Adoption responsable d'un animal

Adopter un chat, un chien, un lapin ou tout autre animal de compagnie vient avec des responsabilités. Il est judicieux de se poser certaines questions avant d’en accueillir un dans son foyer.

S'engager à long terme

L’adoption d’un animal de compagnie est un engagement pour plusieurs années. Par exemple, un chien vit en moyenne 12 ans et un chat 15 ans. Un lapin exige un engagement d’au moins 10 ans.

Malheureusement, plusieurs abandons d’animaux de compagnie se produisent chaque année. Avant d’adopter un animal ou d’en offrir un en cadeau, mieux vaut s’assurer qu’il est compatible avec le mode de vie actuel et futur de son propriétaire.

Avis général

Si vous devez vous départir de votre animal

Un déménagement ou une situation imprévue peut vous empêcher de garder votre animal de compagnie.

Essayez de lui trouver une famille d’adoption en utilisant votre réseau de connaissances. Vous pouvez aussi aller le porter dans un refuge ou un établissement qui accueille des animaux pour qu’il soit offert en adoption.

Subvenir aux besoins d’un animal

En plus du coût initial d’acquisition d’un animal, d’autres coûts sont à considérer : la nourriture et les gâteries, le toilettage, les cours d’éducation, l’achat d’une litière, de jouets, de cachettes, de griffoirs et d’autres accessoires.

Un animal aura aussi besoin de soins vétérinaires tout au long de sa vie. Il devra passer des examens préventifs et se faire soigner lorsqu’il sera malade.

Dès le départ, des interventions sont nécessaires comme la stérilisation, la vermifugation et la vaccination.  

Vous trouverez une fiche d'évaluation des coûts d’entretien Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. d’un chat, d’un chien, d’un lapin et d’un furet sur le site de l’Association des médecins vétérinaires du Québec.

Avoir du temps pour s’en occuper

Il faut du temps pour assurer le bien-être et la sécurité d’un animal. Vous devez le socialiser, jouer avec lui et lui prodiguer des soins réguliers comme le toilettage et la coupe des griffes. Il y a aussi des rendez-vous à prévoir chez le médecin vétérinaire.

Stimulation et exercices

Tous les animaux de compagnie ont besoin de faire de l’exercice.

Il faut promener son chien en laisse ou l’emmener au parc pour chiens régulièrement et le faire jouer.

De nombreux jouets favorisent l’interaction avec les chats et les font bouger. Un bol conçu pour ralentir la prise alimentaire et d’autres jouets interactifs peuvent être des alliés précieux dans la prévention de l’ennui et de l’embonpoint.

Pour qu’il puisse bouger librement, un lapin, un furet ou un cochon d’Inde doit être sorti de sa cage le plus souvent possible, dans un endroit sécuritaire. 

Si votre animal dispose de périodes d’exercice libre dans la maison, assurez-vous qu’il n’aura pas accès à des fils électriques ou encore à des plantes toxiques, comme Dieffenbachia seguine et Nerium oleander. Il pourrait chercher à les gruger. L’environnement doit être sécurisé comme pour un enfant.

Éducation et socialisation

L’éducation et la socialisation sont capitales pour éviter qu’un animal développe des problèmes de comportement. Cela exige du temps et, surtout, de la patience.

Un chiot doit apprendre la propreté et la marche en laisse. Pour sa sécurité et celle des autres, un chien doit bien se comporter en public et, par exemple, ne pas sauter sur les gens. Il importe qu’il expérimente toutes sortes de situations différentes comme se trouver en présence de visiteurs, d’enfants et d’autres animaux, être exposé à des bruits ou faire des voyages en voiture. Avec l’habitude, il y a moins de risques qu’il ressente de l’anxiété lorsque se présentent ces situations.

Un chaton a besoin d’être éduqué, que ce soit pour ne pas mordiller les doigts, sauter sur la table ou faire ses griffes à des endroits inappropriés. Il a lui aussi besoin de se retrouver dans diverses situations pour se familiariser avec son entourage et socialiser.

Les chats, les chiens, les lapins, les cochons d’Inde et les furets sont des animaux sociaux qui ont absolument besoin d’interactions et de contacts fréquents.

Une personne qui est souvent en voyage ou en déplacement doit y réfléchir avant d’adopter un animal de compagnie. Elle devra prévoir des frais de pension ou encore s’assurer qu’une personne de son entourage pourra prodiguer à son compagnon les soins requis à l’occasion d’absences prolongées.

Penser à la stérilisation

La stérilisation est le meilleur moyen de contrer la surpopulation animale et d’éviter les abandons ou les euthanasies. Il ne faut pas oublier que chaque animal de compagnie qui voit le jour doit trouver une famille qui peut prendre soin de lui.

Un animal stérilisé sera moins porté à s’évader, car il ne ressentira pas le besoin de se reproduire. La stérilisation pourra également réduire le marquage urinaire ainsi que d’autres problèmes de comportement. Elle diminuera ou, dans certains cas, éliminera les risques de développer plusieurs maladies.

Si vous adoptez un animal de compagnie, ne négligez pas cet aspect et parlez-en à votre médecin vétérinaire.

Choisir le lieu d’adoption

Après mûre réflexion, si vous décidez d’adopter un animal de compagnie, différentes possibilités s’offrent à vous.

Adopter un animal dans un refuge

Songez à adopter dans un refuge. Vous donnerez ainsi une deuxième chance à un animal qui en a bien besoin.

Un organisme éthique portera une attention particulière à plusieurs aspects. Tout d’abord, le lieu sera propre, aéré et conçu de manière à limiter le stress des animaux.

Dans ce type de refuge, un animal est examiné à son arrivée et reçoit les soins nécessaires selon son état : soins médicaux, vaccination, vermifuges et autres. Il est aussi important de connaître les régions qu’il a fréquentées dans les six derniers mois, incluant son lieu d’origine. Certaines maladies y sont présentes et l’animal peut en être porteur sans montrer de signes. Par exemple, la rage est présente dans le Nord-du-Québec et dans beaucoup d’autres régions du monde.

Afin d’éviter la surpopulation, l’animal est stérilisé avant d’être mis en adoption, à moins que son état de santé ne le permette pas. L’euthanasie est seulement pratiquée lorsque l’état de santé ou le comportement de l’animal l’oblige.

Une évaluation comportementale de l’animal est effectuée. Elle permet de déterminer le milieu de vie le plus approprié, par exemple une famille avec ou sans jeunes enfants et un lieu partagé ou non avec un autre animal.

Le futur propriétaire doit répondre à des questions afin de s’assurer que l’animal choisi lui convient. Un service d’accompagnement et de suivi est offert.

N’oubliez pas de vérifier si l’établissement possède un permis de lieu de recueil Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. du gouvernement.

Acquérir un chien chez un éleveur

Choisir un éleveur responsable présente certains avantages. C’est une façon de limiter les risques de problèmes de comportement chez l’animal qui découlent d’une socialisation inadéquate. Cela permet aussi de diminuer les risques de maladies héréditaires.

Avant d’acquérir un chien, il importe de se questionner sur les conditions d’élevage de l’animal et sur son milieu de vie. Voici quelques critères qui peuvent vous aider à prendre votre décision.

Demandez à voir les parents des chiots et à visiter l’intérieur des lieux dans lequel les animaux sont gardés.

Des chiens de certaines races sont plus à risque d’être porteurs d’une maladie génétique. Informez-vous si les chiens reproducteurs ont été testés pour certaines maladies fréquentes ou pourraient l’être.

Posez des questions sur la façon dont les chiots sont socialisés et l’âge de sevrage. Vérifiez si les adultes et leurs bébés vont à l’extérieur.

Assurez-vous que l’élevage est certifié, par exemple par ANIMA-Québec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., ou que l’éleveur est membre d’une organisation qui a un code de déontologie.

Demandez également à l’éleveur s’il a une politique de retour ou une garantie de santé sur l’animal. Peut-il fournir un certificat de vaccination ou de bonne santé attestant son âge?

Avis général

Vigilance dans le choix de l’éleveur

Visite des lieux : Allez voir ou allez chercher votre chiot directement chez l’éleveur. Méfiez-vous s’il vous est impossible de faire une visite des lieux ou si un rendez-vous est fixé ailleurs comme dans le stationnement d’un centre commercial.

État des lieux : N’achetez pas un animal à un endroit que vous avez visité et dont l’environnement est inapproprié. Faites une plainte si les lieux sont insalubres ou dangereux pour le bien-être et la sécurité des animaux. Acheter un animal dans ces conditions contribue à financer et à perpétuer des pratiques non respectueuses du bien-être animal.

Comportement animal : Les conditions dans lesquelles sont gardés les bébés et la socialisation reçue dans les toutes premières semaines de vie sont marquantes. Elles influenceront le comportement de l’animal à l’âge adulte.

Dernière mise à jour : 8 février 2024

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