QUÉBEC, le 9 mai 2024 /CNW/ - Une séance de travail se tiendra cet après-midi concernant la pétition, portée par la porte-parole de l'opposition officielle pour la protection de la jeunesse, Brigitte B. Garceau, et comptant 1717 signataires, réclamant la création d'un comité multidisciplinaire indépendant de la Direction de la protection de la jeunesse (CMI-DPJ) sur l'encadrement des interventions qui seront faites auprès des enfants témoins de violence conjugale.

La pétition de la députée libérale de Robert-Baldwin souligne qu'environ la moitié des personnes victimes de violence vivant avec des enfants déclarent que ceux-ci ont été témoins de la violence subie de la part de leur partenaire selon l'INSPQ. Ces enfants peuvent en rester marqués pour la vie et c'est pourquoi la pétition demande qu'un CMI-DPJ soit mis sur pied afin d'établir des mesures pour mieux les protéger.

La pétition prévoit également que le CMI-DPJ assurerait la mise en œuvre de certains rapports sur le sujet, notamment, le Rapport Laurent et le Rapport Rebâtir la confiance. L'opposition libérale espère que la CAQ croira en la pertinence de la création d'un tel comité.

« La pétition demande que l'on se dote collectivement d'un outil supplémentaire pour assurer le bien-être des enfants qui ont été confrontés à la violence. Comment peut-on rejeter l'idée d'ajouter ce comité indépendant pour assurer une meilleure protection de nos enfants? Il faut que la CAQ accepte notre demande d'étudier la proposition mise de l'avant dans la pétition. »

- Brigitte B. Garceau, députée de Robert-Baldwin et porte-parole de l'opposition officielle pour la protection de la jeunesse

« Le visage de la violence conjugale, en 2024, touche toutes sortes de femmes professionnelles et leurs enfants au Québec. Nous voulons avec bienveillance aider le système de protection de la jeunesse à mieux comprendre la réalité complexe de la violence conjugale post séparation et la distinguer du conflit sévère de séparation. La formation des intervenants de la DPJ, bien qu'essentielle, n'est pas suffisante pour faire de nos intervenants des experts. Nous remercions notre gouvernent pour les modifications législatives, mais nous maintenons que le problème n'en est pas un de la loi, mais d'analyse erronée, d'où la nécessité d'un CMI-DPJ, un comité multidisciplinaire indépendant de la DPJ pour épauler celle-ci. »

- Dre Marianne Khalil, pharmacienne, instigatrice de la pétition et appuyant le Mouvement des familles victimes de violence conjugale post séparation

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Dernière mise à jour : 9 mai 2024