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Consommation d'alcool ou d'autres drogues durant la grossesse et l'allaitement

Avis général

Encadrement du cannabis au Québec

Depuis le 17 octobre 2018, le cannabis est légal. Pour en savoir plus sur les mesures de la loi et sur les risques liés à la consommation de cannabis, consultez la page Cannabis.

Description

La consommation d’alcool ou d’autres drogues par une femme enceinte ou qui allaite peut avoir des conséquences sur la santé et le développement de son enfant.

Conséquences possibles de la consommation d'alcool pendant la grossesse

Le développement du fœtus peut être affecté par la consommation d’alcool à toutes les étapes de la grossesse. Le cerveau du fœtus est particulièrement sensible à l’alcool, et ce, pendant toute la grossesse.

Une femme enceinte qui consomme de l’alcool a un risque plus élevé :

  • de faire une fausse-couche;
  • que son bébé naisse prématurément;
  • que son bébé décède avant la naissance;
  • que son enfant présente :
    • un retard de croissance, tant en poids qu’en taille,
    • des malformations physiques,
    • différents problèmes cognitifs : apprentissage, attention, jugement, etc.,
    • des difficultés sur le plan social.

Les conséquences de l’exposition du fœtus à l’alcool dureront toute sa vie.

Les données scientifiques ne permettent pas de préciser une quantité d’alcool que vous pourriez consommer sans risque pour la santé de votre bébé.

On sait toutefois que :

  • l’alcool traverse le placenta : le fœtus et sa mère ont donc la même concentration d’alcool dans leur sang;
  • ces 2 modes de consommation sont particulièrement dangereux pour le développement du fœtus :
    • consommer une grande quantité d’alcool en une même occasion;
    • consommer de l’alcool régulièrement.

Il n’y a aucun moment pendant la grossesse où boire de l’alcool ne présente aucun risque.

Tous les types d’alcool peuvent être nuisibles au fœtus : le vin, la bière, les spiritueux ou le vin fortifié comme le xérès ou le porto.

Si vous avez consommé de l’alcool sans savoir que vous étiez enceinte, vous devriez en parler avec un professionnel de la santé. Vous pouvez aussi appeler Info‑Santé 811. Que vous consommiez de l’alcool régulièrement ou seulement à l’occasion, il n’est jamais trop tard pour arrêter de boire.

Conséquences possibles de la consommation d'alcool durant l'allaitement

Consommer de l’alcool pendant la période d’allaitement peut aussi avoir des conséquences sur votre enfant.

L’alcool consommé par la mère qui allaite passe dans son lait, ce qui peut :

  • diminuer le réflexe d’éjection du lait;
  • changer le goût de son lait;
  • affecter la qualité du sommeil de son bébé.

Si vous allaitez votre enfant, vous devriez éviter :

  • de consommer de l’alcool régulièrement;
  • d’en consommer occasionnellement en grande quantité.

Seule une consommation modérée (1 ou 2 consommations) et occasionnelle devrait être envisagée.

Pour éviter d’exposer votre bébé à l’alcool, vous pouvez :

  • allaiter votre bébé ou tirer votre lait avant de consommer de l’alcool;
  • attendre 2 heures après avoir consommé de l’alcool pour allaiter.

Conséquences possibles de la consommation de drogues pendant la grossesse

Une femme enceinte qui consomme des drogues durant sa grossesse a un risque plus élevé que son enfant :

  • ait un retard de croissance, tant en poids qu’en taille;
  • présente des symptômes liés au sevrage à la naissance, comme des tremblements, de l’hyperactivité et des pleurs inconsolables;
  • ait un développement anormal de son système nerveux central, par exemple son cerveau;
  • vive des difficultés d’adaptation à court, à moyen et à long termes.

Elle peut également transmettre à son enfant des maladies ou des virus, comme les hépatites et le VIH, si elle a utilisé ou partagé des seringues.

Les conséquences de l’exposition du fœtus à la drogue dureront toute sa vie.

Si vous avez consommé de la drogue sans savoir que vous étiez enceinte, vous devriez en parler avec un professionnel de la santé. Vous pouvez aussi appeler Info‑Santé 811. Que vous consommiez de la drogue régulièrement ou seulement à l’occasion, il n’est jamais trop tard pour arrêter.

Cannabis

Pour en savoir davantage sur les risques de la consommation du cannabis durant la grossesse, veuillez consulter la section Risques pendant la grossesse ou l’allaitement Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. du site Encadrement du cannabis au Québec.
 

Conséquences possibles de la consommation de drogues durant l'allaitement

Consommer des drogues durant l’allaitement peut avoir des effets indésirables pour votre enfant.

Si vous avez consommé de la drogue récemment, vous devriez cesser temporairement d’allaiter votre enfant. Il est impossible de déterminer précisément combien de temps vous devriez attendre avant d’allaiter de nouveau. En effet, plusieurs facteurs peuvent jouer, comme le type de drogue, la quantité consommée, votre état de santé, etc. Pour plus d’information, vous pouvez consulter un professionnel de la santé ou appeler Info-Santé 811.

Cannabis

Pour en savoir davantage sur les risques de la consommation du cannabis durant l’allaitement, veuillez consulter la section Risques pendant la grossesse ou l’allaitement Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. du site Encadrement du cannabis au Québec.

Conseils pour éviter la consommation d'alcool ou d'autres drogues

Il est recommandé de ne pas boire d’alcool et de ne pas consommer de drogue au cours de la grossesse.

  • Si vous avez l’habitude de boire de l’alcool pour diminuer votre stress, choisissez d’autres activités pour vous détendre. Lisez, marchez ou allez au cinéma par exemple.
  • Essayez des recettes de boissons sans alcool ou achetez des boissons sans alcool.
  • Informez vos proches que vous avez décidé de ne pas boire d’alcool. Parlez-en avec eux et expliquez-leur pourquoi vous avez pris cette décision.
  • Consommer de la drogue est toujours risqué : aucune quantité ni aucun moment ne peuvent être considérés comme sécuritaires. 

Aide et ressources

Si votre consommation d’alcool ou de drogues vous préoccupe, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé. Il pourra vous soutenir et vous conseiller.

Pour obtenir de l’aide ou pour avoir plus d’information, communiquez avec l’une ou l’autre des ressources suivantes :

Dernière mise à jour : 22 novembre 2018

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