Que faire en cas d'urgence nécessitant une ambulance

Au Québec, porter secours à une personne nécessitant une intervention urgente est une obligation déterminée par la Charte des droits et libertés de la personne . Toute personne qui se trouve sur les lieux d’une situation d'urgence devient un premier intervenant et doit agir rapidement.

Voici quelques consignes à suivre lors de votre appel :

• Restez calme.
• Précisez que vous avez besoin d’une ambulance.
• Demeurez le plus près possible de la personne en détresse.
• Répondez aux questions et suivez les indications que l’on vous donne.
• Restez en ligne et ne raccrochez que lorsqu’on vous indique de le faire.

Voici les questions que vous posera la personne qui répond au 911, le répartiteur médical, pour évaluer vos besoins et déterminer les ressources requises :

• À quelle adresse envoie-t-on l’ambulance?
• Quel est le numéro du téléphone avec lequel vous appelez?
• Qu’est-ce qui s’est passé exactement?
• Qui est la personne en détresse?
  • Quel est son âge?
  • Est-ce un homme ou une femme?
• Quel est l’état de la personne en détresse?
  • Est-ce qu’elle est éveillée?
  • Est-ce qu’elle respire?

Répondez aux questions le plus clairement possible pour que le répartiteur puisse évaluer la gravité de la situation et établir la priorité de votre demande, par rapport à toutes celles reçues. Le triage des demandes reçues au 911 est nécessaire, comme le triage fait à l’urgence d’un centre hospitalier.

Peu importe la raison de l’appel au 911, l’ambulance ne pourra pas venir en aide à une personne si son emplacement n’est pas connue. Le répartiteur médical d’urgence va insister pour obtenir et vous faire répéter, au besoin, les coordonnées de l’endroit où doit se rendre l’ambulance.

En cas d’erreur ou de difficulté à localiser l’emplacement, le répartiteur médical d’urgence pourrait avoir besoin de vous recontacter rapidement. Le numéro de téléphone que vous fournissez est donc important. Retenez toutefois que vous devez rester en ligne avec le répartiteur jusqu’au moment où il vous indique de raccrocher.

Durant l’appel, le répartiteur vous donnera des conseils sur ce qu’il faut faire. Suivez-les jusqu’à ce que les techniciens ambulanciers paramédicaux s’occupent de la personne en détresse.

Voici quelques mesures à prendre lorsque vous attendez l’arrivée de l’ambulance :

• Libérez les accès en dégageant les escaliers et l’entrée.
• Assurez-vous que votre adresse (numéro de maison) est bien visible.
• Envoyez quelqu’un, si possible, pour guider les techniciens ambulanciers paramédicaux à leur arrivée.
• Enfermez les animaux domestiques.
• Sortez la carte d’assurance maladie du patient et sa carte de l’hôpital, s’il y a lieu.
• Rassemblez les médicaments du patient, s’il y a lieu.
• Recontactez le 911 si l’état du patient change.

Toute personne peut aider à améliorer le taux de survie lors d’un arrêt cardiaque.

Le taux de survie lors d’un arrêt cardiaque est en effet augmenté si la série suivante de gestes à poser, appelée « chaîne de survie » par la Fondation des maladies du cœur et de l'AVC, est appliquée dans l’ordre :

1. Reconnaître rapidement qu’il s’agit d’un arrêt cardiaque. Dans ce cas, la personne :
   • n’est pas consciente;
   • ne réagit pas;
   • ne respire pas ou respire anormalement.
2. Appeler le 911.
3. Demander à quelqu’un de trouver un défibrillateur externe automatisé (DEA) rapidement.
   Pour connaître l’emplacement du DEA le plus proche, téléchargez l’application DEA Québec .
4. Commencer immédiatement un massage cardiaque (réanimation cardiorespiratoire (RCR)) rapide et de qualité.
5. Utiliser le DEA si un appareil est disponible près de vous.
6. Laisser les intervenants de la chaîne d’intervention préhospitalière d’urgence apporter des soins.
7. Laisser les professionnels du centre hospitalier poursuivre les soins après l’arrêt cardiaque.

Aucune formation préalable n’est nécessaire pour utiliser un DEA. Il suffit de suivre les directives de l’appareil.

1. Mettre en marche le DEA et suivre les instructions vocales.

3. Attendre la commande du DEA pour l’administration ou non d’un choc.

La loi  vous protège lorsque vous utilisez un DEA.