Croix de courage

Service de sécurité incendie de Lacolle

Lieutenant Guy Demers

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Un incendie fait rage dans le sous-sol d’une imposante maison, sur la rue du Mail, à Lacolle, dans la nuit du 3 novembre 2019. Six autres services de sécurité incendie ont répondu à l’appel du Service de sécurité incendie de Lacolle et une trentaine de pompiers sont à pied d’œuvre pour atteindre le brasier.

Toutefois, les accès directs au sous-sol sont difficiles. L’équipe 1534 de Napierville s’affaire alors à installer une lance perforatrice, espérant atteindre le cœur de l’incendie plus facilement. Le lieutenant Guy Demers surveille attentivement l’équipe qui s’aventure dans le bâtiment. Il juge que les combattants du feu avancent un peu trop profondément, en fonction de la progression rapide de l’incendie. M. Demers les suit à distance, dans l’obscurité. Alors que l’installation de la lance perforatrice vient de s’achever, un pompier semble désorienté et ne reprend pas le chemin initial pour ressortir. Le lieutenant Demers lui crie aussitôt de ne pas aller plus loin. Mais en un instant, il est trop tard et le sol cède sous les pieds du pompier égaré, le projetant dans le brasier qui sévit au sous-sol.

Guy Demers se met à plat ventre pour ramper vers le trou et éviter que le sol cède également sous ses pieds. Il maintient le contact verbal avec le malheureux pompier dans le brasier et lui demande de contrôler sa respiration, de rester calme. Le signal de détresse Mayday est émis et le commandant du Service de sécurité incendie de Lacolle ainsi que le chef de l’équipe d’intervention rapide de Sainte-Clotilde s’engagent dans le bâtiment. Ils apportent et remettent une échelle au lieutenant Demers qui la glisse vers le sous-sol et le pompier en danger. Ce dernier s’extrait du feu et remonte l’échelle alors qu’il est agrippé par le lieutenant qui l’extirpe du brasier. Le signal de détresse prend fin quelques minutes plus tard. Le pompier rescapé est alors pris en charge par les services médicaux.

Ce combat d’incendie se termine heureusement sans blessé ni victime. Mais sans la vigilance du lieutenant Guy Demers, sans ses réflexes et son dévouement pour aider le pompier en détresse, l’issue aurait pu être dramatique. Pour son intervention et cet acte d’héroïsme accompli au péril de sa vie, M. Guy Demers est honoré de la Croix de courage.

Service de sécurité incendie de Saint-Félicien–Saint-Prime–La Doré

Pompier Arrold Guay

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Le 16 août 2019 peu après minuit, Arrold Guay écoute la télévision chez lui. Il aperçoit soudain une lueur dans l’écran et comprend que cela vient de derrière. Il se dirige vers la fenêtre de la cuisine et entend une détonation. Il voit alors qu’un incendie a éclaté dans un immeuble à logements juste derrière chez lui.

M. Guay alerte aussitôt sa conjointe pour qu’elle appelle le 9-1-1. L’incendie fait déjà rage dans une partie des troisième et quatrième étages de l’immeuble. Il quitte promptement sa résidence et file en voiture vers la caserne, puisqu’il est pompier à temps partiel au Service de sécurité incendie de Saint-Félicien–Saint-Prime–La Doré. Il réalise toutefois qu’en pleine nuit, les autres secours mettront du temps à arriver. Il décide alors de faire demi-tour.

Sur les lieux de l’incendie, M. Guay se dirige vers quelqu’un qui cogne aux fenêtres du sous-sol pour prévenir les occupants. Il lui demande de se concentrer sur l’évacuation des étages du bas tandis qu’il ira seul s’occuper des niveaux supérieurs. Une fumée assez importante est déjà présente dans les escaliers, mais le pompier gravit les paliers et tambourine aux portes pour prévenir les résidents. Arrivé au quatrième et dernier étage, il sait que les minutes sont comptées et que la fumée le privera bientôt d’oxygène. Il enchaîne les bons gestes, sonde des portes pour vérifier la chaleur. Il en défonce deux sans obtenir de réponse et poursuit sa quête de personnes à évacuer. Les appartements semblent déserts. Il amorce sa descente et, au deuxième étage, il aide des résidents à sortir rapidement.

Au moment de quitter l’immeuble, Arrold Guay jette un dernier coup d’œil et aperçoit une personne qui émerge de l’embrasure d’une porte, au quatrième. Le pompier n’écoute alors que son courage et bondit à nouveau dans l’escalier pour la rejoindre. L’intensité de la fumée les force à s’accroupir pour respirer. Une fois à l’extérieur avec le rescapé, M. Guay saute dans son véhicule gagner la caserne afin de récupérer l’équipement pour combattre l’incendie. Le feu ne sera éteint que plusieurs heures plus tard.

Pour son intervention courageuse qui représente un acte d’héroïsme au péril de sa vie, M. Arrold Guay se voit décerner la Croix de courage.

Dernière mise à jour : 23 février 2023

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