement des technologies propres et des bioénergies, la gestion des matières résiduelles et la protection des milieux naturels et de la biodiversité.

Le projet de relance du Québec, c’est l’électrification de son économie.

Michèle Boisvert

Dernière mise à jour : 12 octobre 2022