Citation de reconnaissance

Ville de Cowansville

  • Michel Lemire (citoyen)

Le 4 février 2020, Michel Lemire est au travail. Fidèle à ses habitudes, il entre à la maison à l’heure du dîner. Tout à coup, il aperçoit des flammes qui s’élèvent sur le mur extérieur de la maison voisine.

Sans hésiter, M. Lemire accourt. Il sait qu’à cette heure-là, son voisin fait la sieste. Il doit donc faire vite et le réveiller. Il est autour de 12 h 30. En pénétrant dans la maison, un des chiens du propriétaire l’attaque et le mord à la main. Malgré cela, M. Lemire appelle son voisin, le pressant de sortir. Mais un étage les sépare et M. Lemire n’entend rien. Il décide alors de mener les deux chiens à l’extérieur et persévère. Sa tentative de sauvetage est à nouveau perturbée par une attaque impromptue d’un des chiens. Même s’il est blessé à l’avant-bras, Michel Lemire est résolu à extraire le soixantenaire de là. Les flammes prennent de l’ampleur. Elles sont désormais à l’intérieur. Il y a beaucoup de fumée!

Grâce à son acharnement et à son courage, M. Lemire réussit à sauver son voisin, indemne. Cependant, la maison ancestrale part en fumée avec tout ce qui se trouve à l’intérieur. Lorsque les pompiers de Cowansville arrivent sur les lieux, l’incendie est déjà beaucoup trop avancé pour penser qu’ils auraient pu venir en aide au propriétaire.

Michel Lemire, dont l’avant-bras blessé a nécessité une douzaine de points de suture, a néanmoins bravé le feu. Au péril de sa vie, il s’est introduit dans une maison en flammes sans autre équipement que son courage et une détermination de fer pour sauver son voisin. Il reçoit ainsi une Citation de reconnaissance pour son intervention rapide, remarquable et altruiste.

Ville de Rimouski

  • Evans Blouin (citoyen)
  • Gabriel Gauthier (citoyen)
  • Leïa Chrétien (citoyenne)
  • Pierre-Alexandre Bérubé (citoyen)

« Être à la bonne place au bon moment » ou « le hasard n’existe pas » sont des expressions qui conviennent bien à quatre jeunes qui déambulaient sagement dans le secteur de Pointe-au-Père, à Rimouski, le 31 octobre 2020. Vers 21 h 25, leur regard se braque vers ce qui semble être un incendie. Inquiets, ils se rapprochent. Leur appréhension se confirme. Le garage du 1007, rue du Parc est en feu.

Leur premier réflexe : appeler le 911 pour déclarer l’incendie. Il vente beaucoup et les flammes se dirigent dans la direction de la résidence principale. Les risques de propagation sont élevés et bien réels. La jeune femme du groupe s’empresse vers la maison et cogne à plusieurs reprises, mais n’obtient pas de réponse. Elle entre, réveille les quatre personnes qui s’y trouvent et les alerte du danger imminent. Durant ce temps, un des jeunes ose s’approcher du garage. Il aperçoit une bonbonne de propane. Immédiatement, il la saisit et la sort du brasier pour éviter l’explosion. Par précaution, et pour assurer la sécurité du maximum de personnes, le groupe fait preuve d’un jugement éclairé : il fait évacuer les résidences voisines.

Evans Blouin, Gabriel Gauthier, Leïa Chrétien et Pierre-Alexandre Bérubé ont largement contribué au succès de l’opération de sauvetage prise en main par les pompiers dès leur arrivée sur les lieux. Leurs capacités à évaluer l’ampleur de la situation et à poser des gestes rapides et courageux en vue de sauver des vies font qu’ils reçoivent une Citation de reconnaissance.

Ville de La Tuque

  • Anthony Bégin (citoyen)

La famille d’Anthony Bégin lui doit beaucoup. Alors qu’il entre à la maison après une soirée avec des amis, le 13 juillet 2020, il aperçoit des lueurs derrière sa demeure. Il entend même des crépitements. À partir de ce moment, tout va très vite. Il se dirige en toute hâte vers l’arrière, constate que le feu est pris dans le logement du deuxième étage et se précipite chez lui, au premier, sous le brasier. Il presse sa famille de sortir immédiatement et porte un secours vital à son beau-père dont la mobilité est réduite. Il se fait tard. Le centre d’urgence 911 reçoit l’appel de M. Bégin à 2 h 30. Bien que la famille soit en sécurité, la situation n’est pas maîtrisée : le feu se propage dans le triplex et une personne est en péril au deuxième étage.

Arrivés les premiers au 473, rue Saint-Joseph à La Tuque, deux lieutenants constatent l’urgence de la situation. Les minutes sont comptées. Ainsi, le camion-pompe a à peine le temps de s’immobiliser que les pompiers sont prêts à intervenir. Ils saisissent une échelle et la dressent sous la fenêtre du deuxième étage. Le locataire, prisonnier des flammes, menace de se jeter par la fenêtre. Le temps presse. Adroitement, les pompiers réussissent à le descendre, mais constatent qu’il est gravement brûlé. Ils l’installent dans le camion en attendant les ambulanciers.

Le directeur de l’époque du Service de sécurité incendie de Ville de La Tuque, M. Serge Buisson, tient à souligner la vigilance et le courage d’Anthony Bégin. Grâce à lui, les 27 pompiers déployés ne seraient pas arrivés aussi rapidement et la situation aurait été beaucoup plus tragique. Ils ont sauvé une personne qui a été conduite rapidement au centre de santé, ont pu maîtriser l’incendie et minimiser les dégâts causés à l’immeuble.

M. Anthony Bégin est le héros de l’histoire. Il a porté secours à sa famille et à son voisin. En plus, il a agi avec un sang-froid remarquable qui lui a permis de fournir rapidement des informations claires sur la situation. Ce faisant, M. Bégin a considérablement facilité le travail des pompiers. Il reçoit une Citation de reconnaissance pour cette précieuse contribution.

Ville de Québec

  • David Blouin (citoyen)

À 16 h 20, le vendredi 5 février 2021, alors qu’il est encore au travail, David Blouin aperçoit une importante fumée au 860, rue des Lilas Est, à Québec. Il accourt aussitôt sur les lieux pour constater qu’un incendie se propage à l’intérieur du bâtiment de trois étages. Rapidement, il évalue la situation. Il ne dispose d’aucun équipement, mais décide tout de même de braver le feu au cas où il y aurait des personnes en danger. Il faut agir vite, et il ne peut compter que sur lui-même.

La reconnaissance des lieux le conduit à l’arrière du bâtiment. Il tente d’ouvrir la porte qui donne sur une aire commune, mais fait marche arrière, la fumée noire étant trop dense. Il la referme aussitôt, car il risquerait d’aviver le feu. Résolu, il enjambe le garde-fou d’un balcon situé au rez-de-chaussée et se met à crier pour demander s’il y a quelqu’un. Un « oui! » retentit. Le brave citoyen monte alors au troisième étage et s’engage sur-le-champ dans l’appartement en se laissant guider par la voix en détresse. L’épaisse fumée l’empêche de voir où le mènent ses pas. Il heurte une table, mais poursuit son sauvetage et parvient à rejoindre le malheureux. Ensemble, ils trouvent l’issue qui les mènera hors du danger.

Tandis qu’ils reprennent leur souffle, M. Blouin se rend compte qu’une personne est sur son balcon, au troisième étage. Elle appelle à l’aide. Tout en la rassurant, il lui dit de fermer complètement la porte-patio derrière elle et de rester tout près du garde, aussi loin que possible de son appartement en flammes. Fort heureusement, c’est à ce moment que le camion-échelle du Service de protection contre l'incendie de Québec (SPCIQ) arrive sur les lieux. M. Blouin interpelle aussitôt le pompier encore dans le véhicule. L’évacuation se déroule rapidement, sans blessé. Mission accomplie.

La formation de pompier volontaire que David Blouin a déjà suivie lui a été utile le 5 février dernier, mais c’est vraiment comme bon samaritain, répondant à un devoir citoyen, qu’il a porté secours à deux personnes en réel danger. Sa témérité, sa vigilance et son intervention salvatrice remarquable font en sorte qu’il reçoit une Citation de reconnaissance. David Blouin a véritablement facilité le travail des pompiers et contribué à préserver deux vies.

Ville de Québec

  • Constable Frédéric Métivier

Régulièrement appelés pour prêter main-forte aux pompiers, deux agents patrouilleurs se rendent rapidement sur les lieux d’un incendie déclaré. C’est le 6 août 2019. Le 3050, rue des Châtelets, à Québec, est la proie des flammes. On distingue déjà beaucoup de fumée dans un logement du troisième étage.

À leur arrivée, les deux patrouilleurs constatent qu’ils sont les premiers intervenants sur place. Néanmoins, plusieurs locataires sont à l’extérieur, les yeux rivés sur le feu. Le bâtiment a déjà été évacué, ce qui est une très bonne chose : le travail des pompiers sera ainsi facilité. Mais rapidement, les agents apprennent qu’une personne est inconsciente dans l’appartement d’où provient la fumée. En un temps trois mouvements, ils se précipitent à l’intérieur, gravissent les escaliers et rencontrent un mur de fumée dans le corridor du troisième. Qu’à cela ne tienne, l’agent Frédéric Métivier ouvre la porte du logement, s’accroupit et avance prudemment. Il aperçoit alors l’homme inerte, étendu sur un divan.

Le temps presse, les pompiers ne sont toujours pas là. N’écoutant que son courage, l’agent Métivier s’aventure plus loin pour sauver la victime. La fumée entrave sérieusement sa respiration. Malgré cela, il persévère, car il estime être capable de la secourir. Il l’attrape par les chevilles et la traîne jusqu’à la sortie. C’est alors qu’un imprévu survient. L’homme reprend conscience et panique. Il se débat et les agents ont du mal à le contenir. Fort heureusement, ils y parviennent. L’homme les suit. Ensemble, ils fuient le danger.

L’agent Frédéric Métivier a été proactif et efficace. Il a sauvé la vie d’un homme qui, autrement, risquait fort de périr au cœur de l’incendie. Les pompiers lui doivent beaucoup pour ce sauvetage in extremis. Il reçoit ainsi une Citation de reconnaissance pour son intervention qui, grâce à lui, a connu une heureuse issue.

Ville de Lévis

  • Yves Hawey (citoyen)

Il n’y a aucun doute, M. Yves Hawey incarne l’altruisme. À un point tel qu’il a le réflexe de sauver une pure inconnue d’un effondrement qui aurait pu lui coûter la vie. C’est ce qui est survenu le vendredi 15 février 2019 à l’épicerie Metro du secteur Saint-Étienne-de-Lauzon, à Lévis.

Il est autour de 16 heures et plusieurs clients sillonnent les allées du supermarché. Tout à coup, un bruit étrange se fait entendre. Le toit vient de céder sous l’énorme poids de la neige, dans la section de la boucherie. Dans le feu de l’action et sous l’impulsion du moment, M. Hawey écarte du danger une dame qui est près de lui. Il constate alors que la structure du bâtiment est affaiblie et risque de s’effondrer. Alors, non seulement il prend soin de s’en éloigner avec la femme, mais il la protège aussi à l’aide de son propre corps.

Cet événement, au cours duquel deux personnes ont été blessées, a fait bien peur au personnel et à la clientèle, tout comme à la vingtaine de pompiers appelés à la rescousse. Pour eux, le geste de M. Hawey mérite d’être souligné. Il a priorisé la vie de la dame plutôt que la sienne. Voilà pourquoi le chef de la Division de la gestion des secours du Service de la sécurité incendie de la Ville de Lévis, M. Réjean Pérusse, honore sa présence d’esprit, son courage et son sang-froid.

Yves Hawey a démontré, ce jour-là, des qualités inestimables et une attitude de héros. Il reçoit ainsi une Citation de reconnaissance pour son intervention remarquable.

Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) – Mission Australie 2019-2020

  • Agente à la prévention et aux communications (SOPFEU) Mélanie Morin

De décembre 2019 à mars 2020, alors que le Québec est en plein hiver, l’Australie fait face aux plus importants incendies de végétation de l’histoire du pays. Ils ravagent 18 millions d’hectares et 6 000 bâtiments, dont 2 779 habitations. Ils causent des drames humains : 34 décès directs, 445 décès par inhalation de fumée et 4 000 hospitalisations. L’Australie fait une demande d’aide humanitaire. Quarante-sept employés et employées de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) se portent volontaires et participent ainsi à la première mission outre-mer de l’organisation.

Plusieurs tâches individuelles ou collectives sont confiées au contingent québécois dépêché dans les États de la Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria telles que gestion, action sur les incendies, préparation en vue d’actions de brûlage, sécurisation de chemins et de routes, soutien pour un retour à la normale. Les conditions sont extrêmes et les risques, nombreux : température de 40 à 50 degrés Celsius; fumée et poussière omniprésentes; végétation et faune inconnues; système d’indices d’évaluation du potentiel de brûlage différent du système canadien; procédures d’opérations et culture d’organisation particulières; perturbation de l’horloge interne, conduite à gauche, conditions routières très glissantes en forêt à la moindre averse, attaques d’oiseaux la nuit, etc.

L’équipe de la SOPFEU, en mission pour 30 à 38 jours, défie la chaleur au quotidien, alors que le métabolisme est paré pour l’hiver. Elle répond à des commandements donnés dans une autre langue et fait l’abattage d’arbres d’essences inconnues. Elle relève tous ces défis avec persévérance et vigueur. L’expérience, bien qu’éprouvante, aura été positive et fort instructive.

Pour leur adhésion volontaire et leur contribution énergique aux succès des interventions menées par leurs pairs, dans un environnement inconnu et des circonstances périlleuses, les 46 employés et employées de la SOPFEU reçoivent une Médaille pour acte méritoire. L’agente aux communications qui les accompagnait reçoit quant à elle une Citation de reconnaissance.

Dernière mise à jour : 23 février 2023

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