Cerf de Virginie

Groupe de cerfs de Virginie dans la forêt
Cerfs de Virginie. © AdobeStock

Nom français
Cerf de Virginie

Autre(s) nom(s) français
Chevreuil, chevreuil de Virginie, cariacou

Nom anglais
White-tailed deer

Nom scientifique
Odocoileus virginianus

Grand groupe
Mammifères

Sous-groupe
Mammifères terrestres

Espèces d'intérêt
Cervidés

Description

Le cerf de Virginie est le cervidé sauvage le plus abondant et le plus répandu en Amérique du Nord. Son aire de répartition s’étend du Canada jusqu’au Pérou, ce qui dénote une capacité d’adaptation extraordinaire. Il tire son nom anglais « whitetailed » de la couleur blanche du dessous de sa queue qu’il exhibe lorsqu’il prend la fuite, possiblement pour avertir du danger.

Le cerf de Virginie est un animal à déclaration obligatoire. En tout temps, si vous trouvez un cerf blessé ou mort, contactez SOS Braconnage – Urgence faune sauvage au 1 800 4632191.

Identification

Taille

Au Québec, la longueur totale du cerf de Virginie varie de 160 à 215 cm. Sa hauteur à l’épaule peut atteindre de 90 à 120 cm.

Poids

Le mâle pèse entre 85 et 170 kg, et la femelle, entre 57 et 113 kg. Les femelles atteignent généralement leur poids maximal entre 2 et 4 ans tandis que les mâles continuent de prendre du poids jusqu’à au moins 5 ans.

Traits caractéristiques

Le cerf de Virginie a un corps élancé, des pattes minces avec de petits ergots placés très haut et des sabots étroits et pointus. Sa queue est relativement longue, soit de 15 à 36 cm, et elle est large à la base.

Les mâles portent un panache qui peut avoir jusqu’à 81 cm d’envergure. Ce dernier est constitué d’une tige principale (merrain) recourbée vers l’avant et garnie de pointes uniques (andouillers) provenant directement de la tige.

En général, les femelles n’ont pas de panache. Certaines caractéristiques physiques permettent de différencier la femelle adulte du faon en période de chasse. Apprenez à les distinguer.

Coloration

La couleur du pelage du cerf de Virginie varie selon les saisons. Elle passe d’un brun rougeâtre en été à un brun grisâtre en hiver. Le pelage est plus foncé sur la tête et le dos tandis qu’on retrouve de la fourrure blanche sur le ventre, l’intérieur des pattes, l’intérieur des oreilles, le tour des yeux et du nez, la gorge et sous la queue. Les jeunes ont un pelage roux clair tacheté de blanc sur les flancs et le dos jusqu’à 5 mois.

Croissance du panache

Le panache du cerf de Virginie grandit et tombe chaque année. Sa croissance débute généralement en avril et se poursuit jusqu’en août. La peau qui recouvre le panache, appelée velours, permet l’apport du sang et des minéraux nécessaires à son développement.

En septembre, le panache se durcit et le velours tombe. Les bois sont perdus principalement entre la mi-décembre et la fin de janvier. La perte du panache est déclenchée par un changement hormonal influencé par la durée du jour (photopériode), les caractéristiques de l’individu (condition physique, âge et statut de dominance) et la rigueur de l’hiver (restrictions alimentaires).

La forme et la taille du panache sont très variables et dépendent de plusieurs facteurs, dont l’âge, la nutrition et la génétique. Il est faux de croire que le nombre de pointes sur le panache permet de connaître l’âge de l’animal.

Distinction

Le cerf de Virginie se distingue facilement des deux autres espèces de cervidés vivant au Québec, l’orignal et le caribou, par sa taille plus petite ainsi que sa forme élancée et gracieuse. Il se distingue plus difficilement de certains cerfs exotiques qui s’échappent occasionnellement de fermes d’élevage.

Espèces similaires

Orignal

Caribou des bois, écotype forestier

Caribou des bois, écotype montagnard

Empreintes

Répartition

Au Québec, le cerf de Virginie est à la limite nord de son aire de répartition. Les populations de cerfs sont plus abondantes au sud du fleuve SaintLaurent et sur l’île d’Anticosti, où l’espèce a été introduite.

Présence au Québec

Origine

Indigène

Statut de résidence des populations

Cette espèce vit au Québec toute l’année.

Habitat

Le cerf de Virginie fréquente des milieux boisés entrecoupés d’habitats en régénération.

En été, le cerf fréquente une étendue boisée ou broussailleuse. Cet habitat lui offre un couvert minimal pour s’abriter et une végétation diversifiée pour se nourrir.

En hiver, l’épaisseur de neige va influencer son choix d’habitat. Avec sa petite taille et ses pattes étroites, le cerf est mal adapté pour se déplacer dans d’épaisses couches de neige dans lesquelles il s’enfonce. Pour faciliter leurs déplacements et limiter les dépenses d’énergie, des groupes de cerfs se rassemblent dans des aires de confinement, aussi appelées ravages, où ils entretiennent un réseau de sentiers. Les habitats recherchés doivent offrir un bon mélange de couvert et de nourriture.

Un modèle de la qualité de l’habitat du cerf de Virginie a été créé pour identifier les secteurs où la forêt est plus propice à l’espèce.

Ravages

Dans plusieurs régions du Québec où les hivers sont particulièrement rigoureux, la disponibilité de ravages de qualité est essentielle au maintien de populations viables de cerfs de Virginie. Ces habitats sont donc protégés légalement. Dans ces habitats, certaines activités sont interdites entre le 1er décembre et le 1er mai.

La conservation et l’aménagement durable des ravages sur les terres privées dépendent du bon vouloir des propriétaires. Un guide a été préparé pour les petits territoires Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. et les grands territoires (PDF 3.84 Mo). Des programmes d'aide financière sont aussi accessibles Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. pour inciter les propriétaires à réaliser des aménagements forestiers pour le cerf.

Domaine vital

Le domaine vital est la zone spatiale utilisée par un animal sauvage. Le domaine vital du cerf de Virginie inclut des aires estivales utilisées de mai à décembre et des aires d’hivernage, fréquentées de décembre à avril ou mai. Sa taille varie, entre autres, selon la qualité de l’habitat et la saison. En hiver, un cerf de Virginie utilise généralement une superficie de moins de 5 km2 tandis qu’en été, celle-ci peut atteindre jusqu’à 25 km2. Les mâles ont des domaines vitaux plus grands que ceux des femelles.

État de la situation

Le cerf de Virginie est une espèce très productive. Cette forte productivité jumelée à des circonstances favorables, comme la diminution de la fréquence des hivers rigoureux, a provoqué une importante croissance des populations de cerfs dans certaines régions, particulièrement dans le sud du Québec. Le plan de gestion du cerf de Virginie permet de connaître les orientations et solutions mises en place pour atteindre les objectifs par zones de chasse.

Consultez le Plan de gestion du cerf de Virginie.

Rang de précarité

Le rang de précarité provincial (rang S) pour cette espèce est S5.

Suivi des populations

Un système de suivi des populations de cerfs de Virginie utilise divers indicateurs tels que la mortalité, le recrutement, la santé et la qualité de l’habitat. Ce suivi permet de détecter des fluctuations dans les populations et d’adapter si nécessaire les modalités de chasse. Consultez le rapport sur la révision du système de suivi des populations de cerfs de Virginie au Québec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

Observation

Si vous apercevez un cerf de Virginie sur la CôteNord, à l’exception de l’île d’Anticosti, signalez-le à l’aide du formulaire d’observation Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.. Les données récoltées serviront à améliorer nos connaissances et à orienter nos interventions.

Alimentation

En été, le cerf de Virginie mange une grande variété de feuilles et de petites branches (ramilles), de plantes herbacées, d’arbustes et d’arbres ainsi que des fruits et des champignons. En hiver, il broute les bourgeons et les ramilles de feuillus comme le cerisier, le cornouiller, l’érable, le noisetier, le peuplier, le saule, le sorbier et le tilleul.

Lorsque les feuillus sont moins accessibles, il se tourne vers certains conifères comme l’if, la pruche, le sapin et le thuya, selon leur disponibilité. Dans les régions agroforestières, le cerf consomme à l’occasion des grains agricoles et des fruits dans les vergers.

Consultez ce diagramme pour en savoir plus sur les adaptations physiologiques du cerf reliées à son alimentation pendant les différentes saisons (PDF 143 Ko).

Nourrissage artificiel : des conséquences pour les cerfs

Il est interdit de nourrir artificiellement des cerfs de Virginie en dehors des périodes de chasse, soit du 1er décembre au 31 août, à l’exception de l’île d’Anticosti.

Cette interdiction vient du fait que nourrir artificiellement les cerfs peut leur causer des problèmes de santé comme :

  • un déséquilibre énergétique, soit lorsque les cerfs dépensent plus d’énergie à digérer sa leur nourriture que ce qu’ils en retirent;
  • des diarrhées;
  • des ballonnements et des ruménites, soit une inflammation de la panse (rumen) qui peut provoquer une mort rapide.

Une alimentation riche en énergie, mais pauvre en fibres favorise cette dernière condition. C’est pourquoi des cerfs en santé sont parfois trouvés morts en hiver, l’estomac plein d’aliments inadéquats.

En plus de causer des problèmes de santé et de la mortalité, le nourrissage artificiel peut avoir d’autres conséquences comme :

  • la rétention des cerfs dans des milieux moins favorables à leur survie, en dehors des ravages;
  • la dégradation de l’habitat du cerf autour des sites de nourrissage par une trop grande concentration d’animaux à ces endroits;
  • les dommages causés à la propriété privée près des sites de nourrissage (plantes ornementales, cultures, plantations, etc.) par les cerfs et les autres animaux attirés par la nourriture;
  • l’attirance des prédateurs vers les milieux habités (ex. : coyotes);
  • l’augmentation du nombre d’accidents routiers lorsque les sites de nourrissage sont à proximité d’une route;
  • la transmission de maladies et de parasites au site de nourrissage par l’ingestion de nourriture contaminée par la salive, l’urine, les excréments et les contacts physiques accrus entre les animaux;
  • l’augmentation locale potentielle de la tique à pattes noires associée à la transmission de la maladie de Lyme chez l’humain;
  • la facilitation des activités de braconnage comme l’abattage des cerfs hors saison à courte distance avec des armes de petits calibres.

Reproduction

Au Québec, la saison de reproduction du cerf de Virginie est liée à la photopériode, soit la longueur du jour. Elle se déroule principalement en novembre et en décembre. Les cerfs ont alors accumulé un maximum de réserves corporelles avant l’hiver. Les faons conçus vont naître à un moment optimal pour leur nutrition et leur survie.

Période de rut

Lors du rut, les cerfs de Virginie communiquent par des sons et des signaux chimiques (phéromones). Les mâles en rut brament (cris) et émettent des grognements (grunt) ainsi que des sifflements (snort) pour attirer les femelles ou pour intimider les rivaux. Durant cette période, les mâles font également des sites de marquage olfactif, dont le site de grattage. Le mâle débute par lécher une branche au-dessus du site et y frotter les glandes de sa tête. Il gratte ensuite le sol en y laissant l’odeur des glandes qu’il possède entre les doigts et urine sur les glandes tarsiennes à l’intérieur de ses pattes arrière pour déposer sur le sol une odeur puissante signalant sa présence. Durant le rut, les mâles déterminent leur rang social en utilisant des parades de dominance. Pendant ces dernières, ils abaissent leurs oreilles, hérissent les poils de leur dos, écartent leurs narines et font quelques pas de côté. Ce comportement est généralement suffisant pour faire déguerpir l’un des mâles. Les combats vigoureux sont très rares.

Durant la période du rut, le mâle parcourt son domaine vital à la recherche de femelles en chaleur. Avant leurs chaleurs, les femelles tolèrent très peu la présence d’un mâle. Cependant, peu avant l’ovulation, elles deviennent réceptives à leurs avances. Le mâle restera avec la femelle pendant un ou deux jours, jusqu’à l’ovulation. Il continuera par la suite à se déplacer pour trouver d’autres femelles avec lesquelles il pourra s’accoupler.

Gestation et naissance des faons

La gestation dure en moyenne 200 jours. La femelle a une portée de un à trois petits (très souvent deux). Au Québec, la mise bas survient principalement entre la fin de mai et le début de juillet, souvent dans une clairière couverte de hautes herbes ou de fougères.

Pendant leurs premières semaines de vie, les faons demeurent le plus souvent immobiles, camouflés dans une végétation dense, chacun à un endroit différent. Pour éviter d’attirer les prédateurs, la biche reste à proximité, mais ne visite sa progéniture que brièvement pour l’allaitement pendant cette période. À partir de 3 semaines, les faons commencent à consommer des végétaux et l’allaitement devient minimal vers l’âge de 6 semaines. Ils sont totalement sevrés vers 10 à 12 semaines, c’estàdire qu’ils peuvent survivre sans leur mère même s’ils vont l’accompagner pendant près d’un an.

Les cerfs de Virginie peuvent atteindre la maturité sexuelle dès 6 ou 7 mois. Les femelles s’accouplent très rarement au premier automne parce qu’elles n’ont pas suffisamment de temps pour atteindre la condition physique qui leur permet d’être fertiles. Leur première reproduction a le plus souvent lieu vers 18 mois, mais elles deviennent plus productives à partir de 2,5 ans.

Comportement

Le cerf de Virginie se tient en groupe. Il existe deux types de groupe. Il y a les groupes composés d’une femelle adulte accompagnée de plusieurs générations de ses filles et de leurs faons de l’année. En dehors de la période de reproduction, il y a des groupes temporaires de mâles non apparentés. En hiver, plusieurs groupes peuvent se réunir au sein d’une même aire de confinement.

Menaces pour l’espèce

Les populations de cerfs de Virginie ne sont pas menacées au Québec.

Cependant, les conditions environnementales, comme la rigueur de l’hiver Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., influence beaucoup le taux de survie du cerf de Virginie. Plusieurs hivers rigoureux consécutifs peuvent réduire de façon importante les populations. Toutefois, en raison de leur adaptabilité et de leur productivité, les populations peuvent se remettre rapidement dès que les conditions redeviennent favorables. La prédation peut également être une importante source de mortalité. Le coyote et le loup gris sont les principaux prédateurs, mais le lynx roux et l’ours noir peuvent intégrer les faons à leur régime alimentaire. À l’exception de la chasse, les collisions avec les véhicules sont la source de mortalité d’origine humaine la plus importante.

Maladies

Différentes maladies peuvent avoir des répercussions sérieuses sur les populations de cerfs de Virginie. Parmi celles-ci, la plus répandue en Amérique du Nord est la maladie débilitante chronique (MDC).

Parasites

Le cerf de Virginie est l’hôte de plusieurs espèces de parasites qui menacent rarement sa santé. Le ver des méninges n’a pas d’effet grave sur cette espèce, mais il peut causer la mort des orignaux et caribous infestés.

En cas de présence importune

Le cerf de Virginie est une espèce craintive qui ne représente aucun danger pour l'humain. En cas de rencontre inattendue avec un cerf, gardez toujours une distance sécuritaire de plus de 30 m, restez calme et laissez-lui un passage pour qu’il puisse s’enfuir.

En milieu urbain, le cerf peut avoir un comportement imprévisible et représenter un danger. Évitez de le stresser en le poursuivant en véhicule ou en formant des attroupements autour de lui.

Méthodes de prévention

Collisions avec des véhicules

Au Québec, de nombreuses collisions impliquant un cerf de Virginie se produisent chaque année. Ces accidents peuvent causer des blessures graves aux occupants du véhicule et se traduisent la plupart du temps par la mort de l’animal. Pour réduire le nombre d’accidents routiers, le moyen le plus efficace reste une conduite prudente.

Aménager son terrain pour éviter les dommages causés par les cerfs

Dans les aménagements paysagers et les platebandes, il est recommandé d’utiliser des espèces de plantes qui sont peu recherchées par le cerf. Si ce n’est pas possible, le moyen le plus efficace de protéger les haies, les arbustes ou les arbres ornementaux est d’en recouvrir les parties accessibles pendant l’hiver. Il faut s’assurer de la solidité des installations, car les cerfs sont tenaces lorsqu’ils sont affamés.

Dans les champs situés à proximité des boisés et des ravages, optez pour des types de fourrages ou de céréales moins prisés par les cerfs comme la luzerne ou le trèfle. Ramassez rapidement les balles de foin et gardez-les à une grande distance des boisés et à proximité des bâtiments, dans les secteurs où l’activité humaine est plus grande. Dans les secteurs à haut risque, doublez les plastiques sur le dessus des balles de foin. Si les dommages persistent, regroupez les balles de foin près des bâtiments et installez une clôture électrique ou en treillis métallique.

Consultez ce document pour obtenir des informations supplémentaires sur les pratiques qui aident à réduire les dommages causés par le cerf de Virginie (PDF 3.18 Mo).

Dans les boisés, il est suggéré de favoriser la régénération naturelle. En effet, certains traitements sylvicoles ont pour effet d’augmenter la gravité du problème en favorisant la présence de cerfs ou en limitant la disponibilité de leur nourriture.  

Pour plus d’information concernant l’aménagement des boisés, consultez ce document tiré de la série Le cerf de Virginie, comment faire face aux dommages qu'il peut causer? – Des pratiques à éviter (PDF 2.77 Mo).

L’installation de clôtures est la méthode de protection la plus efficace pour empêcher l’accès des cerfs aux cultures, particulièrement lorsque la population est importante. Ces clôtures doivent respecter certains critères pour être efficaces. Cependant, les dommages aux cultures sont généralement de valeur insuffisante pour justifier de grands investissements comme l’installation de clôtures.

Consultez ce document pour obtenir des conseils sur l’installation de clôture et d’autres moyens techniques pour repousser les cerfs de Virginie (PDF 4.21 Mo).

Utilisation de répulsifs visuels ou sonores

Plusieurs répulsifs existent pour effaroucher les cerfs et les éloigner des lieux où ils causent des dégâts. Les répulsifs sonores ou visuels utilisent le mouvement et le bruit pour les effrayer. De leur côté, les répulsifs gustatifs ou odorants sont des substances dont l’odeur ou le goût ont la propriété de tenir les animaux à l’écart. Cependant, tous les répulsifs ont la réputation de ne fonctionner que pour de courtes périodes et d’être plus efficaces lorsqu’ils sont combinés à d’autres méthodes préventives. Avant d’utiliser des répulsifs sonores, consultez les autorités locales pour savoir si la réglementation le permet.

Consultez ce document pour en savoir plus sur les répulsifs (PDF 4.21 Mo).

Cohabitation avec les chiens

Les chiens peuvent éloigner les cerfs d’une récolte ou d’un verger. Ils doivent demeurer à l’intérieur des limites de la propriété et ne pas harceler les cerfs dans leur milieu naturel. Les propriétaires en sont responsables.

Méthodes de contrôle

Le contrôle des populations de cerfs par la chasse sportive constitue la méthode la plus efficace et la moins coûteuse pour maintenir les populations à des niveaux souhaitables et limiter les dommages. La chasse à proximité de lieux endommagés par les cerfs constitue un moyen efficace de réduire localement la population de cerfs et les dommages.

Capture et relocalisation

La capture et la relocalisation ne sont pas des méthodes de contrôle recommandées. Cependant, si la situation exige leur emploi, seuls les employés autorisés du gouvernement peuvent intervenir.

BOWYER, R. T., V. VAN BALLENBERGHE et J. G. KIE (2003). White-tailed deer dans Wild mammals of North America : biology, management, and conservation. Feldhamer, G. A., B. C. Thompson et J. A. Chapman. (eds). JHU Press. 1216 pages.

FERRON, J. (2003). Le cerf de Virginie dans Sur la piste de nos cervidés : original, cerf de Virginie, caribou. Prescott, J. (Ed). Collection Nature Sauvage. Pages 84167.

HEWITT, D. G. (ed.) (2011). Biology and management of white-tailed deer. CRC Press. 686 pages.

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Dernière mise à jour : 19 mars 2024

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