Violence faite aux femmes

La violence faite aux femmes peut s’exprimer par un traitement différent basé sur des stéréotypes liés au sexe et par le contrôle subtil de la vie, du corps et de la sexualité des femmes. 

Cette violence découle des rapports de force historiquement inégaux entre les femmes et les hommes. Elle représente un problème qui concerne l’ensemble de la population puisqu’elle constitue une atteinte aux droits et libertés de la personne.  

La violence faite aux femmes peut se manifester de différentes manières. Les plus connues sont la violence conjugale, l’agression sexuelle, l’exploitation sexuelle et les féminicides, mais la violence faite aux femmes, c’est aussi :

  • le harcèlement sexuel en milieu de travail; 
  • les violences basées sur l’honneur; 
  • les mutilations génitales et l’excision; 
  • la coercition reproductive; 
  • les propos et les attaques antiféministes; 
  • les blagues sexistes; 
  • le harcèlement de rue; 
  • l’hostilité en ligne; 
  • etc. 

Les stéréotypes sexuels et sexistes contribuent à maintenir la violence genrée puisqu’ils :

  • entraînent des jugements ou des attentes qui diffèrent en fonction du sexe d’une personne;
  • influencent les liens et les relations entre les femmes et les hommes;
  • favorisent le maintien des rapports de pouvoir inégaux entre les sexes.

La lutte contre les stéréotypes sexuels et sexistes ainsi que la promotion des rapports égalitaires constituent un premier pas vers l’atteinte de l’égalité de fait entre les femmes et les hommes. Les rapports égalitaires permettent de prévenir la violence faite aux femmes. 

Au Québec, les filles et les femmes représentent la majorité des victimes de violence conjugale, de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle et d’exploitation sexuelle. Selon les données déclarées en 2019 par les corps de police au Québec, les femmes représenteraient :

  • 76 % des victimes de violence en contexte conjugal; 
  • 88 % des victimes d’agression sexuelle; 
  • 95 % des victimes de crimes relatifs au proxénétisme et à la traite de personnes.  

Certaines personnes se trouvent dans des contextes de vulnérabilité accrue par rapport à la violence faite aux femmes. On pense entre autres aux personnes issues de la diversité sexuelle et de genre, aux aînées, aux femmes immigrantes ou racisées, autochtones et en situation de pauvreté ou de handicap. 

La violence, peu importe sa forme, constitue un obstacle à la pleine participation sociale des victimes. Elle occasionne entre autres :

  • des blessures physiques; 
  • des troubles anxieux; 
  • des problèmes de concentration; 
  • une faible estime de soi; 
  • une perte de confiance envers les autres; 
  • de la précarité financière; 
  • des problèmes de dépendance; 
  • des idées suicidaires. 

Elle engendre également des conséquences sociales et économiques qui se répercutent sur l’ensemble de la société, par exemple :

  • de l’absentéisme et une baisse de productivité au travail; 
  • des demandes accrues de soins de santé physique et psychologique et de services sociaux; 
  • des demandes de services policiers, judiciaires et carcéraux. 

Grâce à différentes actions (sensibilisation, formation, intervention, accompagnement, recherche), on assure le respect des droits fondamentaux de toutes et tous en plus de contribuer à l’évolution des mentalités et des comportements pour une société non violente et plus égalitaire.

Dernière mise à jour : 23 février 2023

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