Bureau de projets du Bassin Saint-Laurent Ouest (archipel de Montréal)

Le territoire d’intervention du bureau de projets du Bassin Saint‑Laurent Ouest (archipel de Montréal) comprend les villes et les municipalités riveraines du fleuve Saint-Laurent, depuis le lac Saint-Louis jusqu’au lac Saint-Pierre, de la rivière des Mille‑Îles et de ses affluents, ainsi que la rivière des Prairies. De plus, le territoire inclut la majorité des cours d’eau couverts par la Société de conservation et d’aménagement des bassins versants de la Zone Châteauguay sur la rive sud. Il couvre, en totalité ou en partie, 4 régions administratives, la communauté métropolitaine de Montréal (CMM), 14 municipalités régionales de comté (MRC) et 2 villes-MRC, 2 agglomérations, ainsi que 88 municipalités locales.

Liste des organismes municipaux^{Lire le contenu de la note numéro 1}

D’une superficie de 4 369 km², le territoire se trouve à la rencontre des Grands Lacs et de la rivière des Outaouais, les principaux affluents du fleuve Saint-Laurent :

• L’eau provenant des Grands Lacs est contrôlée par une série d’ouvrages de rétention gérés par le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint‑Laurent (CILOFSL), qui maintient un équilibre entre les besoins de l’amont vers l'aval;
• L’eau provenant de la rivière des Outaouais est également régularisée. La Commission de planification de la régularisation de la rivière des Outaouais (CPRRO) contrôle le stockage de l’eau en amont du fleuve Saint‑Laurent à l’aide d’une série de réservoirs et de barrages disposés le long de la rivière des Outaouais.

Le territoire du bureau de projets comprend également plus d’une vingtaine de bassins versants ainsi que plusieurs bassins résiduels qui se jettent dans la rivière des Mille-Îles, la rivière des Prairies ou le fleuve Saint-Laurent. La majorité des bassins versants s’étendent depuis la ceinture agricole du grand Montréal jusque dans des milieux fortement urbanisés. Les principales rivières sont Châteauguay, Saint-Jacques, Saint-Régis, de la Tortue, du Chêne, Chicot, aux Chiens et Mascouche.

Le territoire comprend plus de 3 600 000 habitants principalement concentrés dans les milieux urbanisés aux abords du fleuve Saint-Laurent, de la rivière des Prairies et de la rivière des Mille-Îles. Ainsi, les inondations représentent un risque non négligeable pour la sécurité des personnes et la protection des biens et de l’environnement.

Coup d’œil sur le territoire du bureau de projets

• Bassin Saint-Laurent Ouest (archipel de Montréal) (PDF 2.37 Mo)

Historiquement, la population du territoire du bassin Saint-Laurent Ouest subit des épisodes d’inondations plus ou moins sévères en raison de crues printanières, d‘épisodes de pluie ou d’embâcles. En revanche, plusieurs interventions sont venues atténuer ces événements. C’est par exemple le cas des opérations de bris de glace réalisées annuellement sur le fleuve Saint-Laurent annuellement pour prévenir les embâcles.

Certaines inondations liées à la création d’embâcles persistent, surtout sur les cours d’eau de plus petite envergure. Malgré un suivi et un entretien annuel, le risque demeure réel sur plusieurs cours d’eau, notamment les rivières Châteauguay, Saint‑Jacques, de la Tortue et Saint‑Régis, et la rivière des Mille-Îles. Les inondations en eau libre surviennent généralement au printemps, principalement sur les rivières des Mille-Îles et des Prairies, où les débits dépendent de l’apport en eau qui provient du bassin versant de la rivière des Outaouais.

Quelques événements peuvent être mentionnés^{Lire le contenu de la note numéro 2} :

• 2019 : Inondations dans la région de Montréal dues à la crue printanière
• 2017 : Inondations records dans la région de Montréal, principalement sur la rivière des Mille-Îles et la rivière des Prairies
• 1996 : Un épisode de pluie en juillet engendre une inondation dans la région de Montréal
• 1987 : Un épisode de pluie d’une intensité de 100 mm en une heure engendre l’inondation de la grande région de Montréal, qui surcharge le réseau d’égout
• 1974 et 1976 : Inondations printanières à plusieurs endroits menant à la mise en place du barrage Grand Moulin en 1985
• 1962 : Construction de la Centrale Carillon

Il existe une cartographie des zones inondables ou des cotes de crues le long de certains cours d’eau ainsi qu’en bordure du fleuve Saint-Laurent. À titre indicatif, la carte interactive Géo-inondations  offre un aperçu des secteurs dans lesquels des informations relatives aux zones inondables sont actuellement disponibles. Pour de l’information complémentaire concernant les dispositions applicables en zones inondables, veuillez consulter la page Web Régime transitoire de gestion des zones inondables, des rives et du littoral et votre municipalité.

Un important chantier de mise à jour de la cartographie des zones inondables, répondant aux besoins de la future réglementation sur les zones inondables, est en cours au gouvernement. Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, à titre de responsable de la cartographie des zones inondables, y contribue dans le cadre du projet INFO-Crue. La CMM réalise une mise à jour de la cartographie des zones inondables de son territoire dans le cadre d’une convention d’aide financière conclue avec le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

Pour plus d’information

• INFO-Crue 
• CMM 
• Régime transitoire de gestion des zones inondables, des rives et du littoral 

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Note de bas de page numéro 1

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Les communautés autochtones touchées par des enjeux liés aux inondations seront sollicitées par l’équipe des bureaux de projets pour convenir d’une démarche de collaboration à établir. Le territoire d’application du bureau de projets du Bassin Saint-Laurent Ouest comprend les communautés autochtones de Kanesatake et Khanawake.

Note de bas de page numéro 2

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Les événements marquants qui figurent sur cette liste ont été compilés à partir des informations partagées par les partenaires ministériels, municipaux, scientifiques et du milieu.