La révocation sert à annuler un testament antérieur ou une partie d’un testament. Elle peut être entière ou partielle.
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Révocation entière
Vous pouvez révoquer entièrement un testament. Si vous n’en prévoyez pas de nouveau, la succession sera réglée comme si vous n’aviez jamais eu de testament.
Révocation partielle
Vous pouvez révoquer seulement certaines parties d’un testament. Toutefois, une révocation partielle n’est pas recommandée. Elle force le liquidateur à déterminer ce qui est « compatible » et « incompatible » entre les deux documents. C’est une tâche qui n’est pas toujours simple et dont l’exécution peut s’avérer une source de conflit possible entre les héritiers.
Démarches
La meilleure façon de procéder est de prévoir une révocation claire dans un nouveau document.
Un juriste peut vous conseiller et rédiger adéquatement une révocation testamentaire ou un nouveau testament.
Pour être valide, la révocation doit être faite selon les mêmes conditions qu’un testament, c’est-à-dire de manière olographe, devant témoins ou notariée.
La manière choisie peut être différente de celle de votre testament. Cependant, la révocation devra être vérifiée au tribunal ou par un notaire à votre décès, si elle est faite sous forme olographe ou devant témoins. Il est également possible de révoquer autrement que par écrit un testament ou une partie.
Par exemple, en donnant ou en vendant, avant votre décès, l’un des biens que vous léguez par testament ou encore en détruisant l’original de votre testament olographe ou devant témoins.
De plus, il est possible de rayer les clauses à annuler sur l’original de votre testament olographe ou devant témoins. Dans un tel cas, il est fortement recommandé de signer et d’inscrire la date en marge des ratures pour indiquer à votre liquidateur que c’est vous qui avez modifié votre testament.