Lauréats de l'année 2023

Sabine Monpierre a été honorée pour la constance de son engagement communautaire et professionnel dans la lutte contre les préjugés et pour son implication active dans le développement social.

Originaire de la Guadeloupe, cette conseillère en éducation et en coopération à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a passé une grande partie de sa vie à vulgariser les enjeux d’égalité et à faciliter l’établissement de relations justes au sein de la collectivité.

Elle porte de multiples chapeaux pour faire avancer sa cause. En plus d’avoir créé des outils pédagogiques pour sensibiliser les gens aux enjeux sociaux qui entourent le racisme et la discrimination, elle a mis sur pied des ateliers destinés aux jeunes familles issues de l’immigration. Bénévole au sein de sa communauté, elle est la fondatrice de deux organismes, soit l’Arbre du voyageur ainsi que Femmes et traditions, qui soutiennent les milieux ethnoculturels dans leur participation à la société québécoise. Qu’il s’agisse de franciser de jeunes allophones ou de favoriser la participation sociale de personnes immigrantes, Sabine Monpierre fait preuve de talent et de détermination pour lutter contre le racisme.

Toutes les réalisations de M^me Monpierre reposent sur un socle solide : la promotion de l’égalité entre tous les Québécois et Québécoises, peu importe leurs origines.

Le Centre SCAMA a été honoré pour sa contribution à l’établissement de relations harmonieuses entre les Québécois et les Québécoises de toutes les origines et pour sa valorisation de l’apport des minorités ethnoculturelles à la société lavalloise.

L’approche de cet organisme communautaire se distingue par la volonté de réunir les personnes non seulement d’origines diverses, mais aussi de différentes générations. L’organisme se soucie ainsi de favoriser la participation des jeunes et des aînés à des activités qui portent notamment sur la lutte contre le racisme.

Guidée par les valeurs d’inclusion, d’humanisme et de solidarité, une des équipes du Centre SCAMA est, entre autres, responsable de l’initiative DICI Intergénérations, qui vise à favoriser le vivre-ensemble et à contrer les préjugés et la discrimination. Cette initiative dynamise la vie collective grâce à des cafés-rencontres interculturels et intergénérationnels, à des expositions-portraits et à des cercles de lecture sur le thème de l’inclusion. Le Centre SCAMA est aussi à l’origine de la rédaction d’un pacte citoyen de lutte contre le racisme à la suite d’une vaste démarche de concertation avec la population et les organismes à but non lucratif.

Par ses réalisations, l’équipe du Centre SCAMA encourage la participation sociale et le pouvoir d’agir de tous les Lavallois et Lavalloises depuis plus de 40 ans. Ses actions novatrices favorisent l’établissement d’une société plus juste et égalitaire.

La société d’État Hydro-Québec a été honorée pour la mise en place de son Programme d’intégration de nouveaux arrivants et arrivantes, qui offre une première expérience de travail à des personnes immigrantes installées au Québec depuis moins de cinq ans. Il s’agit d’un geste concret en faveur du respect et de la promotion du vivre-ensemble, en plus d’une magnifique façon de découvrir les talents des personnes issues de l’immigration.

Ce programme permet à l’organisation d’employer, pendant 30 semaines, des personnes immigrantes qui n’ont pas encore travaillé dans leur domaine de formation et de leur offrir un accompagnement adapté. Collègues mentors et mentores, gestionnaires et équipe des ressources humaines unissent leurs efforts pour offrir la meilleure expérience de travail possible à ces personnes.

Pour favoriser la réussite de ce programme, Hydro-Québec a misé sur l’inclusion : elle a mis en place une formation sur la communication interculturelle, bonifié le leadership de ses gestionnaires et instauré un accompagnement continu.

Le bilan s’avère très positif. Depuis le début du programme, au printemps 2017, la société d’État a accueilli 11 cohortes et permis l’emploi de 170 personnes, à travers le Québec, dont 84 % travaillent toujours à Hydro-Québec. Celle-ci a trouvé le moyen de contrer la rareté de la main-d’œuvre et d’attirer des travailleurs et travailleuses dans les régions du Québec, tout en luttant contre la discrimination et en s’assurant du succès de ses mesures d’intégration en emploi.