Les composantes culturelles du territoire sont le paysage, le patrimoine culturel, l’architecture et l’espace public et l’art public.
Dans cette page :
Le paysage
Le paysage est souvent défini comme un territoire perçu par une collectivité dont le caractère résulte de l’interrelation de facteurs naturels ou humains. C’est pourquoi il présente un intérêt public. La démarche d’aménagement culturel du territoire permet d’appuyer les collectivités quant au devenir souhaité de leurs paysages.
Le patrimoine culturel
Le patrimoine culturel est un ensemble d’éléments que la collectivité souhaite préserver, mettre en valeur, réinterpréter et léguer. Le patrimoine culturel donne aux lieux son caractère unique et distinctif. Il révèle l’identité des milieux et est un vecteur de fierté pour les collectivités.
L’architecture et l’espace public
L’architecture désigne l’art de concevoir, de transformer et de construire les bâtiments et de les intégrer à leur environnement. En tant qu’expression de la culture, l’architecture façonne les milieux de vie, contribue à leur équilibre, à leur caractère, à leur attractivité, à leur vitalité et à leur prospérité. Elle renforce l’identité et constitue une valeur ajoutée pour la société.
L’espace public influence directement les modes de vie, les usages et l’appropriation du territoire. Grâce au design urbain, les milieux ont l’occasion d’ancrer l’espace public dans les caractéristiques du territoire pour refléter et mettre en valeur la culture du lieu.
L’art public
L’art public contribue à donner du sens au territoire et à faciliter son appropriation. Que l’œuvre d’art public souligne l’identité ou l’histoire du lieu ou qu’elle marque une rupture ou un décalage avec « l’existant », elle participe à créer notre cadre de vie. Permanente ou éphémère, elle est appelée à animer le lieu et en faire une destination.
Au Québec, les projets de construction, d’agrandissement ou de réaménagement (comprenant un changement de vocation du lieu) de plus de 150 000 $ profitant d’une subvention gouvernementale doivent réserver environ 1 % du coût total de leur projet à l’intégration d’une œuvre d’art.
