QUÉBEC, le 26 mars 2024 /CNW/ - Alors qu'un mouvement de grève étudiante s'organise, cette semaine, Madwa-Nika Cadet, porte-parole de l'opposition officielle pour la jeunesse, a présenté une motion demandant au gouvernement caquiste de dévoiler un échéancier, d'ici la fin de la session parlementaire, pour la mise en œuvre de la rémunération des stages dans le secteur public.

Madwa-Nika Cadet, porte-parole de l'opposition officielle pour la jeunesse

Crédit photo: Maxime Rioux (Groupe CNW/Aile parlementaire du Parti libéral du Québec)

La députée libérale de Bourassa-Sauvé déplore l'inertie de la CAQ qui tarde toujours à remédier à la situation malgré le fait qu'elle ait appuyé une motion allant en ce sens en octobre 2023. Elle rappelle également les propos de la ministre de l'Enseignement supérieur qui avait aussi déclaré, lors d'une entrevue, que les étudiants en stage méritaient d'être rémunérés. Depuis ces deux événements, les étudiants attendent toujours.

Enfin, Mme Cadet s'est dite préoccupée par le fait que les métiers touchés par la non-rémunération des stages soient majoritairement à prédominance féminine. L'élément est d'ailleurs mentionné dans le libellé de la motion libérale.

« Bien que tous les élus à l'Assemblée nationale aient voté en faveur de la mise en place rapide de la rémunération des stages dans le secteur public, l'automne dernier, la CAQ se traîne les pieds dans le dossier et ne démontre aucune intention de répondre aux demandes des étudiants qui se préparent à un mouvement de grève. J'espère de tout cœur que le gouvernement caquiste répondra enfin à leurs revendications tout à fait justifiées. »

-Madwa-Nika Cadet, porte-parole de l'opposition officielle pour la jeunesse et députée de Bourassa-Sauvé

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Dernière mise à jour : 26 mars 2024