Lutte contre les changements climatiques
Gestes au quotidien pour le climat
Puisque les changements climatiques ont des conséquences néfastes sur nos vies, il est essentiel de diminuer rapidement nos émissions de gaz à effet de serre (GES), d’adapter nos façons de faire et de modifier nos habitudes de vie et de consommation afin de préserver notre qualité de vie.
Il est possible d’agir au quotidien pour lutter contre les changements climatiques. Voici quelques suggestions d’actions parmi les plus efficaces pour le climat.
Éviter le gaspillage alimentaire
Plus du tiers des aliments produits à l’échelle de la planète ne sont pas consommés. Des terres agricoles sont donc occupées inutilement, la grande quantité d’eau utilisée lors de la production de ces aliments est gaspillée et des GES sont générés pour produire des aliments non consommés. Éviter de gaspiller les aliments peut faire une grande différence sur le climat.
Composter
Au Québec, les matières organiques (comme les légumes, les fruits, la viande) représentent 55 % du contenu des poubelles. Lorsque ces déchets sont enfouis, ils produisent du méthane, un gaz très néfaste qui contribue aux changements climatiques. En compostant ces aliments, la décomposition des matières devient moins dommageable. Le compost ainsi produit peut aussi être réutilisé en engrais naturel pour le jardin. De plus, composter réduit la quantité de déchets jetée à la poubelle. Bref, un geste qui fait une grande différence.
Favoriser les déplacements actifs, partagés ou électriques
Lorsque c’est possible, marcher ou rouler à vélo sont les façons les plus écologiques de se déplacer, en plus d’être bon pour la santé. Utiliser le transport en commun, pratiquer le covoiturage ou conduire une voiture électrique sont aussi d’excellentes façons de réduire considérablement les émissions de GES lors des déplacements quotidiens.
Manger moins de viande
Réduire les portions de viande et en manger moins souvent sont des façons efficaces et accessibles de lutter contre les changements climatiques. En effet, l’élevage, et notamment celui des ruminants, est une source importante d’émissions de GES en agriculture. Réduire sa consommation de produits d’origine animale, dont la viande, et diversifier son alimentation pour accroître la part des aliments à base de végétaux contribuent grandement à réduire son empreinte climatique.
Acheter local
Les aliments et les biens que l’on consomme parcourent souvent des milliers de kilomètres pour aboutir dans nos magasins ou nos maisons. Les transports et les moyens de réfrigération utilisés pour la conservation des aliments lorsqu’ils sont transportés émettent de grandes quantités de GES. Choisir des aliments et des biens produits au Québec réduit donc la pollution liée au transport, en plus d’encourager l’économie locale.
Réduire le nombre de voyages en avion
Les voyages en avion sont très énergivores et émettent beaucoup de GES. Éviter autant que possible de se déplacer en avion réduit considérablement l’empreinte carbone des individus.
S’engager dans sa communauté pour transformer son milieu de vie
Transformer les ruelles en ruelles vertes, faire une corvée pour verdir la cour d’école, participer aux réunions du conseil municipal pour soutenir les projets d’aménagements durables dans un quartier, etc. Tous ces gestes sont importants et permettront aux citoyennes et citoyens de changer les choses et de lutter efficacement contre les changements climatiques.
Planter des arbres, des plantes et des fleurs
Planter des arbres et des plantes ou cultiver un jardin de fleurs ou de légumes permet de verdir un milieu de vie. Les arbres et les végétaux contribuent à diminuer l’impact de la chaleur lors de canicules. De plus, cultiver des platebandes fleuries peut aider les insectes pollinisateurs (comme les abeilles) à survivre dans les centres urbains, ce qui constitue aussi un bon geste pour préserver la biodiversité.
S’adapter pour faire face aux aléas climatiques et aux situations d’urgence
Les changements climatiques augmentent la fréquence et l’intensité des événements météorologiques extrêmes au Québec, tels que les inondations. Ils provoquent divers problèmes, dont des bris importants pour les bâtiments. Pour mieux y faire face, on recommande entre autres d’éviter de construire sa résidence dans une zone à risque d’inondations, de mettre en place des mesures préventives pour mieux gérer l’eau de pluie (p. ex., consolider sa toiture ou la déneiger plus souvent, améliorer le drainage sur son terrain, installer un clapet antiretour) et de se préparer aux situations d’urgence.
Dernière mise à jour : 23 février 2023