QUÉBEC, le 21 avril 2023 /CNW/ - Depuis le décès de la jeune Mariia Legenkovska, des citoyens et des citoyennes de partout au Québec se mobilisent et réclament un plan d'action ambitieux pour mettre fin à l'insécurité routière en zone scolaire. Les trois partis d'opposition joignent aujourd'hui leurs voix aux parents inquiets et réclament plus d'actions de la part du gouvernement.

Pour Jean-François Gagné, père et initiateur du mouvement, les sommes se font toujours attendre: « Dans le dernier budget, aucune somme n'était destinée à cet enjeu! C'est pourquoi nous réclamons au gouvernement de François Legault, de concert avec les trois partis d'opposition et avec le dépôt de dizaines de résolutions municipales et de MRC, que la sécurité routière sur le trajet scolaire soit priorisée. »

« Il faut que des gestes concrets soient posés rapidement pour s'assurer qu'on ne vive pas de nouveau drame comme celui de la petite Mariia mais également, d'Anaïs, de Jules et de tous les autres enfants qui vivent de l'insécurité routière au quotidien ou s'empêchent d'utiliser les transports actifs pour se rendre à l'école. » a ajouté Anne-Julie Rhéaume, maman et citoyenne de Québec.

Etienne Grandmont, porte-parole solidaire en matière de Transports et Mobilité durable, a interpellé la ministre Guilbault:  « Ce n'est pas normal, en 2023, de se mettre en danger pour aller à l'école. Il faut améliorer les aménagements, les trottoirs, les pistes cyclables, et les rues autour des écoles. Mais en attendant, il faut qu'on pose des gestes maintenant: est-ce que la ministre peut s'engager à dégager des sommes pour placer des radars devant les toutes les écoles en demandent?»

Pour le porte-parole de l'opposition officielle en matière de transports et de mobilité durable, André A. Morin: « Il n'y a rien de plus important que nos enfants alors je comprends les vives inquiétudes des parents. Le gouvernement doit émettre des propositions claires, telles que l'ajout de radars photo près des zones scolaires. Il en va de la sécurité des enfants! ».

Méganne Perry-Mélançon, porte-parole du Parti Québécois, conclut: « La sécurisation des zones scolaires ne doit pas être optionnelle: c'est essentiel. Nos jeunes doivent pouvoir se rendre à l'école en toute quiétude, sans insécurité routière. On demande au gouvernement de faire preuve de leadership: les belles paroles doivent cesser, les enfants et les parents méritent des actions concrètes, et ce rapidement. »

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Dernière mise à jour : 21 avril 2023