Si vous soupçonnez un empoisonnement d’abeilles par des pesticides, communiquez avec un vétérinaire ou un inspecteur du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ).
Communiquez avec la centrale de signalement :
En vue d’une visite du rucher par le MAPAQ, vous devez prendre des échantillons et documenter le problème.
Comment prélever des échantillons de qualité
Vous devez prélever dès que possible deux échantillons d'abeilles. Déposez-les dans un pot de verre propre ou bien dans une feuille de papier d'aluminium que vous glisserez dans un sac de type Ziploc. Évitez de placer les abeilles en contact direct avec du plastique puisque celui-ci peut absorber les pesticides. Les échantillons doivent être conservés dans deux contenants différents, bien identifiés.
Assurez-vous de ne pas porter de crème solaire et, idéalement, de mettre des gants de nitrile neufs pour récolter chaque échantillon. Veillez également à bien nettoyer les outils que vous utilisez pour prélever les abeilles entre chaque échantillon.
Échantillon 1 : dans le rucher affecté, prélevez 50 à 500 abeilles mourantes ou mortes récemment. Choisissez des abeilles situées sur le plancher de la ruche, qui ont été moins exposées au soleil et à la pluie.
Échantillon 2 : dans un rucher différent et non affecté, sélectionnez 500 abeilles vivantes et saines. Pratiquez l’euthanasie par asphyxie ou par congélation pour cet échantillon.
Sur les contenants, inscrivez :
- le jour et l’heure de la prise d’échantillon;
- l’identification de la ruche ou du rucher;
- le nom de l’apiculteur;
- une description du contenu (rucher affecté ou rucher sain).
Assurez-vous de garder les échantillons au frais et à l’abri de la lumière en tout temps (transport sur glace dans une boîte fermée). Une fois que les échantillons sont prélevés, il est important de les congeler le plus rapidement possible.
Comment documenter l’empoisonnement par des pesticides
Prenez des photos ou des vidéos montrant les anomalies dans le rucher. Notez également les renseignements suivants :
- date de l’incident et conditions météo;
- signes cliniques observés;
- nombre de ruchers ou de ruches touchés;
- quantité d’abeilles mortes;
- problème aigu ou persistant;
- semences enrobées ou arrosage des champs à proximité;
- autres ruchers atteints à proximité;
- produits antiparasitaires appliqués;
- types de cultures des champs voisins.
Dernière mise à jour : 8 janvier 2024
