Le rôle du cheval en agriculture a beaucoup évolué. Il était autrefois utilisé comme bête de travail sur la ferme. On tirait notamment profit de sa force physique pour déplacer la machinerie agricole.

De nos jours, le cheval est surtout élevé pour le loisir et la compétition sportive. La majorité des chevaux détenus par les exploitations agricoles sont des chevaux de selle pour l’équitation et la randonnée.

Le Québec compte 2 959 entreprises agricoles hébergeant des chevaux. Près de 60 % d’entre elles possèdent trois chevaux ou moins.

Secteur équin au Québec en chiffres

Voici un portrait statistique de l'industrie équine au Québec (données de 2021) : 

  • Nombre d’éleveurs équins : 418 entreprises
  • Nombre de poulains produits : 1 692 individus
  • Ventes totales annuelles à la ferme : 9 millions $
  • Nombre de chevaux enregistrés : 16 012 individus.

Parmi les chevaux enregistrés au Québec, on compte 11 351 chevaux de selle, 2 265 chevaux de trait, 704 chevaux de course et 1 692 poulains de moins de 2 ans.

Les éleveurs équins produisent des poulains qui assurent le renouvellement du cheptel québécois. Contrairement à d’autres secteurs agricoles, la production n’est pas régulière d’une année à l’autre. Cela s’explique entre autres par la fluctuation de la demande et par les 345 jours que dure la gestation des juments.

Répartition des éleveurs équins au Québec

Les éleveurs équins se trouvent principalement en Montérégie (23 %), en Chaudière-Appalaches (13 %), en Estrie (10 %), dans Lanaudière (10 %) et dans les Laurentides (9 %).

Chevaux de race pure

Il existe de nombreuses associations d’éleveurs et de propriétaires de chevaux de race pure au Québec. Ces éleveurs se regroupent selon leur race préférée : arabe, appaloosa, belge, canadien, clydesdale, percheron, quarter-horse et standardbred, pour ne nommer que celles-là.

Il existe une race patrimoniale au Québec : le cheval canadien. Officiellement reconnue et classée en 1999, elle est la seule race équine développée au Québec et au Canada. Le cheval canadien est apprécié pour sa polyvalence, son endurance et sa docilité. Il sert aussi bien de cheval de selle que de cheval d’attelage.

Viande chevaline

La viande chevaline est en vente dans les supermarchés du Québec. On la trouve surtout sous forme de viande hachée, de steak ou de viande à fondue. Comme les différentes viandes rouges, elle est également offerte en une variété d’autres coupes. La viande chevaline provient habituellement de l’abattage de chevaux dits de réforme, c’est-à-dire de chevaux qui arrivent en fin de vie ou qui souffrent de blessures graves.

Exportations et importations

Les chevaux sont principalement exportés vers les États-Unis pour une utilisation dans les disciplines sportives. La valeur totale des exportations s’élève à 3,3 millions $, dont 19 % en chevaux de race pure destinés à la reproduction.

D’autre part, les importations québécoises de chevaux s’élèvent à 3,9 millions $, dont seulement 5,8 % en chevaux reproducteurs.

Le Québec est la deuxième province exportatrice de viande chevaline, après l’Alberta. Entre 2018 et 2021, la valeur des exportations québécoises est passée de 14,1 millions $ à 2,3 millions $. Cela s’explique par la réduction des abattages de chevaux au Québec pendant la pandémie de COVID-19 et par le ralentissement du trafic frontalier qui a affecté les exportations.  

Principales destinations des exportations de viande chevaline

Le Québec exporte principalement la viande chevaline au Japon, ce qui représente 85 % de la quantité totale des exportation et 91 % de leur valeur. Les exportations aux États-Unis représentent 8 % de la quantité totale des exportation et 1 % de leur valeur. Les exportations France représentent 5 % de la quantité totale des exportation et 5 % de leur valeur.

Toutefois, la viande achetée par le Japon est constituée de pièces plus nobles et de haute qualité dont le prix est plus élevé. C’est pourquoi le marché japonais engendre plus de 90 % des revenus d’exportation, soit 2,1 millions $

Bien-être animal

L’organisme Cheval Québec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. est responsable du programme Équi-Qualité, reconnu par le gouvernement. Cette certification identifie, entre autres, les écuries et les fermes d’élevage qui respectent le code d’éthique de l’organisme. 

De plus, les éleveurs et les propriétaires de chevaux doivent se conformer aux exigences du Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage (CNSAE), peu importe leur secteur d’activité. Le Code de pratiques pour le soin et la manipulation des équidés Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. du CNSAE a été mis à jour en 2013.

Alimentation et santé des chevaux

L’alimentation des chevaux doit être d’excellente qualité pour produire des animaux en bonne santé. Elle est principalement constituée de fourrages avec divers types de foin, d’ensilage d’herbe ou de pâturage. Les fourrages sont complémentés par des suppléments commerciaux et des céréales.

Le Québec est un important producteur de fourrages de qualité pour les secteurs équins québécois et nord-américain.

Soutien aux producteurs agricoles

Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation met plusieurs programmes d’aide financière Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. à la disposition des producteurs agricoles et des transformateurs. Il est possible d’obtenir des conseils ou de l’information en consultant un conseiller régional.

Dernière mise à jour : 15 avril 2024

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