Quitter rapidement

Scénarios de protection

Avis d'avertissement

SOS violence conjugale  1 800 363‑9010

Urgence  9‑1‑1

Description

Les scénarios de protection ont pour but d’aider une personne victime de violence conjugale à se préparer à affronter un épisode de violence ou une éventuelle séparation. Étant donné que les victimes sont souvent isolées, il est important qu’elles aient accès à des informations qui leur permettent de se protéger dans des moments clés comme les épisodes de violence ou encore la séparation.  

L’organisme SOS violence conjugale Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. peut venir en aide aux victimes de violence conjugale à plusieurs moments différents au cours de leur relation. C’est aussi cet organisme qui trouve des places gratuites en maison d’hébergement en fonction des besoins de la femme : séjour de courte durée (quelques nuits, semaines), longue durée (plusieurs mois, années), avec ou sans enfants. Ce service est offert dans toutes les régions du Québec.

L’organisme offre également des scénarios de protection pour reprendre du pouvoir sur sa sécurité. Consultez la page La sécurité avant tout Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

Épisodes de violence

Les épisodes de violence reviennent fréquemment dans une situation de violence conjugale et ont tendance à s’intensifier au fil du temps : on nomme ce phénomène le cycle de la violence. Comme ces épisodes ont tendance à se répéter, il est possible pour les personnes qui subissent ces violences de les anticiper et de tenter de se protéger lorsque ces épisodes sont sur le point de se produire. 

Le plus important dans ce contexte est la sécurité de la victime et celle des enfants. Les scénarios pro­­­­­posés dans cette section ont pour but d’aider les personnes à se protéger lorsqu’elles vivent le cycle de la violence et qu’elles subissent fréquemment des épisodes de violence.

Être prête à quitter rapidement la maison 

Certains épisodes de violence conjugale sont plus intenses que d’autres. Ainsi, il est possible qu’une victime doive quitter rapidement le logis pour protéger sa santé ou sa vie et celles de ses enfants. Les victimes quittent parfois la maison pour quelques heures, pour quelques jours ou pour plus longtemps, voire pour toujours, en fonction de leur cheminement.  

Comme ce genre de situation peut survenir n’importe quand, quatre pistes de solutions sont proposées pour aider les victimes à se préparer à quitter rapidement le domicile :  

  • s’assurer d’avoir de la monnaie ou de l’argent liquide à portée de main (dans le sac à main ou dans une cachette) pour prendre un taxi; 
  • choisir un code ou un « mot de passe » avec les enfants pour qu’ils sachent qu’ils doivent quitter le domicile; 
  • indiquer aux enfants un lieu sécuritaire où se rendre si le code ou le « mot de passe » est prononcé; 
  • apprendre aux enfants à composer le 9‑1‑1 et à donner leur adresse pour les urgences (coups et blessures envers eux ou envers un parent, sentiment de danger, etc.); 

L’organisme SOS violence conjugale offre les services d’une intervenante qui peut suggérer des stratégies et des scénarios de protection adaptés à la réalité de chaque victime. La ligne téléphonique est ouverte 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et offre un service bilingue.

Éviter d’être prise au piège 

Lorsqu’un épisode de violence conjugale se déclenche, les victimes sont forcées de prendre des décisions cruciales en quelques fractions de secondes. Souvent, le premier réflexe pour se protéger est de s’isoler dans une pièce fermée (comme la salle de bain ou la chambre). Cependant, ces endroits peuvent être des culs-de-sac, car ils n’ont pas d’issue de secours (pas de fenêtre, fenêtre au deuxième étage, etc.).  

Faire le tour du domicile pour repérer les pièces sans issue et les meilleurs endroits pour s’échapper aidera les victimes à prendre une décision sécuritaire lorsqu’un épisode de violence conjugale éclatera.

Identifier des personnes de confiance 

Avoir des alliés peut faire une grande différence dans la gestion d’un épisode de violence conjugale. En effet, l’identification de personnes de confiance (ami ou amie, collègue, famille, intervenante ou intervenant, etc.) est une étape importante pour se protéger et protéger ses enfants.  

Le rôle de ces personnes de confiance peut varier, car elles peuvent, entre autres 

  • être à l’écoute de la personne et la rassurer; 
  • fournir un endroit sécuritaire pour se poser; 
  • venir chercher la personne rapidement; 
  • contacter la police à sa place (grâce à un code ou à un « mot de passe »).

Parler de cette situation difficile à quelqu’un permet aussi de se soulager d’un poids en sachant que de l’aide est disponible dans les moments critiques.

Séparation

La séparation est un moment déterminant dans une relation abusive puisqu’elle représente habituellement une grande source d’anxiété pour la personne qui souhaite quitter la personne utilisant des comportements violents. En effet, la victime peut craindre la réaction de son ou sa partenaire, avoir peur de ses actions futures (menaces, garde des enfants, etc.) ou encore avoir peur des représailles de son entourage. 

Voici quelques suggestions de préparatifs qui peuvent aider à alléger la séparation.

Avant la séparation 

Prendre la décision de se séparer n’est pas toujours facile, même lorsqu’il est question de violence conjugale. Les personnes qui quittent le domicile peuvent ressentir beaucoup d’inquiétude par rapport à l’avenir et à leur sécurité.  

Dans cette situation, l’élément le plus important à retenir est de ne pas annoncer la séparation à son ou sa partenaire avant d’être sur le point de le faire. Avant de quitter le domicile, il est préférable (mais pas obligatoire) de faire quelques préparatifs :  

  • identifier un endroit sécuritaire pour se réfugier (ami ou amie, famille, maison d’hébergement, etc.); 
  • prévoir de l’argent liquide pour prendre l’autobus ou un taxi; 
  • préparer un sac dans lequel se trouveront des vêtements, un double des clés du domicile (si nécessaire) et une photo de la personne violente pour aider les policiers à l’identifier (si nécessaire); 
  • mettre le sac dans un endroit secret et sécuritaire (chez un ami ou une amie, un membre de la famille, dans un centre d’hébergement, etc.); 
  • expliquer le scénario aux enfants et adapter le niveau de détails selon leur âge. 

Les intervenantes de la ligne d’écoute SOS violence conjugale peuvent également aider les personnes à planifier leur scénario de protection et à trouver une maison d’hébergement. Il suffit de les contacter en composant le 1 800 363‑9010.

Pendant la séparation 

Le moment d’annoncer la séparation à une personne auteur de violence conjugale ne doit pas être choisi au hasard. Pour la protection de la personne qui quitte la relation, il est préférable de choisir un lieu sécuritaire (endroit public, chez un membre de la famille, etc.) ou d’être accompagnée (d’un ami ou d'une amie, d’un membre de sa famille) pour annoncer la nouvelle. Il est d’ailleurs tout à fait possible de l’annoncer par téléphone, ou par le biais d’une lettre ou d’un courriel.  

La séparation (ou le divorce) peut prendre un certain temps à être officialisée. Pendant cette période, la personne auteur de violence conjugale pourrait chercher à retrouver la personne qui est partie. Celle-ci peut alors changer quelques habitudes de vie ou adopter des comportements pour assurer sa sécurité. Voici quelques suggestions à cet effet 

  • changer les endroits fréquentés, l’horaire de ses rendez-vous hebdomadaires, etc.);
  • bloquer le numéro de téléphone et le compte Facebook de la personne auteur de violence conjugale;
  • garder un téléphone cellulaire avec elle en tout temps;
  • garder sa nouvelle adresse secrète (si possible);
  • utiliser des rues passantes et des endroits publics pour effectuer ses déplacements.

Lorsque la séparation est officialisée, il est possible que la personne adopte encore des comportements violents ou intimidants envers la victime. Si celle-ci craint pour sa vie, elle peut demander une ordonnance restrictive de la cour interdisant à son ex-conjoint ou son ex-conjointe de l’approcher. Dans certains cas, un bracelet antirapprochement peut être la solution.

Après la séparation 

La violence conjugale peut se poursuivre même après la séparation. Si une personne craint pour sa sécurité après la séparation, elle peut communiquer avec la police ou avec SOS violence conjugale Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.. Il est aussi important qu’elle ait facilement accès 

  • à son téléphone cellulaire; 
  • aux documents concernant son divorce et la garde des enfants; 
  • aux documents concernant toute autre ordonnance de la cour.  

Si la personne ayant quitté la relation doit retourner chercher des effets personnels à l’ancien domicile, elle peut demander à la police de l’accompagner pour assurer sa sécurité.

Aide et ressources

Urgence

  • Heures d'ouverture

    Si vous avez besoin d’une aide immédiate, contactez le 9-1-1.

Info-aide violence sexuelle

Les personnes sont écoutées, reçoivent de l’information ou sont dirigées vers une ressource d’aide selon les besoins identifiés. Offre un service bilingue, gratuit, anonyme et confidentiel, partout au Québec.

Joindre Info-aide violence sexuelle

Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC)

Les CAVAC sont présents dans toutes les régions du Québec et vous donnent accès à des professionnels formés en intervention.

Joindre le centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC)

Tel-Jeunes

Joindre Tel-Jeunes

SOS violence conjugale

SOS violence conjugale offre de l'écoute téléphonique, un soutien psychologique, de l'intervention immédiate ainsi qu'un service de référence aux maisons d'hébergement (SOS violence conjugale peut appeler pour toi).

Joindre SOS violence conjugale

Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS)

Le CALACS offre de l'aide directe aux femmes et aux adolescentes agressées sexuellement. Il offre également du soutien téléphonique, des groupes de soutien, un service d'accompagnement aux victimes fin de les appuyer dans leurs démarches (police, hôpital, etc.) et des services aux proches des victimes.

Joindre le centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS)

Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ)

Vous pouvez faire un signalement au DPJ, par téléphone ou par écrit.

Joindre le directeur de la protection de la jeunesse (DPJ)

Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ)

La CDPDJ offre des services gratuits auprès des personnes dont leurs droits de la personne ou leurs droits de la jeunesse ont été atteints. Il est également possible de porter plainte en ligne.

Joindre la commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ)

Organismes du programme ESPACE (familles et enfants)

Le programme ESPACE offre des ateliers divers auprès des enfants et de l'écoute téléphonique.

Joindre les organismes du programme ESPACE (familles et enfants)

À cœur d’homme

Service de référence, d’intervention et de suivi qui offrent de l’aide aux conjoints et aux pères ayant des comportements violents.

Joindre À cœur d’homme

Ligne info DPCP en violence conjugale et sexuelle (DPCP)

Vous avez été victime de violence conjugale ou de violence sexuelle et vous hésitez à porter plainte à la police?

Vous pouvez poser vos questions sur le processus judiciaire à une procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales spécialisée dans le traitement de dossiers de violence conjugale ou de violence sexuelle. Gratuit et confidentiel.

Joindre la ligne info DPCP en violence conjugale et sexuelle (DPCP)

Commission des services juridiques – Rebâtir

Offre un service de consultation juridique sans frais avec un.e avocat.e aux personnes victimes de violences sexuelles et de violence conjugale. Elles peuvent bénéficier de 4 h de consultation gratuitement, et ce, dans tous les domaines du droit en lien avec la violence subie.

Joindre la commission des services juridiques – Rebâtir

Dernière mise à jour : 10 juillet 2023

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