Culture des plantes fourragères au Québec

Les plantes et les végétaux destinés à l’alimentation des animaux d’élevage sont appelés des plantes fourragères ou des fourrages.

Les fourrages sont constitués de plantes vivaces (foin, pâturages) et de plantes annuelles (ensilage de céréales et de maïs).

Cultures fourragères au Québec

Pour la superficie de culture occupée au Québec, les fourrages arrivent en 2e position, derrière la culture des grains (céréales et oléagineux). La superficie de culture totale est principalement consacrée aux prairies de fourrages (50 %) et aux pâturages naturels (20 %).

Les principales espèces cultivées au Québec sont :

  • le brome des prés;
  • le brome inerme;
  • le dactyle pelotonné;
  • la fétuque;
  • la fléole des prés;
  • la luzerne;
  • le trèfle rouge.

Le maïs ensilage est également cultivé pour l’alimentation des animaux.

Cultures fourragères du Québec en chiffres

Voici un portrait statistique de l’industrie des cultures fourragères de la province (données de 2022) :

  • Nombre de producteurs : 15 497
  • Volume de production : 5,95 millions de tonnes métriques (maïs ensilage et foin)
  • Superficie de culture : 720 200 hectares
  • Recettes en provenance du marché : 144 millions $
  • Exportations : 29,3 millions $
  • Importations : 0,2 million $

Principales régions productrices de fourrages, en superficie
Les principales régions productrices de fourrages, en superficie, sont la Chaudière-Appalaches (18 %), le Bas-Saint-Laurent (13 %), l’Estrie (12 %), le Centre-du-Québec (11 %) et la Montérégie (11 %). Ensemble, ces 5 régions se partagent plus de la moitié de la production de cultures fourragères du Québec.

Alimentation animale

Les plantes fourragères de la province sont principalement destinées au marché intérieur pour l’alimentation animale (bœufs, chevaux, moutons, etc.). Seulement une petite partie de la production est exportée.

Le foin peut être cultivé et commercialisé en tant que fourrage. Il est alors appelé « foin de commerce ». Ce type de fourrage est constitué de végétaux fauchés, séchés et conservés pour l’alimentation des animaux herbivores. Il s’agit surtout d’herbe provenant de prairies.

Exportations

Les exportations de cultures fourragères représentent des ventes de plus de 29 millions $ par an. Parmi les fourrages qu’il produit, le Québec exporte surtout le foin.

L’exportation du foin de commerce est réalisée selon une production planifiée pour la vente. Des surplus de foin non anticipés sont aussi exportés.

Principales destinations des exportations de foin québécois
Le foin de commerce est exporté principalement aux États-Unis (97 %) où il sert à l’alimentation des chevaux. Les Émirats arabes unis, le Qatar et les Pays-Bas se partagent la presque totalité des 3 % restants.

Développement durable

Les cultures fourragères vivaces contribuent au développement durable de l’agriculture. Elles maintiennent une couverture végétale, ce qui permet d’utiliser moins de pesticides, de réduire l’érosion des sols, d’avoir une meilleure biodiversité et de diminuer les gaz à effet de serre en séquestrant plus de carbone.

Les plantes fourragères vivaces utilisées en rotation avec d’autres cultures, comme les céréales, apportent plusieurs avantages :

  • Augmentation de la teneur en matière organique des sols.
  • Amélioration de la structure et de la santé des sols.
  • Réduction du besoin d’utiliser de l’engrais azoté, un engrais chimique causant des gaz à effet de serre, grâce aux légumineuses comme la luzerne.

Recherche et innovation

Au-delà de leur aspect nutritionnel, les cultures fourragères offrent des perspectives de développement dans des secteurs d’innovation tels que :

  • le nutraceutique pour humains et animaux (produits procurant un bénéfice pour la santé);
  • la phytopharmacie (protection des cultures contre les organismes nuisibles);
  • les usages bio-industriels.

Soutien aux producteurs agricoles

Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation met plusieurs programmes d’aide financière Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. à la disposition des producteurs agricoles et des transformateurs. Il est possible d’obtenir des conseils ou de l’information en consultant un conseiller régional.

Dernière mise à jour : 16 octobre 2023

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