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Cancer du col de l'utérus

Description

Au Québec, le cancer du col de l’utérus se classe au 3e rang parmi les cancers les plus fréquents chez les femmes de 25 à 44 ans. Chaque année, près de 300 femmes apprennent qu’elles en sont atteintes.

Ce cancer se développe dans le col de l’utérus, la partie étroite qui relie l’utérus au vagin. Il est principalement causé par certains types de virus du papillome humain (VPH). Lorsqu’une femme est infectée par ces virus, des anomalies, appelées « lésions précancéreuses », peuvent apparaître sur le col de son utérus. Certaines lésions disparaissent par elles-mêmes, mais d’autres doivent être traitées afin d’éviter qu’elles deviennent cancéreuses. Les lésions précancéreuses doivent donc être surveillées.

Symptômes

L’évolution des lésions précancéreuses est habituellement lente. En moyenne, elles peuvent prendre de quelques années à plus de 10 ans pour se transformer en cancer. Très souvent, les femmes atteintes du cancer du col de l’utérus n’ont aucun symptôme. Une femme peut donc avoir ce cancer sans le savoir.

Toutefois, certaines femmes ont des symptômes. Habituellement, il s’agit de saignements vaginaux anormaux. Ces saignements surviennent souvent lors de relations sexuelles avec pénétration vaginale.

Consulter un médecin

Les saignements vaginaux ne sont pas nécessairement le signe d’un cancer du col de l’utérus. Ils peuvent être causés par un autre problème de santé. Si vous avez des saignements vaginaux anormaux, vous devriez donc consulter un médecin.

Traitements

Lorsqu’une femme a un cancer du col de l’utérus, une équipe spécialisée en gynécologie oncologique établit un plan de traitement personnalisé avec elle. Ce plan de traitement varie selon différents éléments, comme le stade du cancer, l’état de santé de la femme ou le fait qu’elle souhaite avoir des enfants. Le plan de traitement tient aussi compte de ses désirs et de ses préoccupations ainsi que de ceux de sa famille.

Les principaux traitements offerts aux femmes atteintes du cancer du col de l’utérus sont :

  • la chirurgie;
  • la chimiothérapie;
  • la radiothérapie.

Dans certains cas, un seul de ces traitements est nécessaire. Dans d’autres cas, le médecin peut recommander une combinaison de 2 de ces traitements, ou les 3.

Protection et prévention

L’infection à certains types de VPH est la principale cause du cancer du col de l’utérus.

Les 2 meilleurs moyens de réduire le risque de cancer du col de l’utérus sont de se faire vacciner contre le VPH et de passer régulièrement un test de dépistage du cancer du col de l’utérus.

Le port du condom est aussi un moyen recommandé pour se protéger contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). Toutefois, le condom ne protège que partiellement contre le VPH, puisque l’infection peut se transmettre par le contact avec la peau exposée autour des organes génitaux. Il demeure quand même important d’utiliser un condom pour limiter le risque de transmission du VPH et des autres ITSS.

Pour en savoir plus sur la vaccination contre le VPH et sur les autres façons de vous protéger contre ces virus, consultez la page Virus du papillome humain (VPH).

Personnes à risque

Presque tous les cancers du col de l’utérus sont causés par les VPH. Ces virus sont extrêmement fréquents. Presque toutes les personnes sexuellement actives vont être infectées par un virus de la famille des VPH à un moment ou à un autre de leur vie. Certains facteurs augmentent le risque d’attraper une infection à VPH :

  • relations sexuelles à un jeune âge;
  • grand nombre de partenaires sexuels;
  • relations sexuelles avec des personnes qui ont de nombreux partenaires sexuels;
  • relations sexuelles avec des personnes infectées par le VPH;
  • ITSS;
  • cancer de la vulve ou du vagin.

Certaines femmes courent plus de risques d’avoir un cancer du col de l’utérus lorsqu’elles sont infectées par le VPH.

  • Le risque est plus élevé chez les femmes :
    • qui ne passent pas régulièrement de tests de dépistage pour le cancer du col de l’utérus;
    • qui ont un système immunitaire affaibli à cause d’une maladie grave ou de la prise de certains médicaments;
    • qui fument.
  • Le risque augmente légèrement chez les femmes qui utilisent des contraceptifs oraux pendant plus de 5 ans.
    Toutefois, les contraceptifs oraux réduisent de beaucoup le risque de cancer de l’ovaire et de l’endomètre, en plus d’éviter les grossesses non désirées.

Dernière mise à jour : 16 février 2017

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