Surveillance et contrôle de la grippe aviaire

Avis d'avertissement

Virus H5N1 signalé au Québec

Depuis avril 2022, la grippe aviaire s’est répandue chez les oiseaux sauvages dans l’ensemble des régions du Québec. Si vous trouvez un oiseau sauvage mort ou malade, vous pouvez le signaler.

Des cas de grippe aviaire ont été détectés dans des élevages de volailles du Québec. Si vos oiseaux domestiques présentent des signes de la maladie, vous devez le déclarer sans tarder.

Vous pouvez consulter la liste des cas répertoriés dans les élevages dans chacune des provinces Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. sur le site de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Mesures de contrôle temporaires
L’ACIA a établi des zones de contrôle primaire (ZCP) autour des élevages positifs. À l’intérieur de ces zones, le transport des oiseaux, de leurs produits ou de leurs sous-produits et des objets exposés aux oiseaux est réglementé. Certains mouvements sont interdits, alors que d’autres nécessitent un permis.

Si vous prévoyez des déplacements en lien avec votre élevage d’oiseaux, vérifiez si vous êtes dans une ZCP en consultant la liste des zones actives et révoquées Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.. Utilisez ensuite l’outil interactif Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. pour obtenir des informations sur les permis requis ainsi que sur les conditions de transport des oiseaux et des sous-produits dans la ZCP. Les propriétaires de petits élevages d’oiseaux peuvent obtenir du soutien en écrivant au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation à l’adresse permisZCPdeplacement@mapaq.gouv.qc.ca.

Rassemblements d’oiseaux
Actuellement, il est recommandé de ne pas organiser de rassemblements d’oiseaux (ex. : foires, expositions, concours, encans) afin de diminuer le risque de contamination.

Signaler les oiseaux sauvages morts ou malades

Le gouvernement du Québec demande la collaboration de tous pour détecter rapidement les cas de grippe aviaire.

Signalez les oiseaux sauvages morts ou malades en composant le 1 877 346-6763. Évitez d’approcher et de manipuler ces animaux en attendant les directives.

Lorsqu’une carcasse est signalée, il est possible qu’elle soit récoltée pour être analysée. Dans ce cas, il peut s’écouler d’une à trois semaines avant que le résultat soit disponible. Vous pouvez consulter le tableau de bord de la situation au Canada Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. pour situer les événements de mortalités chez les oiseaux sauvages pour lesquels des analyses ont été effectuées. L’absence de carcasse analysée dans une région ou un secteur ne signifie pas que le virus ne se trouve pas dans ce territoire.

Lorsque des échantillons ont déjà été récoltés dans un secteur où l’influenza a été confirmée, les autres carcasses ne seront pas récoltées pour analyse. Si ces carcasses causent une nuisance, elles peuvent être mises aux ordures ménagères selon la méthode recommandée. Si les carcasses se trouvent dans un lieu public, il revient aux municipalités de s’en débarrasser.

Se débarrasser de façon sécuritaire d’une carcasse d’oiseau sauvage mort

De façon générale, les carcasses d’oiseaux sauvages trouvés morts peuvent être mises dans un sac et jetées aux ordures ménagères. 

En tout temps, évitez de toucher la carcasse à main nue.

Évitez les contacts avec de la volaille. Si cela est inévitable ou si vous êtes propriétaire d’oiseaux d’élevage, assurez-vous de suivre rigoureusement les mesures de prévention et de biosécurité.

Si vous remarquez une bague sur un oiseau, vous pouvez noter le numéro de la bague ou le prendre en photo pour le signaler en ligne à reportband.gov Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (en anglais) ou laisser un message au 1 800 327‑BAND (2263).

Suivez les étapes pour vous assurer d’adopter les meilleures pratiques d’hygiène.

Déclarer tout signe suspect chez les oiseaux domestiques

Producteurs agricoles ou propriétaires de seulement quelques volailles, la grippe aviaire vous concerne si vous possédez des oiseaux domestiques, comme des poules pondeuses, des canards, des poulets à chair, des dindons, des oies, des cailles ou des faisans.

Les propriétaires doivent être attentifs en tout temps à la santé de leurs oiseaux. Isolez sans tarder ceux qui sont malades et communiquez immédiatement avec un médecin vétérinaire.

Si vous ne parvenez pas à trouver de médecin vétérinaire, composez le 450 768-6763 pour signaler les oiseaux malades à l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Vous pouvez aussi signaler toute situation ou mortalité inhabituelle au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation en composant le 1 844 ANIMAUX (264-6289).

Médecins vétérinaires

L’influenza aviaire hautement pathogène ou faiblement pathogène de sous-types H5 et H7 est une maladie à déclaration obligatoire. Le médecin vétérinaire est responsable de déclarer toute suspicion relative à cette maladie au bureau de district de l’Agence canadienne d’inspection des aliments de la région concernée et au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

Utilisez un des moyens suivants pour faire un signalement au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation :

  • Composez le 1 844 ANIMAUX (264-6289).
  • Communiquez avec la personne responsable du réseau aviaire.

Pourquoi surveiller la grippe aviaire

Une surveillance efficace de la grippe ou influenza aviaire permet des actions rapides pour limiter les conséquences négatives du virus sur le territoire québécois.

Les différents influenzavirus sont répartis en sous-types, par exemple le sous-type H5N1. Consultez la page de l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour en savoir plus sur les différentes souches de l’influenza aviaire Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

Les souches du virus qui causent la majorité des inquiétudes associées à cette maladie sont de sous-types H5 et H7. Ces souches sont particulièrement surveillées car, même faiblement pathogènes, elles sont susceptibles de subir des mutations et de devenir hautement pathogènes pour les oiseaux.

Certains sous-types d’influenza sont suivis de près par les scientifiques dont ceux qui peuvent infecter les humains. Même si les cas chez l’humain sont rares, des sous-types comme H5N1 et H7N9 ont provoqué des décès humains par le passé.

Il faut aussi considérer les possibilités de mutation ou de recombinaison. Les virus qui développent la capacité de se transmettre facilement entre les personnes pourraient être à l’origine d’une pandémie. Actuellement, la grippe aviaire ne se transmet généralement pas entre les humains.

Surveillance au Québec et au Canada

Au Québec, le réseau aviaire effectue une surveillance de la grippe aviaire. Il est à l’affût de toute situation anormale qui pourrait survenir dans les élevages de volaille. Ces activités s’accompagnent de la diffusion d’information et de recommandations pour accroître la vigilance et la biosécurité dans les élevages lorsque la situation le justifie.

Toutes les carcasses d’oiseaux domestiques de 14 jours ou plus soumises pour analyse font l’objet de tests pour la détection de l’influenza aviaire. Le Laboratoire de santé animale peut déceler la présence du virus en moins de 24 heures.

Les médecins vétérinaires présents dans les abattoirs s’assurent également qu’aucun animal malade ne se trouve dans la chaîne alimentaire.

La surveillance des oiseaux sauvages s’effectue en collaboration avec le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et le Centre québécois sur la santé des animaux sauvages.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments exerce également une surveillance de l’influenza aviaire Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

Mesures de contrôle de la maladie

Le gouvernement du Québec et l’industrie de la volaille ont établi un plan d’intervention pour les cas de découverte de grippe aviaire de sous-type H5 ou H7 ou d’une souche du virus hautement pathogène sur le territoire. Ce plan permet de réagir efficacement et de limiter les impacts de la maladie. Il prévoit des actions de contrôle strictes pour éliminer le virus. Il y est également prévu de renforcer la surveillance, la prévention et la biosécurité.

Ces mesures de contrôle sont coordonnées par l’Agence canadienne d’inspection des aliments en collaboration avec le gouvernement du Québec et l’industrie. Les troupeaux de volaille trouvés positifs sont mis en quarantaine et abattus de façon humanitaire. Les propriétaires de ces élevages peuvent être admissibles à une indemnisation. Selon le type d’établissement touché, des mesures de contrôle peuvent aussi être appliquées dans une zone de 3 à 10 km autour du cas positif.

En cas d’éclosion de grippe aviaire, des mesures et des exigences plus sévères peuvent s’appliquer sur tout le territoire du Québec comme :

  • interdire l’organisation d’événements rassemblant des oiseaux, comme les foires, les expositions et les concours, ou la participation à de tels événements;
  • interdire les visites sur les lieux d’élevage ou renforcer les règles encadrant ces visites;
  • obliger les propriétaires d’oiseaux gardés à l’extérieur à aménager un enclos exempt de plan d’eau et incluant un dispositif qui empêche les oiseaux sauvages de s’y poser, comme un toit ou un filet.

Dernière mise à jour : 8 janvier 2024

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