Vie affective et amoureuse

Développement affectif de l’enfant selon l’âge

Les liens affectifs d’une personne se développent dès le plus jeune âge, bien avant la première relation dite amoureuse, et évoluent dans le temps :  

  1. L’amour de ses parents et l’affection portée à ses frères et sœurs; 
  2. La relation de confiance avec ses proches; 
  3. Les gestes de bienveillance envers les autres et envers soi-même; 
  4. La capacité à recevoir l’amour des autres, le désir de plaire, la séduction; 
  5. La complicité et la réciprocité des sentiments avec une autre personne; 
  6. La passion et la relation amoureuse. 

Dès le primaire, les enfants peuvent avoir des comportements intimes : se tenir la main, se tenir proche de l’autre ou éprouver des sentiments plus forts pour un ou une camarade en particulier. Presque tous les enfants auront des sentiments amoureux envers un ou une camarade. En effet, la moitié des enfants de 8 à 11 ans rapportent avoir un « chum » ou une « blonde ». Il s’agit toutefois très souvent d’un amour non partagé qui s’explique par les limites de leur développement. 

Pour plus d’informations sur les étapes du développement psychosexuel des enfants, consultez la page Le développement psychosexuel de 0 à 8 ans Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., le guide pour les enfants de 4 à 12 ans (PDF 641 Ko) ou le Guide pour les jeunes de 12 à 17 ans (PDF 640 Ko)

Si vous en êtes témoin, évitez de poser des questions telles que : « Est-ce que c’est ton amoureux ou ton amoureuse? » Mieux vaut laisser les enfants apprécier par eux-mêmes les différents degrés de cette affection, sans y accoler un statut. Comme c’est durant l’enfance que s’expérimente la séduction, il faut déjà commencer à parler de consentement en utilisant des mots simples et adaptés à l’âge de l’enfant. Par exemple, on peut expliquer à notre enfant qu'il n'est pas obligé de faire un câlin à un oncle ou à une tante qui lui a donné un cadeau. C'est à lui de décider s'il a envie de faire des bisous ou des câlins. Consultez la page Évaluer la relation pour plus d'informations sur le consentement.

Les premières relations amoureuses se vivent habituellement entre 12 et 16 ans. L’école secondaire est effectivement le lieu de bien des manifestations de rapprochements intimes entre les jeunes (comme des baisers ou des accolades), dont le niveau d’acceptabilité en public peut varier.  

Comme ces relations peuvent être de forte intensité, il faut se montrer sensible à ce que ressentent les jeunes et reconnaître l’importance de ces relations pour eux.  

La vie amoureuse n’est pas uniquement composée d’expériences positives, elle peut aussi être marquée de déception, de jalousie, de rivalité, de rejet ou de honte. Par ailleurs, plusieurs adolescentes et adolescents sont encore victimes d’intimidation par rapport à leur orientation sexuelle.  

Les jeunes peuvent aussi vivre des situations de violence, de harcèlement, d’exploitation et d’agression sexuelles. Consultez la section Violences pour plus d’informations à ce sujet.  

Pour ces raisons, l'enfance et l'adolescence sont de bons moments pour amener les jeunes à se questionner sur les modèles de relations qui leur sont proposés par la société. 

Modèles qui influencent la vie affective et amoureuse

La vie affective et amoureuse d’une personne est influencée par les modèles qui lui sont présentés depuis son enfance, en commençant par le modèle familial. Les livres et les jouets influencent aussi sa perception des relations amoureuses, par exemple une princesse qui attend passivement d’être délivrée par un prince fort qui peut la défendre. Dans les films, la jalousie est souvent présentée comme une preuve d'amour, et l'insistance devant un refus, comme une preuve de persévérance et de romantisme. 

D’ailleurs, lorsque vous regardez un film, posez-vous les questions suivantes 

  • Y a-t-il au moins deux personnages féminins? 
  • Y a-t-il au moins une scène où deux personnages féminins parlent ensemble? 
  • Dans une telle scène, parlent-t-elles d'autre chose que d'un homme ? 

Il s’agit du test de Bechdel Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.. En montrant que les femmes sont encore souvent réduites à des rôles de figurantes, de petites amies ou d’épouses qui veulent séduire ou satisfaire le personnage principal masculin, le test prouve que l’égalité des sexes n’est pas encore atteinte. 

De manière générale, les médias et les publicités faussent la perception que les jeunes se font des relations entre les sexes. Par exemple, dans la pornographie, les modèles de la femme soumise et de l’homme performant entraînent des conséquences graves chez les jeunes, comme le manque d’estime personnelle et la banalisation de la violence envers les femmes. 

Pour plus d’informations sur l’influence des médias, consultez la page Effets de l’hypersexualisation

Modèles de diversité sexuelle

Lorsque l’on aborde les relations amoureuses et affectives avec les jeunes, il faut tenir un discours inclusif. Autrement dit, il ne faut pas laisser entendre que l’hétérosexualité est la norme et qu’elle est préférable aux autres orientations sexuelles. Réaliser que certains enfants sont élevés dans une famille composée de deux parents du même sexe, et être exposés à différents modèles de couples sont des pas vers l’acceptation de la différence.  

En effet, plusieurs jeunes ne se reconnaissent pas dans le modèle du couple hétérosexuel. Même si le Québec a fait des progrès en matière d’acceptation de la diversité sexuelle, plusieurs personnes sont encore victimes d’homophobie et de transphobie. Plus tôt les enfants auront accès à des modèles diversifiés, plus tôt ils seront ouverts d’esprit et respectueux des autres. 

Effets des stéréotypes sur les relations

Les stéréotypes entraînent des jugements ou des attentes différentes en fonction du sexe dans les relations amoureuses, aussi appelés « doubles standards sexuels ». Par exemple, on dira d’un garçon qui a une copine ou qui semble être populaire auprès des jeunes filles qu’il est « un vrai charmeur ». À l’inverse, une fille qui dit avoir un copain est plus susceptible d’être mise en garde.  On lui dira, par exemple, que « les garçons contrôlent moins bien leurs pulsions » et qu’elle doit faire attention à ne pas risquer de subir une agression sexuelle. On lui rappellera aussi les risques d’une grossesse ou d’infections transmises sexuellement ou par le sang (ITSS). 

Ces réactions spontanées relaient le message que la relation amoureuse est encouragée pour les garçons, mais qu’elle est synonyme de « danger » pour les filles. En voulant bien faire, il est possible que l’attitude des adultes nuise au développement de relations saines et égalitaires. 

Il existe d’autres fausses croyances par rapport aux comportements des filles et des garçons, dont celles-ci 

  • Les garçons pensent toujours au sexe et ont davantage de partenaires. 
  • Les filles sont dépendantes affectives. 
  • Les garçons ne sont pas capables de contrôler leurs pulsions. 
  • Une personne qui dit « non » veut parfois dire « oui ». 
  • La jalousie est une preuve d’amour. 
  • Une personne qui est agressée aurait pu éviter cette agression si elle avait agi autrement. 

Ces idées stéréotypées affectent les relations des jeunes et entraînent des conséquences parfois graves. Présenter les filles comme vulnérables ou plus passives peut ouvrir la porte à des violences physiques, psychologiques et sexuelles. Par ailleurs, les stéréotypes qui présentent les garçons comme des êtres physiquement forts et indépendants peuvent augmenter les risques de comportements violents ou de consommation des substances dangereuses pour leur santé. 

Pour reconnaître les stéréotypes sexuels et les éviter, consultez la page Conséquences des stéréotypes sur le développement.

Relations à l'ère numérique

Les réseaux sociaux, les messageries instantanées et les applications mobiles offrent aux jeunes de nouvelles possibilités de partager de l’information et de développer des relations. Même si leurs relations ont surtout lieu en personne, plusieurs situations pouvant être vécues en ligne affectent inévitablement leur vie amoureuse et sexuelle. Le sextage, les applications de rencontres, comme Tinder ou Yellow, et l’accès facile à des sites pornographiques font partie de leur découverte de la sexualité à l’adolescence.  

Il est important de savoir que 

  • les jeunes se croient parfois protégés par les applications de partage d’images qui disparaissent après quelques secondes, comme Snapchat, alors qu’il est facile d’en garder des traces; 
  • les concepts de vie privée et de vie publique sont flous pour plusieurs; 
  • le désir de plaire pousse les jeunes à s’exposer sur les réseaux sociaux, ce qui les met à risque de vivre de la cyberintimidation. 

Assurer la sécurité des jeunes dans l’environnement virtuel est parfois plus difficile puisque plusieurs situations problématiques et comportements illégaux peuvent passer inaperçus en ligne.

Cyberintimidation

La cyberintimidation consiste à dénigrer, à insulter, à répandre une rumeur à l’endroit d’une personne ou à la menacer par le moyen des technologies de communication. Les conséquences sont graves et durables puisqu’un seul acte peut être relayé et multiplié de façon presque illimitée. 

Plusieurs facteurs peuvent pousser un jeune à la cyberintimidation, dont 

  • le sentiment d’anonymat; 
  • le fait de ne pas voir l’autre personne (et donc de ne pas réaliser la gravité de son geste); 
  • le fait d’en tirer certains avantages comme la popularité ou un sentiment d’appartenance.  

La nature de la cyberintimidation peut également varier selon le sexe : les filles seront plus visées par des rumeurs sur leur vie sexuelle ou par la diffusion d'images intimes. 

Pour aider un jeune à bien se comporter en ligne, vous pouvez lui expliquer les règles de civisme et lui donner une liste de questions à se poser avant de publier quoi que ce soit, par exemple : « Est-ce que ce commentaire peut faire du tort à quelqu’un? » 

Si vous apprenez qu’un jeune est auteur, témoin ou victime de cyberintimidation, vous pouvez :  

  • lui faire décrire la situation et les émotions vécues; 
  • lui demander ce qu’il a tenté de faire pour régler la situation; 
  • lui expliquer comment vous allez l’aider à régler la situation; 
  • signaler la situation aux adultes concernés (ex : parents, personnel scolaire, responsable d’une équipe sportive); 
  • l’aider à créer de nouvelles amitiés; 
  • mettre un « couvre-feu technologique » pour éviter que des dérapages se produisent pendant la nuit; 
  • communiquer avec la police si nécessaire. 

Pour plus d’informations à ce sujet, consultez les pages Intimidation et Cyberintimidation.

Sextage

Le sextage réfère à l’envoi de messages (appelés « sextos »), de photos ou de vidéos à caractère sexuel par le biais des technologies de communication. Les jeunes peuvent avoir envie de sexter pour diverses raisons, par exemple pour découvrir leur sexualité ou renforcer l'intimité avec un partenaire amoureux. Lorsqu’un sexto est partagé entre deux jeunes ayant environ le même âge, sans pression ou menace, et qu’il reste privé entre ces personnes, il n’entraîne pas systématiquement de conséquences négatives. 

Toutefois, cette pratique est risquée : une image peut se retrouver entre les mains d’un autre destinataire, de manière accidentelle ou volontaire. Les conséquences négatives peuvent alors être importantes, par exemple en mettant à risque d’intimidation la personne dont la photo a été partagée. 

Le partage non consensuel d’images intimes est un crime, que les personnes impliquées soient majeures ou mineures. De plus, dans certaines situations, le sextage peut être considéré comme de la pornographie juvénile lorsqu’une personne mineure en est l’objet. Vous pouvez consulter le site d'Éducaloi Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. pour plus de détails.

Le sextage est aussi fortement influencé par les stéréotypes. On ne juge pas de la même manière les garçons et les filles qui envoient des sextos : il s’agit d’un double standard sexuel. Les garçons se retrouvent généralement dans une position favorable, soit celle d'être « cools » et « déniaisés ». À l’inverse, des recherches Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. ont montré que les garçons décrivent les filles qui envoient des sextos comme des « filles faciles » ou en « manque d’assurance », alors qu’ils perçoivent celles qui n’en envoient pas comme étant « prudes » ou « snobs ». Le sextage positionne donc les filles dans une situation « perdantes-perdantes » où, peu importe qu’elles s’y adonnent ou non, elles seront jugées plus durement que les garçons – et seront victimes de sexisme. 

Par ailleurs, les jeunes finissent souvent par envoyer une image intime après qu’une personne a insisté. C’est pourquoi il faut prévenir en ne disant pas seulement « n’envoie pas de photo de toi », mais plutôt qu’il ne faut jamais harceler quelqu’un pour obtenir une photo ni diffuser l’image intime d’une autre personne sans son accord. De plus, il faut expliquer au jeune qu’il ou elle ne devrait pas poser de tels gestes pour obtenir de l’amour. 

Ce n’est pas la majorité des jeunes qui envoient des sextos. Selon une étude canadienne Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., la  proportion serait autour de 26 % à l’âge de 16 ans. En 2017, au Québec, 12 % des jeunes du secondaire se sont fait demander sur Internet d'envoyer des photos ou vidéos osées. De cette proportion, près du quart, soit 22,6 %, l'ont fait. Enfin, d’autres jeunes peuvent envoyer des photos sans qu’on leur ait demandé.  

Vous pouvez encourager les jeunes à s’informer en consultant la page Qu’est-ce que le sextage Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. de Jeunesse, J’écoute. Vous pouvez aussi leur proposer de répondre à une demande de sexto par une réponse humoristique ou une image de remplacement Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

En envoyant des sextos, les jeunes risquent de subir de la sextorsion. La sextorsion est le fait de formuler des demandes (financières ou autres) basées sur la menace de diffuser des images intimes de la personne visée. Pour faire le signalement d’un cas d’exploitation sexuelle d’enfants sur Internet, consultez Cyberaide.ca Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

Les enfants peuvent aussi être touchés par ces situations problématiques. En effet, selon l’enquête NETendances 2019 (PDF 902 Ko), 49 % des jeunes de 6 à 12 ans font usage d’un téléphone intelligent, comparativement à 75 % des jeunes de 13 à 17 ans.

Conseils pour favoriser des relations égalitaires

Avez-vous déjà questionné les jeunes sur leur vision d’une relation saine? Que savent-ils du consentement, des ITSS, de l’homophobie, des sentiments amoureux, de la séduction et de l’intimité? 

Se sentir « dépassés » par les relations modernes ou par les nouvelles technologies peut démotiver les adultes à parler de sexualité et d’amour avec les jeunes. Même s’il peut être difficile de s’adapter à leurs réalités, il est important d’en parler pour qu’ils entretiennent des relations saines et égalitaires dès l’adolescence, et par le fait même, toute leur vie. 

Voici différents conseils pour bien aborder le sujet avec les enfants de 5 à 11 ans, que vous soyez un parent ou toute personne qui participe à leur éducation.  

  • Ne présumez pas qu’une amitié entre fille et garçon est une relation amoureuse. 
  • Même s’ils n’en parlent pas explicitement, les enfants éprouvent des sentiments qui suscitent des questionnements. Soyez à l’écoute, répondez à leurs questions et expliquez-leur que la curiosité par rapport à la sexualité est normale. 
  • Si un enfant vous dit qu’il a un amoureux ou une amoureuse, demandez-lui ce que cela signifie pour lui ou elle, plutôt que de lui imposer votre vision. Un commentaire comme : « Tu es trop jeune pour ça! » freine une belle possibilité de discussion. 
  • N’obligez pas un enfant à faire des câlins ou des bisous s’il n’en pas envie. Il apprendra qu’il a le droit de dire non et pourra faire la différence entre ses envies et celles des autres.  
  • Pensez à la diversité sexuelle dans vos interventions. Cela peut se faire par la lecture d’histoires qui présentent des familles homoparentales Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (deux parents du même sexe). 
  • Privilégiez la mixité dans les jeux et activités en équipe : cela favorisera la collaboration plutôt que la compétition entre les sexes. 
  • Si votre enfant utilise Internet ou des applications mobiles, testez-les et évaluez les options offertes avant de lui permettre de les utiliser. Vous pourrez vérifier si elles conviennent à son âge. 
  • Ne banalisez pas un problème d’intimidation vécu en ligne ou à l’école : les conséquences sont graves. Ne dites pas à votre enfant d’ignorer la situation et ne présumez pas qu’il est assez grand pour régler cela seul. 

Ce n’est pas toujours facile d’aborder la question à l’adolescence. Voici quelques conseils pour favoriser la communication.  

  • Si vous voulez questionner un enfant sur sa vie amoureuse, privilégiez les questions neutres telles que :«As-tu une personne spéciale dans ta vie? Es-tu amoureux/amoureuse? Es-tu en couple? » 
  • Ne présumez pas qu'il se pose certaines questions et validez plutôt son besoin d'informations : «Où as-tu entendu ça? », «Qu'est-ce que tu veux savoir exactement? » «Qu'est-ce que tu sais déjà là-dessus?». Tenez compte de son âge et de son développement psychosexuel Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. lors de vos discussions.
  • Vous n’êtes pas obligé d’avoir la réponse à toutes les questions. Si vous n’êtes pas à l’aise pour aborder certains sujets, n’hésitez pas à utiliser les services de l’école ou d'organismes communautaires. 
  • N’ayez pas peur d’aborder le sujet même si vous craignez de paraître moralisateur : c’est votre rôle d’accompagner votre enfant en lui offrant des repères dans sa vie affective, amoureuse et sexuelle… au risque de lui déplaire pour un certain temps. 
  • Rappelez-vous que les jeunes adoptent inconsciemment des stéréotypes sexuels qui influencent leur perception d’une relation amoureuse saine. Parlez de consentement, de respect de l’intimité et de l’importance de toujours se sentir à l’aise dans une relation. 
  • Si vous constatez que des jeunes ont participé à des activités à caractère sexuel dans un party (ex : concours de chandail mouillé ou de striptease, imitation de fellations, danse érotisée), ouvrez la discussion avec eux. Amenez-les à peser les pour et les contre et à fixer leurs limites. Vous pouvez consulter l'étude Les activités sociales sexualisées : pour qui ? (PDF 501 Ko) pour plus d'informations et de statistiques à ce sujet.
  • Aidez votre enfant à reconnaître les situations de contrôle ou de dépendance affective. Si vous pensez que la sécurité d’une personne est compromise, intervenez immédiatement ou appelez le 911. 
  • Évitez d’excuser la jalousie en l’interprétant comme une preuve d’amour. Si vous sentez qu’un jeune vit une telle situation, amenez-le à constater que ce n’est pas normal ni acceptable.  
  • Amenez les jeunes à réfléchir aux différents comportements, y compris sexuels, qu’ils peuvent vouloir reproduire pour être « populaires ». 
  • Expliquez les différences entre la sexualité et le sentiment amoureux. 
  • Développez l’esprit critique des jeunes en ce qui concerne la pornographie, qui ne représente pas un idéal à atteindre, mais bien souvent une image dégradante qui prône des comportements irrespectueux. 

Si un jeune vous confie qu’il ou elle a été victime d’une agression, soyez à l’écoute et ne laissez jamais entendre qu’il ou elle en est responsable d’une quelconque manière : on ne se fait pas agresser parce qu’on a trop bu, parce qu’on a manqué de prudence ou parce qu’on a porté un certain type de vêtement. Rappelez-lui que l’agression est toujours la faute de l’agresseur, appelez le 911 pour de l’assistance immédiate et allez chercher de l’aide. 

Si la victime souhaite obtenir du soutien, sans nécessairement dénoncer son agresseur, on recommande d'appeler Info-aide violence sexuelle au : 1-888-933-9007

Pour connaître les mythes et réalités de la santé sexuelle des jeunes québécois, regardez ces capsules vidéos de l’Institut national de santé publique du Québec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (INSPQ). 

Dernière mise à jour : 9 mars 2023

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