Le mercredi 14 juin, lors d’une cérémonie qui s’est tenue au palais Montcalm, le ministre responsable de la Laïcité, Jean-François Roberge, a remis le prix de la laïcité Guy-Rocher à Mme Pauline Marois pour l’ensemble de ses réalisations en faveur de la séparation entre l’État et les religions.

Mme Marois a été la première femme première ministre du Québec et est la personnalité politique qui a occupé le plus grand nombre de fonctions ministérielles dans l’histoire du Québec. Elle a mené l’une des plus importantes réformes en matière d’éducation depuis la création du ministère de l’Éducation en 1964. Mme Marois, alors ministre de l’Éducation, a réussi l’exploit d’amender la constitution canadienne, afin de permettre la déconfessionnalisation du système scolaire québécois. Tout au long de sa carrière, elle a fait énormément pour l’avancement de l’égalité entre les femmes et les hommes, en plus de défendre et de faire la promotion de la laïcité. Elle a par ailleurs reçu plusieurs prix, dont le Prix international de la laïcité du Comité Laïcité République qui lui a été remis, en novembre 2022, des mains de l’ancien président de la France, M. François Hollande.

Les deux autres finalistes en lice cette année pour ce prix étaient M. Benoît Pelletier, ancien ministre au gouvernement du Québec et professeur titulaire en droit constitutionnel à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, ainsi que Mme Andréa Richard, autrice, conférencière et militante féministe.

M. Roberge a souligné la grande qualité de toutes les candidatures reçues et a remercié les deux finalistes pour l’ensemble de leurs actions et leur engagement envers la laïcité et envers la société québécoise.

Dernière mise à jour : 15 juin 2023