Médaille pour action méritoire 2020

Elle est décernée à tout policier du Québec qui a accompli, dans l'exercice de ses fonctions, un acte méritoire ou qui a accompli, en dehors de l'exercice de ses fonctions, un acte qui mérite une reconnaissance publique.

Corps de police régional Kativik

Agent Frederik Grenier et agent Mathieu Verret-Dion

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À Salluit, vers 23 h le 26 mars 2019, les constables Mathieu Verret-Dion et Frederik Grenier reçoivent un appel sur la ligne d’urgence. Une femme en détresse hurle. Ses propos, entrecoupés de cris de terreur, sont incompréhensibles et elle semble en état d’ébriété. Malgré les nombreuses questions de l’agent Verret-Dion, on ne sait rien d’elle, ni où elle habite. Ce dernier finit par l’entendre prononcer « Sarah » et « 15 ».

Il n’y a pas une minute à perdre. Les deux policiers quittent le poste de police sur-le-champ et arpentent les rues avec les vitres du véhicule baissées pour être en mesure d’entendre les cris et, ainsi, de repérer la maison, et ce, même si la température extérieure avoisine les -24 °C. Pendant ce temps, la dame appelle à plusieurs reprises à la ligne d’urgence. Se rappelant certaines interventions pour violence conjugale impliquant une femme prénommée Sarah et son mari, à une adresse municipale commençant aussi par « 15 », l’agent Grenier oriente les recherches vers un secteur précis de la communauté.

Sitôt arrivés devant la maison visée, ils entendent des cris. L’agent Verret-Dion jette un coup d’oeil par la fenêtre près de la porte d’entrée et aperçoit, dans l’étroit couloir, une personne couchée sur le dos, maintenue au plancher par un homme assis sur elle. Penché sur sa victime, il semble vouloir l’étrangler. Les deux policiers entrent alors rapidement et constatent que le suspect tient un long couteau de cuisine dans sa main. Malgré l’espace restreint, ils arrivent à maîtriser à temps l’agresseur à l’aide du pistolet à impulsion électrique. La dame est consciente, mais grièvement blessée, la pointe de la lame de 30 centimètres ayant déjà pénétré de quelques pouces dans le haut de sa poitrine.

En attendant l’arrivée des secours, le suspect étant hors d’état de nuire dans le véhicule de police, les deux policiers posent rapidement les gestes nécessaires afin de ralentir le saignement et de garder la femme consciente. Celle-ci est en état de panique et perd beaucoup de sang. Elle est promptement transportée par avion à Montréal pour recevoir les soins appropriés.

Grâce à l’intervention rapide et au sang-froid des agents Mathieu Verret-Dion et Frederik Grenier, cette femme a survécu à une agression armée d’une rare violence. Leur vivacité d’esprit, leur excellente connaissance du terrain et la ténacité dont ils ont fait preuve pour trouver la victime en dépit du peu d’information disponible sont des éléments clés qui ont permis d’éviter le pire. Les policiers Verret-Dion et Grenier font sans contredit honneur à leur profession.

Service de police de Laval

Agente Émy Bourgeois, agent Éric Dudka, agent Guillaume Labelle et agent David Chalifoux

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Le 17 juillet 2019, vers 19 heures 55, les policiers Guillaume Labelle et David Chalifoux doivent se rendre d’urgence aux abords de la centrale hydroélectrique de la Rivière-des-Prairies à Laval. Des personnes auraient indiqué au centre d’urgence 9-1-1 avoir entendu, près des installations, des cris de détresse. Arrivés sur les lieux, ils ne repèrent personne. Après plusieurs minutes, non seulement les recherches sont infructueuses, mais aucun cri ne se fait entendre.

Les agents n’abandonnent pas et décident d’aller recueillir plus d’informations auprès des citoyens qui ont fait le signalement. La provenance des cris est confirmée et il semble que par le passé plusieurs plaisanciers se seraient déjà trouvés en difficulté à ce même endroit, notamment à cause des forts courants. Les policiers retournent donc près de la centrale et demandent l’assistance des pompiers. Les agents Éric Dudka et Émy Bourgeois arrivent alors en renfort et participent aux recherches dans le boisé en bordure de la rive. Le terrain accidenté est dangereux. Il n’y a personne en vue et les appels des agents Labelle et Chalifoux demeurent sans réponse.

Soudain, à 21 heures 15, on entend crier au loin près du barrage. L’agent Chalifoux distingue une personne immergée à deux mètres d’un énorme tourbillon qui aspire l’eau sous une des vannes. La victime s’agrippe à la structure, mais risque d’être emportée à tout moment. En attendant l’arrivée des pompiers et de leur bateau, les agents lui lancent une bouée retenue par une corde et tentent avec précaution de la déplacer lentement afin de la stabiliser hors des remous. Cette intervention nécessite, pour assurer la sécurité de tous, entraide et coordination.

Après que la centrale a abaissé progressivement les vannes, entraînant la diminution des tourbillons, l’embarcation peut enfin s’approcher suffisamment de la personne pour que les pompiers, assistés par les policiers, arrivent à la hisser à bord. Sur le quai, elle sera immédiatement prise en charge par les ambulanciers et transportée saine et sauve au centre hospitalier le plus près.

À la tombée du jour, pendant plus de deux heures, les agents Guillaume Labelle, David Chalifoux, Émy Bourgeois et Éric Dudka ont vérifié sans relâche toutes les pistes possibles et leurs efforts ont été récompensés. Leur détermination, leur persévérance et leur bravoure ont permis une fin heureuse.  

Service de police de Laval, autoroute 440

Sergente Gabrielle Ferland, agent Guillaume Beaudet, agent Jean-Michel Biron, agent Steve Bussière-Bernard, agente Maude Cartwright et agent Julien Ouellet

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Depuis le 5 août 2019, la seule mention « Laval, autoroute 440 » rappelle à notre mémoire le tragique carambolage qui a coûté la vie à quatre personnes. Toutefois, rien ne rendra justice aux souvenirs marquants de ceux et celles qui ont vécu le drame de près cette journée-là.

L’accident est survenu sur la voie de droite, direction ouest, menant à l’autoroute 15, un lundi à l’heure de pointe de fin de journée. Vers 15 h 30, un poids lourd, filant à pleine vitesse, emboutit plusieurs voitures immobilisées dans la bretelle, provoquant ainsi de violentes collisions impliquant une dizaine de véhicules, ainsi qu’un autre camion, chargé de bonbonnes de gaz propane. Un violent incendie, alimenté par plusieurs explosions, se propage, donnant à la scène un air d’apocalypse. Un épais panache de fumée noire est d’ailleurs visible à plusieurs kilomètres à la ronde.

Aussitôt alerté, le Service de police de Laval dépêche sur place tous les agents disponibles afin d’assister la Sûreté du Québec. La zone critique s’étend sur plusieurs centaines de mètres. Plusieurs automobilistes sont prisonniers de leur véhicule qui, parfois même, est en feu. Et les cris désespérés se font entendre dans cet indescriptible chaos.

Les agents Charles Renaud, Jessie Martel, Loïc Clavreul, Élie Despins, Micheal Tremblay et Berthier Charbonneau arrivent rapidement sur les lieux. Chaque geste compte et tous prêtent main-forte aux collègues ainsi qu’aux autres intervenants.

Les agents Charbonneau et Tremblay créent une brèche dans la clôture séparant la voie de desserte de l’autoroute afin de faciliter l’accès aux pompiers et aux ambulanciers. L’agent Despins réussit à obtenir des masques et les distribue aux renforts qui arrivent. L’agent Francis Bérubé se glisse sous une voiture qui risque à tout moment de prendre feu pour y attacher une corde. Il pourra, avec l’aide de ses collègues, tirer celle-ci sur plus de 30 mètres pour l’éloigner du brasier et être en mesure d’extirper de son véhicule la conductrice gravement blessée et inconsciente. Malgré les risques, l’agente Valérie Laverdure veillera sur la victime pendant toute l’opération.

En dépit du danger pressant, des flammes et de la fumée opaque, plusieurs actions doivent être entreprises simultanément. Sur place, la sergente Gabrielle Ferland assure la coordination de tous les acteurs impliqués. Il faut dévier la circulation, rencontrer les témoins, repérer les victimes, évacuer les blessés et aider ceux qui le peuvent à se mettre à l’abri en attendant d’être pris en charge par les ambulanciers. Un corps gît sur le sol, une femme a une jambe cassée, une fillette est coincée à l’arrière d’une voiture, plusieurs personnes sont en état de choc, mais d’autres, piégées dans leur auto en flammes, ne pourront être sauvées.

Plus de quinze blessés, dont des policiers, et quatre décès. Voilà le triste bilan d’une journée qui restera gravée dans la mémoire de ces policières et policiers qui, au péril de leur vie, ont fait preuve d’un dévouement remarquable ainsi que d’un courage exemplaire.

Nous soulignons aujourd’hui le travail de la sergente Gabrielle Ferland et des agents Francis Bérubé, Berthier Charbonneau, Loïc Clavreul, Élie Despins, Valérie Laverdure, Jessie Martel, Charles Renaud, Micheal Tremblay, Guillaume Beaudet, Jean-Michel Biron, Steve Bussière- Bernard, Maude Cartwright et Julien Ouellet. Ils font honneur à la profession.

Service de police de la Ville de Montréal

Agente Sylvie Lemay et agente Linda Morin

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Le 31 août 2019, vers 23 h 30, le centre d’urgence 9-1-1 de la Ville de Montréal reçoit l’appel d’une femme confuse signifiant son intention d’aller nager dans la rivière des Prairies, près de son domicile situé dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville.

Les agentes Sylvie Lemay et Linda Morin se rendent promptement sur les lieux et repèrent la dame qui se trouve déjà à plus de 10 mètres de la rive. Elles l’interpellent, mais celle-ci les ignore et s’éloigne. Malgré l’équipement disponible, une clôture et un muret de béton empêchent les deux agentes d’avancer aux abords du cours d’eau et d’envisager un scénario de sauvetage immédiat. Sans attendre l’arrivée des pompiers et de leur embarcation, la policière Morin se dirige vers le terrain d’une résidence privée, à proximité, qui possède un quai. Pour y avoir accès, elle doit, en dépit de l’heure tardive, réveiller le propriétaire. M. Jean Allard offre spontanément son aide et suggère d’utiliser son bateau pour aller repêcher la femme qui nage toujours, mais qui semble s’épuiser.

Accompagné des agentes Lemay et Morin, il réussit à s’approcher doucement de la dame. Celle-ci ne se conforme toujours pas aux consignes et s’immerge plusieurs fois sous l’eau froide. De plus, en dépit des risques réels d’hypothermie, elle refuse obstinément le gilet de sauvetage qui lui est lancé, la perche et même la corde qu’on lui tend. Constatant l’urgence de la situation, M. Allard parvient à manoeuvrer avec précision son embarcation afin que les deux policières puissent agripper de façon sécuritaire la nageuse improvisée. Et puisqu’elle ne veut pas collaborer, les agentes Lemay et Morin n’auront d’autre choix que de la maintenir par les bras sur quelques mètres, jusqu’au quai. Elle sera transportée à l’hôpital dès son arrivée sur la terre ferme.

Sans formation pour ce genre de sauvetage, les agentes Sylvie Lemay et Linda Morin n’ont pas hésité une seconde à venir en aide à une femme qui s’était volontairement mise en danger, prise au piège par sa témérité. Grâce à leur détermination, à leur sang-froid ainsi qu’au courage et à la ténacité du citoyen Jean Allard, cette personne a échappé de justesse à une mort probable.

Service de police de la Ville de Saint-Eustache

Fonction-sergent Mélissa Lessard, agent Guillaume Gosselin et agent David Vincent

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À Saint-Eustache, le lundi 27 mai 2019, peu après six heures du matin, l’alarme incendie d’un immeuble d’habitations à loyer modique est déclenchée. Au même moment, un citoyen signale que de la fumée noire s’échappe de la toiture du HLM qui abrite majoritairement des personnes âgées.

La fonction-sergent Mélissa Lessard est la première arrivée sur les lieux. Des flammes jaillissent tout près de l’entrée principale de l’édifice. Malgré l’alerte sonore et les nuages de fumée, une seule personne semble être sortie du bâtiment de 24 logements. Il faut agir.

Aussitôt, sans attendre l’arrivée des pompiers et, surtout, sans équipement de protection, elle amorce l’évacuation. Au rez-de-chaussée, la fumée est déjà bien présente et des personnes à mobilité réduite s’y entassent peu à peu. Elle réussit à les conduire à l’extérieur. Poursuivant l’opération, la fonction-sergent Lessard est aux prises avec plusieurs locataires qui, sortis brusquement de leur sommeil et désorientés, refusent d’obéir aux directives. Il faut donc les évacuer de force.

Les agents Guillaume Gosselin et David Vincent arrivent en renfort et montent vers les autres étages. Alors que Mélissa Lessard dirige les gens vers la sortie, les agents Gosselin et Vincent entrent dans chaque logement, vérifient chacune des pièces afin de s’assurer que personne n’est laissé derrière. Sans équipement adéquat, la fumée dense irrite les yeux et rend chaque respiration difficile. Au troisième étage, la chaleur intense ainsi que les flammes qui consument le plafond rendent le travail des policiers hautement périlleux. Ils évacuent ainsi plusieurs personnes âgées, certaines à mobilité réduite, déstabilisées ou en état de panique. Ils le font parfois contre leur gré, défonçant des portes et transportant certains résidents sur leur dos. Une fois tous les locataires en sécurité, la façade du HLM s’écroule sous l’impact du violent brasier. Une bonne partie de l’immeuble est finalement rasée.

Mélissa Lessard, Guillaume Gosselin et David Vincent ont mis leur sécurité, et même leur vie en péril, pour protéger plus d’une trentaine de locataires laissés à eux-mêmes. Leur rapidité d’action, leur détermination et surtout leur bravoure ont sauvé tous ces gens d’une mort certaine.

Service de police de la Ville de Québec

Agente Marilyne Dubois et agent Frédéric Métivier

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Le 6 août 2019, un incendie se déclare dans un immeuble à logements de Sainte-Foy. À leur arrivée, les agents Marilyne Dubois et Frédéric Métivier remarquent qu’une épaisse fumée s’échappe d’un appartement du troisième étage. Plusieurs locataires ont déjà évacué le bâtiment en feu, mais le concierge signale que la personne habitant le logement en question se trouve toujours à l’intérieur.

Comme il y a urgence et que les pompiers ne sont toujours pas arrivés, les agents Dubois et Métivier se dirigent à l’étage sans tarder, et ce, malgré les risques associés à la fumée dense et à la propagation rapide du feu.

La porte de l’appartement en feu est entrouverte et, dans le salon, ils aperçoivent un homme inconscient gisant au sol. Il faut rapidement évacuer ce dernier qui respire avec peine. Sans hésiter, le policier Métivier attrape les chevilles de l’occupant et traîne celui-ci jusqu’à la porte. Enfin, avec l’aide de l’agente Dubois, il réussit à conduire la victime, qui a repris connaissance, à l’extérieur de l’édifice. Les pompiers peuvent alors, dès leur arrivée, consacrer toute leur énergie pour maîtriser l’incendie.

Nul doute que ce sauvetage audacieux a sauvé la vie de cet homme. Les deux agents ont accompli un geste héroïque, sans y être préparés, et surtout sans équipement.

Sûreté du Québec - MRC de La Jacques-Cartier

Sergent Patrick Carignan et agent Éric Bilodeau

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Le dimanche 28 avril 2019, un automobiliste circule à grande vitesse sur la route 175, en direction de Québec. Peu après 16 h, à proximité de la municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury, sans raison apparente, il perd la maîtrise de son véhicule dans une courbe. Après plusieurs tonneaux, il percute des rochers puis termine sa course dans la rivière des Hurons, qui longe l’autoroute.

En raison de la violence du choc, le conducteur est éjecté de l’habitacle et, inconscient, se retrouve dans le cours d’eau. À cette période de l’année, le débit est important et la rivière est assez profonde pour immerger la moitié du véhicule. Mais surtout, la température de l’eau est glaciale et le risque d’hypothermie est grand. Toutes les conditions sont réunies pour que la vie de l’homme soit sérieusement en danger.

Les policiers Éric Bilodeau et Patrick Carignan, de la Sûreté du Québec, arrivent les premiers sur les lieux. Voyant le corps inerte de la victime dans l’eau, l’agent Bilodeau plonge immédiatement pour le rattraper. Le sergent Carignan le rejoint et, ensemble, ils ramènent le blessé en sécurité sur la berge. En état d’hypothermie, l’homme, qui a repris connaissance, est enveloppé dans une couverture en attendant l’arrivée des ambulanciers.

Avec l’aide des policiers et des pompiers dépêchés sur les lieux, l’agent Bilodeau et le sergent Carignan utilisent une échelle en guise de pont afin d’extirper la victime en civière du terrain rocheux et accidenté bordant la rivière. Le conducteur, qui a subi de graves blessures, est ensuite conduit dans un centre hospitalier.

Ce sauvetage réussi, on le doit avant tout au courage et à la détermination des policiers Éric Bilodeau et Patrick Carignan. Leur analyse de la situation, jumelée à leur intervention rapide, a permis ce jour-là de sauver une vie. Il s’agit d’une action hautement méritoire digne d’une reconnaissance publique.

Sûreté du Québec – La Romaine

Agent Yannick Lefebvre et agent Jocelyn Veilleux

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Le 2 mai 2019, dans le village de La Romaine situé sur la Basse-Côte-Nord à 400 kilomètres au nord de Sept-Îles, la petite communauté autochtone d’Unamen Shipu, est secouée par un événement qui aurait pu rapidement tourner au drame.

Vers 21 h 25, les agents de la communauté reçoivent un appel les informant que sept jeunes qui jouaient dans la baie, sur une banquise, n’arrivent plus à regagner la rive. Quatre agents de la Sûreté du Québec, se trouvant à proximité, se rendent sur les lieux, soit les policiers David Lavoie, Guillaume Rochette, Yannick Lefebvre et Jocelyn Veilleux. À leur arrivée, comme deux jeunes sont parvenus à atteindre le rivage, ils consacrent leurs efforts à ramener les cinq autres en sécurité. Malheureusement, sous l’effet du courant, un bloc de glace se détache, emportant au large une fillette apeurée de 11 ans.

Sans perdre de temps, les agents Lavoie et Rochette prennent un gilet de sauvetage, s’attachent à l’aide d’une corde et sautent dans l’eau glaciale afin de rejoindre à la nage la jeune fille. Une fois sur la banquise, qui est maintenant à 20 mètres de la plage, l’enfant est sécurisée. Les agents Lavoie et Rochette retournent à l’eau avec la fillette tandis que leurs collègues Veilleux et Lefebvre apportent une aide cruciale dans les circonstances en les tirant tous les trois sur la terre ferme. La petite fille, souffrant d’un début d’hypothermie, sera conduite sans délai au centre de santé pour recevoir les soins appropriés.

Des jeunes en difficulté, la noirceur, le froid, les eaux glacées, le courant, le mouvement des banquises… Voilà autant d’éléments qui ont rendu cette opération de sauvetage si périlleuse. Avec détermination et courage, les agents David Lavoie et Guillaume Rochette n’ont pas eu peur de mettre leur vie en péril pour sauver l’enfant du danger. Il faut aussi souligner l’apport des policiers Jocelyn Veilleux et Yannick Lefebvre. Sans leur assistance, le dénouement aurait pu être tragique.

Sûreté du Québec – MRC de Matawinie

Agente Stéphanie Bhérer, agent Mathieu Binette et agent Olivier Bussières

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Le 30 septembre 2019, vers 18 h, les agents Olivier Bussières et Mathieu Binette reçoivent un appel concernant une dame habitant une résidence pour personnes âgées qui manquerait à l’appel. Celle-ci a tenu des propos inquiétants dans la journée.

Après vérification, la personne est effectivement absente. Quelques minutes plus tard, on signale aux agents Bussières et Binette qu’une citoyenne a entendu, une heure plus tôt, venant du lac Rawdon, les cris d’une femme en détresse. Ces derniers se rendent aussitôt sur les lieux. Ils remarquent des traces de pas qui glissent le long de la falaise escarpée surplombant le lac. À plus de 15 mètres de la rive, un corps qui semble inanimé flotte à la surface. Heureusement, la femme réagit faiblement lorsqu’elle entend crier son nom.

Il n’y a pas une minute à perdre. Sans hésiter, les deux policiers retirent leur équipement, ramassent une bouée de fortune et sautent à l’eau pour lui porter secours. La profondeur du lac, l’obscurité, ainsi que l’eau glacée, nuisent à leurs efforts pour la ramener rapidement sur la rive. Au moment où les agents et la victime ressentent des symptômes d’hypothermie, la policière Stéphanie Bhérer arrive en renfort. Tout de suite, elle plonge et vient leur prêter main-forte. Puis, de retour sur la rive, l’agente Bhérer s’allonge près de la femme pour tenter de la réchauffer en attendant l’arrivée des pompiers et des ambulanciers. La dame a pu être rapidement transportée dans un centre hospitalier afin d’y recevoir les soins appropriés.

La rapidité d’intervention, le travail concerté ainsi que le courage des agents Olivier Bussières, Mathieu Binette et Stéphanie Bhérer ont sauvé la vie de cette femme qui a agi par désespoir. Ce dévouement exemplaire, malgré les risques potentiels, est aujourd’hui reconnu et récompensé.

Dernière mise à jour : 23 février 2023

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