QUÉBEC, le 1er févr. 2024 /CNW/ - Les données récentes de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) sur les hausses de loyers et les taux d'occupation au Québec révèlent une situation préoccupante à travers la province. Les chiffres indiquent une détérioration généralisée de la crise du logement, avec une hausse significative des loyers et des taux d'occupation.

Virginie Dufour, porte-parole libérale en matière d'habitation, exprime ses inquiétudes concernant cette situation : "L'absence de plan de la ministre de l'Habitation pour contrer la crise du logement et le constat que trop peu de logements sociaux ont été construits sous la CAQ sont des signes alarmants. L'accessibilité à un prix abordable est en chute libre, et avec les mises en chantier qui reculent, le Québec affiche le pire bilan du Canada. Depuis l'arrivée de la CAQ en 2018, la situation ne fait que se détériorer, et le projet de loi 31, qui tarde à être adopté, ne fera qu'accentuer la précarité des locataires en refusant de mieux protéger les aînés des évictions et en éliminant la cession de bail. Nous vivons la pire crise depuis 40 ans pour les locataires, et il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour inverser cette tendance."

Les dernières données du Rapport sur le marché locatif de 2024 de la SCHL révèlent une augmentation moyenne des loyers de 7,35 % en 2023 pour l'ensemble du Québec. Cette augmentation dépasse largement le taux d'inflation sur la même période, créant ainsi une pression financière supplémentaire sur les ménages locataires.

Les hausses de loyer les plus significatives ne se limitent pas aux grands centres urbains. Des villes telles que Granby, Rawdon, Salaberry-de-Valleyfield, Gaspé, Shawinigan, Dolbeau-Mistassini, Rivière-du-Loup et Val d'Or ont toutes enregistré des augmentations importantes, dépassant souvent les 10 %.

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Dernière mise à jour : 1er février 2024