Préserver les milieux naturels dans les villes permet d’améliorer la qualité de la vie des humains et des espèces fauniques. Les municipalités et les municipalités régionales de comté (MRC) sont des acteurs clés pour ce qui est de conserver la biodiversité au Québec.
Pour les citoyens, une cour arrière, un jardin, un toit végétalisé et même un pot de fleurs laissé sur un balcon urbain peuvent abriter plusieurs espèces. Pour les municipalités et les MRC possèdent plusieurs moyens pour favoriser la biodiversité. Par exemple :
- augmenter le nombre d’arbres sur leur territoire;
- connecter des milieux naturels entre eux pour former des corridors écologiques;
- limiter les interventions dans les espaces verts.
Conserver des milieux naturels et favoriser la biodiversité rendent d’importants services à l’écosystème urbain et à l’humain comme :
- encourager la pollinisation;
- lutter naturellement contre les espèces invasives;
- épurer et réguler les eaux de ruissellement;
- diminuer le nombre d’îlots de chaleur;
- filtrer l’air;
- restreindre les maladies ou les ravageurs pouvant s’attaquer à la végétation;
- réduire le risque de développer des maladies cardiovasculaires, diminuer le stress et améliorer le bien-être psychologique.
Outils pratiques pour favoriser une biodiversité riche en ville
Pour encourager la biodiversité à la maison, consultez les conseils de la page Biodiversité et nature en ville.
Pour connaître les bonnes pratiques favorisant la biodiversité en milieu urbain grâce à la connectivité écologique, découvrez les boîtes à outils pour les municipalités et les MRC de l’Initiative québécoise Corridors écologiques.
Pour créer facilement des milieux propices à la faune en ville, consultez les 15 trousses d’aménagements fauniques proposées par Nature-Action Québec.
Espèce en danger du milieu urbain qui rend service
La couleuvre brune est la plus urbaine des couleuvres du Québec. Cette petite couleuvre est une amie des jardiniers! Elle se nourrit de limaces, d’escargots, de vers de terre, d’insectes et d’araignées. Comme toutes les couleuvres du Québec, elle n’a pas de crochets à venin et son principal moyen de défense consiste à excréter un liquide nauséabond. Elle fait partie des nombreuses espèces qui procurent des bienfaits aux citoyens.