QUÉBEC, le 9 mars 2023 /CNW/ - Le gouvernement du Québec annonce son intention de désigner huit nouveaux habitats floristiques, ce qui permettra de protéger des territoires d'intérêt pour les espèces menacées ou vulnérables de notre flore qu'on retrouve dans différentes régions du Québec, par l'entremise du Règlement sur les espèces floristiques menacées ou vulnérables et leurs habitats.

C'est ce qu'a annoncé Mme Agnès Grondin, députée d'Argenteuil et adjointe parlementaire, volets protection de l'eau et biodiversité, au nom du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette, en marge du Sommet de la biodiversité pour les municipalités, qui se tient aujourd'hui à Laval. Ces changements découlent de consultations réalisées auprès des communautés autochtones concernées ainsi que des ministères et organismes assujettis à la Loi sur les espèces menacées et vulnérables.

Principalement, le règlement serait modifié afin :

  • De désigner huit nouveaux habitats floristiques qui abritent au moins une espèce floristique désignée menacée ou vulnérable, dont :
    • Cinq sont localisés sur des terres du domaine hydrique de l'État, dans le tronçon de l'estuaire d'eau douce du Saint-Laurent situé entre les municipalités de Batiscan et de Saint-Jean-Port-Joli. Ils permettraient de protéger deux espèces endémiques : l'ériocaulon de Parker, une plante herbacée, et le gentianopsis de Victorin, une plante à fleurs bleues qu'on trouve nulle part ailleurs dans le monde;
    • Deux autres habitats situés dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue, soit les secteurs de Joannès à Rouyn-Noranda et du lac Berry, qui abritent tous deux la mimule de James, une plante à fleurs jaunes, unique à ce secteur nordique du Québec;
    • Un alvar de la région de l'Outaouais serait également protégé. Ses plateformes rocheuses calcaires sont l'habitat du géranium de la Caroline, une plante à fleurs mauves qui se trouve à deux endroits dans le sud du Québec, où les pressions exercées sur la flore par les activités humaines sont particulièrement fortes.

Ces changements s'inscrivent dans la foulée de l'engagement du gouvernement du Québec de réviser régulièrement sa réglementation, notamment pour tenir compte des préoccupations des milieux concernés, et ce, tout en respectant les plus hauts standards environnementaux. Ils font d'ailleurs partie d'un omnibus réglementaire, qui vise à simplifier le corpus réglementaire et à optimiser son application, tout en accentuant les mesures de protection de l'environnement pour les activités les plus à risque.

Citations :

« Le gouvernement du Québec a à cœur de protéger l'environnement et les espèces menacées ou vulnérables qui vivent sur le territoire québécois. Nous sommes également fiers de l'important travail de concertation réalisé avec les communautés autochtones, notamment, pour arriver à ces propositions de modifications réglementaires. Avec celles-ci, le gouvernement fait un grand pas pour la protection des espèces et de leurs habitats. »

Benoit Charette, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

« Lors de la COP-15 tenue en décembre dernier à Montréal, le gouvernement du Québec a pris des engagements pour protéger la biodiversité sur son territoire. En effet, la protection de nos espèces menacées ou vulnérables est primordiale pour le bon fonctionnement de nos écosystèmes. Il s'agit d'une priorité. Aujourd'hui, nous démontrons que nous tenons parole en poursuivant les efforts de protection dans le secteur floristique, et que nous sommes à l'écoute des demandes du milieu et des communautés impliquées. »

Agnès Grondin, adjointe parlementaire du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (volets protection de l'eau et biodiversité)

Faits saillants :

  • Selon la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables, un habitat floristique est un territoire protégé qui abrite au moins une espèce floristique désignée menacée ou vulnérable.
  • L'article 17 de cette loi précise que toute activité susceptible de modifier les caractéristiques biophysiques propres aux habitats floristiques est interdite. Le ministre peut cependant autoriser la réalisation d'une activité requise à des fins éducatives, scientifiques ou de gestion ou une activité qui modifie l'habitat d'une espèce floristique menacée ou vulnérable.
  • Toute personne ou organisation est invitée à émettre des commentaires au sujet des modifications apportées au règlement et à une vingtaine d'autres d'ici le 8 avril prochain.

Liens connexes :

  • Pour prendre connaissance des principaux changements apportés au régime transitoire et aux autres règlements visés par l'omnibus réglementaire ou pour participer à la consultation publique, consultez le site Web du Ministère Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..
  • Pour en savoir plus sur les habitats floristiques Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

 

Source :

 

Mélina Jalbert
Attachée de presse
Cabinet du ministre de l'Environnement,
de la Lutte contre les changements climatiques,
de la Faune et des Parcs
et ministre responsable
de la région des Laurentides
Tél. : 418 803-2351


Information :

 

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Dernière mise à jour : 9 mars 2023