Commotion : personne ne l'a d'écrit dans le front. En cas de choc, surveillez l'apparition de symptômes.
Commotion : personne ne l'a d'écrit dans le front. En cas de choc, surveillez l'apparition de symptômes.

À propos du traumatisme craniocérébral léger ou de la commotion cérébrale

Le traumatisme craniocérébral léger (TCCL) ou la commotion cérébrale (CC) est une blessure invisible causée par un rapide mouvement de va-et-vient de la tête qui fait en sorte que le cerveau heurte les parois de la boîte crânienne.

Le TCCL/CC peut survenir à la suite d’un incident impliquant :

  • un impact direct à la tête OU
  • un impact à toute autre partie du corps qui transmet une force impulsive à la tête.

Évolution des symptômes

La majorité des personnes qui ont subi un TCCL/CC notent une diminution évidente de leurs symptômes dans les 14 jours après l’incident. Chez la plupart des personnes, les symptômes disparaissent à l’intérieur de 4 semaines après l’incident.

Il est toutefois possible que certaines personnes mettent plus de temps à récupérer à la suite d’un TCCL/CC.

Repérage des situations à risque

Le repérage permet d’identifier une situation où il y a un risque que la personne ait subi un TCCL/CC. Cette étape est très importante pour que l’on puisse déterminer les gestes à poser et orienter la personne vers les bons services.

Voici quelques exemples d’incidents qui peuvent entraîner un TCCL/CC :

  • une personne qui se cogne la tête sur le panneau d’armoire en rangeant sa vaisselle;
  • un travailleur qui reçoit une charge sur la tête;
  • une personne âgée qui chute dans un escalier;
  • un enfant qui se blesse dans un module de jeu à la garderie ou au parc;
  • un jeune qui reçoit un ballon sur la tête pendant une partie de ballon chasseur;
  • un adolescent percuté lors d’un spectacle de musique;
  • un skieur qui se cogne la tête en déviant sur une plaque de glace;
  • un jeune qui chute dans la cour d’école;
  • un adolescent qui tombe en bas d’une planche à roulettes;
  • deux personnes qui font un tête-à-tête dans le cadre d’un cours d’éducation physique ou pendant une partie de rugby;
  • un joueur qui a un impact lors d’une mise en échec;
  • une personne qui reçoit un ballon de basketball ou une balle de baseball en plein visage;
  • une athlète de cheerleading qui reçoit le talon de sa voltige sur la tempe;
  • ou tout simplement une personne qui passe quelques minutes de trop sur un taureau mécanique.

Commotion cérébrale dans un contexte récréatif et sportif

Les effets bénéfiques d’un mode de vie physiquement actif sur la santé physique et psychologique sont bien connus. En revanche, il faut reconnaître que la pratique d’activités physiques, récréatives et sportives peut comporter des risques de blessure, notamment de TCCL/CC.

La pratique d’une activité physique, récréative ou sportive peut être plus propice à des incidents à répétition dans un très court laps de temps. La personne peut être plus vulnérable même si l’impact est plus léger. Dans ce cas, les conséquences peuvent être décuplées. Si votre situation s’apparente à un TCCL/CC en contexte de sport ou de loisir, nous vous invitons à consulter le Protocole de gestion des commotions cérébrales.

Retrait

S’il y a un doute que l’incident puisse avoir provoqué un TCCL/CC, il est nécessaire de retirer immédiatement la personne de la situation où elle se trouve. De plus, la personne devrait être accompagnée afin que son état soit observé.

Dans certains milieux, particulièrement dans les organisations scolaires et les organisations sportives et récréatives, des intervenants reconnus sont présents afin d’aider la personne à évaluer la situation. Si votre situation s’apparente à un TCCL/CC en contexte scolaire, physique ou sportif, nous vous invitons à consulter la page du Protocole de gestion des commotions cérébrales.

Dernière mise à jour : 2 avril 2024

Évaluation de page

L’information sur cette page vous a-t-elle été utile?
Avis général

Des questions ou besoin de renseignements?

Communiquez avec Services Québec