En 2022, force est de constater que le DPCP a été présent plus que jamais dans la sphère publique. Au cours de la dernière année, en répondant présent même aux demandes d’entrevues les plus difficiles, l’institution et le personnel qui le représentent ont eu davantage l’occasion d’expliquer leur rôle, leurs enjeux, mais aussi leurs réussites.

Ces différentes initiatives ont aussi été l’occasion de mieux expliquer le processus judiciaire et l’importance que le DPCP accorde au soutien des personnes victimes d’un crime dans ce processus. Nous croyons que cela contribue à une meilleure compréhension du rôle de l’institution et de ses procureurs, et ultimement à rehausser la confiance du public.

Pour terminer cette année 2022, voici quelques faits saillants ayant contribué à démystifier le travail du DPCP et de ses procureurs, qui se consacrent quotidiennement à protéger la société.

Dans les médias

Le directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Patrick Michel, et plusieurs procureurs aux poursuites criminelles et pénales, ont accordé de nombreuses entrevues pour réagir à certains verdicts, pour discuter de dossiers importants ainsi que de divers enjeux en lien avec le système judiciaire.

Janvier

« Les crimes par armes à feu sont un fléau. »

C’est le constat que fait la juge Hélène Di Salvo dans une décision qualifiée de sévère et saluée par Me Steve Baribeau, citée dans un article de La Presse Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. portant sur le jugement de Hensley Jean, membre d'un gang de rue reconnu coupable de tentative de meurtre.

« Avec tout le climat de violence armée à Montréal, dont toute la population est témoin depuis plusieurs mois, et avec un crime aussi odieux commis avec un mépris épouvantable pour la vie humaine, ce jugement lance un message au public en général et aux victimes que l’on peut encore avoir confiance en les tribunaux » - Me Steve Baribeau, procureur.

Février

La pandémie perdure, et on constate une recrudescence de fabrication et d’utilisation de faux passeports vaccinaux. Le directeur diffuse une instruction à ce sujet : « Les infractions commises en lien avec la fabrication ou l’utilisation d’un faux passeport vaccinal ne devraient pas faire l’objet d’un traitement non judiciaire ni d’une mesure de rechange ».

Mars

Par sa participation aux documentaires Arrêt Jordan : la cicatrice Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. et Face aux monstres : l’origine des Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., Me Michel met en lumière les efforts quotidiens déployés par le personnel du DPCP.

Pour souligner notre 15e anniversaire, de nombreux contenus sont publiés dans les médias sociaux Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. et une rétrospective de l’institution parait dans Québec.ca.

À l’occasion de la Semaine nationale de la lutte contre l’exploitation sexuelle des mineurs, le DPCP lance une série de balados Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.. Elle permet de mieux comprendre ce phénomène préoccupant et de sensibiliser les parents à ce fléau, grâce aux témoignages de procureures du DPCP, d’une enquêteuse de la Sûreté du Québec et d’un intervenant du Centre canadien de protection de l’enfance.

Avril

Me Pierre-Olivier Bolduc réagit à la condamnation d’Alexandre Woitiuk Bessette Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement une adolescente de 15 ans en fugue. Un « message clair » est alors lancé aux clients de services sexuels de mineurs, analyse-t-il.

Me Amélie Rivard s’entretient avec Isabelle Richer Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. concernant un verdict de culpabilité dans le dossier d’une éducatrice spécialisée qui a agressé sexuellement son élève. 

Me Pierre-Alexandre Bernard commente Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. la peine de 16 ans de pénitencier donnée à Éric Légaré, un chauffard qui a décimé une famille sur l’autoroute Dufferin-Montmorency, à Québec.

Mai

Me Matthieu Rochette s’entretient avec Paul Arcand Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. sur la peine rendue dans le dossier d’un homme ayant écopé d’une peine exemplaire de 20 ans pour avoir brûlé vive son ex-conjointe.

Juin

Me Rachelle Pitre échange avec Isabelle Richer Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. sur les verdicts de culpabilité rendus dans 2 dossiers de crimes à caractère sexuel. Même si les témoignages des personnes victimes étaient « loin d’être parfaits », elles ont tout de même été crues par le tribunal, tient-elle à souligner.

Toujours à l’émission Isabelle Richer, Me Isabelle Charles démystifie une facette de la violence conjugale Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., plus précisément l’étranglement qui ne cause pas la mort dans un tel contexte.

Elle a rappelé que lorsque l’acte est commis à l’égard d’un partenaire intime, il est considéré comme un facteur aggravant et sera pris en considération lors de la détermination de la peine.

Juillet

Me Patrick Michel réagit à la publication d’un rapport du coroner dont certains constats reposent « sur des erreurs factuelles et juridiques ainsi que sur une compréhension erronée de nos directives ». Le DPCP émet un communiqué​ Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. et rend publique la lettre transmise à la coroner en chef Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.. Celle-ci ordonne une enquête publique concernant ce dossier.

Le Québec réagit très fortement à l’absolution conditionnelle accordée par le tribunal à Simon Houle, reconnu coupable d’une agression sexuelle. Le DPCP communique rapidement à la population son intention de s’adresser à la Cour d’appel du Québec afin notamment de maintenir la confiance du public envers le système judiciaire.

Septembre

Me Marie-Ève Paquet s’entretient avec Paul Arcand Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. sur la peine imposée à un accusé pour des crimes commis dans un contexte de violence conjugale.

Elle en profite pour rappeler que les personnes victimes peuvent compter sur l’appui des procureurs pour assurer leur sécurité.

À la mi-septembre, le DPCP diffuse une publication dans ses médias sociaux Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. pour rappeler que le fait de menacer des élus ou des candidats à l’élection peut constituer une infraction criminelle.

De nombreux médias manifestent leur intérêt pour obtenir plus d’informations à ce sujet, dont Paul Arcand qui s’entretient avec Me Patrick Michel Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., et Jean-François Guérin qui reçoit Me Audrey Roy-Cloutier, porte-parole du DPCP Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. à l’émission « Dossiers en cours ».

Octobre

Me Claudia Ossio s’entretient avec Paul Arcand Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. pour discuter de la peine imposée à une enseignante déclarée coupable d’abus sexuels sur un élève âgé de 8 ans.

Me Ossio affirme que les peines sont « plus importantes » lorsqu’il est question de crimes commis contre des enfants et souligne que les derniers enseignements de la Cour suprême, dont l’arrêt Friesen, ont été mis de l’avant par le juge lors de la détermination de la peine.

Novembre

Les délais judiciaires font l’objet de plusieurs reportages. Me Patrick Michel, directeur, accorde une entrevue à La Presse Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. ainsi qu’à Paul Arcand Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.. Me Sophie Lamarre, directrice adjointe, est invitée à l’émission Midi info Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. pour faire le point sur cet enjeu auquel le DPCP est confronté. 

Me Rachelle Pitre participe à l’émission Le Bilan Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. pour parler de l’importance de dénoncer, notamment en matière de violence sexuelle. Selon elle, la condamnation de l'ex-député Harold Lebel, comme celle de bien d’autres accusés, « va sûrement amener d’autres victimes à cheminer vers une dénonciation ».

Plusieurs procureurs sont invités à l’émission d’Isabelle Richer, dont Me Jérôme Laflamme Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. qui explique les facteurs qui, selon lui, font que le nombre de dénonciations en matière de violence sexuelle est en augmentation. Me Geneviève Beaudin Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. parle d’une décision rendue par la Cour suprême concernant la validation d’une technique utilisée en ligne par les policiers dans les enquêtes ciblant des suspects de leurre d’enfants et d’infractions connexes.

À l’émission JE Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (19 mins), Me Annabelle Sheppard, procureure au Bureau de Montréal, explique au journaliste Félix Séguin la notion de consentement.

Décembre

La sextorsion est un type de violence sexuelle qui fait chaque année plusieurs victimes. La porte-parole du DPCP, Me Audrey Roy-Cloutier, souligne à l’émission JE Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (11 mins) les efforts faits afin d’endiguer ce fléau.

« On veut que les décisions qui sont rendues et les peines qui sont imposées envoient le message clair que ces comportements sont répréhensibles, seront sanctionnés sévèrement, seront punis. [Ce sont] vraiment des crimes qui ont des conséquences réelles, pour les victimes. »

Dans l’épisode suivant de JE Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (11 mins), Me Amélie Rivard parle des infractions de communications indécentes et de communications harcelantes.

Sur le Web

En collaboration avec le ministère de la Justice du Québec, le DPCP a lancé la section Accompagnement des personnes victimes d’un crime. On y trouve de l’aide et des ressources pour les personnes victimes, pour les intervenants qui les soutiennent et pour leurs proches.

Nous avons aussi terminé le transfert de tous nos contenus Web sur Québec.ca.

Dans les médias sociaux

Le DPCP a profité de sa présence sur les médias sociaux pour poursuivre son objectif d’améliorer les connaissances des citoyens relativement au système judiciaire québécois. Il a d’ailleurs lancé son compte TikTok en mai pour rejoindre un plus large public, notamment les 18-23 ans.

Une attention particulière a été portée aux personnes victimes et aux témoins d’infractions criminelles. L’institution a diffusé du contenu à leur attention afin de démystifier le processus judiciaire et de faire connaître les ressources qui leur sont offertes.

En 2022, le DPCP a poursuivi ses publications récurrentes en diffusant :

En plus de ces capsules informatives, nous avons conçu et diffusé plusieurs séries de publication :

Enfin, certaines publications se sont démarquées puisqu’elles ont été vues par un très grand nombre de personnes :

Événements

Du 1er au 4 février, le DPCP tient un colloque portant sur la violence sexuelle. Cet événement rassemble plus de 750 policiers et procureurs et permet de sensibiliser et de renseigner les participants sur diverses facettes de ce type de criminalité.

Le Bureau des affaires de la jeunesse fête son 10e anniversaire le 1er février. En 10 ans, plusieurs projets porteurs ont vu le jour pour sensibiliser et informer les jeunes sur le système de justice.

En mai, c’est au tour du Bureau des affaires pénales de souligner ses 10 ans. Un moment privilégié pour revenir sur les jalons importants qui ont marqué cette décennie, et mettre de l’avant le travail quotidien de ses procureurs.

Dans le blogue

Nous avons rédigé et mis en ligne plus de 20 articles, dont :

Joyeuses fêtes et bonne année 2023!

Dernière mise à jour : 21 décembre 2022