Prévenir les problèmes de santé à l’âge adulte

Consommation d’alcool

Avis général

Cette section est en cours de révision.

L’alcool, en fonction de la fréquence, de la quantité et de la durée de consommation, peut entraîner le développement ou l’aggravation de nombreuses maladies, notamment de plusieurs cancers, de la pancréatite ou de la cirrhose.

Il peut aussi causer des accidents et de graves problèmes psychosociaux, dont le trouble de l’usage de l’alcool (dépendance à la substance).

Demandez à un professionnel de la santé de vous guider vers une consommation à faible risque et, au besoin, vers des ressources appropriées qui vous aideront à y parvenir.

Pour en savoir plus :

Dépistage de l’anévrisme de l’aorte abdominale

L’aorte est la plus grosse artère du corps, qui transporte le sang du cœur aux jambes, en passant par le ventre (abdomen). Parfois, en raison de l’âge avancé, du tabagisme ou de l’hypertension artérielle (haute pression), la paroi de l’aorte peut s’affaiblir et gonfler. La paroi gonflée, appelée anévrisme, risque de se rompre et causer une hémorragie souvent mortelle.

Le dépistage de l’anévrisme de l’aorte abdominale (AAA) est recommandé pour les hommes de 65 à 80 ans, peu importe qu’ils aient fumé ou non dans le passé. Il est effectué une seule fois, par échographie abdominale, un examen qui ne dure que quelques minutes et ne cause pas d’effet indésirable. Les études suggèrent de ne pas dépister les femmes, qu’elles aient fumé ou non, car elles sont moins à risque.

Pour vous accompagner dans votre décision de participer ou non au dépistage de l’AAA, un professionnel de la santé peut vous présenter les avantages et les inconvénients de vous faire dépister ou non.

Pour en savoir plus :

Outil pour le patient – Bénéfices vs inconvénients Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs

Dépistage du cancer colorectal

Le cancer du côlon et du rectum (colorectal) est la deuxième cause de décès par cancer chez les hommes et la troisième chez les femmes. Il se développe lentement, sans aucun symptôme apparent, à partir de tumeurs appelées polypes. Deux tests permettent le dépistage du cancer colorectal : le test immunochimique de recherche de sang occulte dans les selles (RSOSi) et la coloscopie. Le dépistage s’adresse principalement aux personnes âgées de 50 à 74 ans. Un professionnel de la santé pourra déterminer votre niveau de risque, notamment selon vos antécédents personnels et familiaux.

Pour vous accompagner dans votre décision de participer ou non au dépistage, le professionnel discutera avec vous des avantages et des inconvénients de chacune des options.

Adopter de saines habitudes de vie (s’alimenter sainement, pratiquer de l’activité physique, maintenir un poids santé, s’abstenir de fumer et limiter sa consommation d’alcool) peut permettre de prévenir le cancer colorectal ainsi que d’autres cancers et maladies chroniques. Toutefois, le dépistage est le moyen le plus efficace de réduire la fréquence de cette maladie et sa mortalité.

Si vous observez un changement récent et persistant dans vos habitudes intestinales (p. ex. diarrhée, constipation, selles noires ou rouge vif ou saignement après les selles), consultez sans tarder un médecin pour obtenir un diagnostic.

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Dépistage du cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est le troisième le plus fréquent au Canada après ceux du poumon et du sein. Toutefois, la plupart des cancers de la prostate ont une croissance lente; seulement une faible proportion des hommes atteints en décèdent.

Le dosage de l’antigène prostatique spécifique (APS) par prise de sang permet de le dépister. Toutefois, le dépistage de routine n’est pas recommandé : les bénéfices pour la personne sont minimes par rapport aux effets indésirables parfois importants dus aux interventions requises (p. ex. chirurgie ou radiothérapie), lorsque le dépistage s’avère positif.

Si vous avez entre 55 et 69 ans, vous n’avez aucun problème de santé limitant votre espérance de vie à moins de 10 ans et vous désirez faire un dépistage, parlez-en avec un médecin ou une infirmière praticienne spécialisée pour en connaître les avantages et les inconvénients. Celui-ci ou celle-ci pourra ensuite vous prescrire le test. Un outil d’aide à la décision comme la Boîte à décision Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. peut aussi vous aider à mieux en comprendre les enjeux.

Pour en savoir plus :

Dépistage du cancer du col de l’utérus (test Pap ou test VPH, selon les régions du Québec)

Le cancer du col de l’utérus est causé par certains types de virus du papillome humain (VPH). Le virus se transmet principalement lors de relations sexuelles. Il peut provoquer des lésions au col de l’utérus qui se transforment progressivement en cancer. Le test de détection des VPH (test VPH) ou le test de Papanicolaou (test Pap) effectué lors d’un examen gynécologique permet de dépister un cancer du col de l’utérus alors qu’il est à un stade peu avancé, contribuant à le traiter avec succès.

En 2022, le ministre de la Santé a annoncé que le test VPH allait progressivement remplacer le test Pap. Dans les régions du Québec où le test VPH n’est pas encore disponible, le test Pap est toujours recommandé pour le dépistage du cancer du col de l’utérus.

Les tests VPH et Pap concernent toutes les personnes actives sexuellement ou qui l’ont été dans le passé. Le dépistage avec le test VPH est proposé à celles de 25 à 65 ans, tous les 5 ans. Le test Pap est proposé à celles de 21 à 65 ans, tous les 2 à 3 ans.

Pour vous accompagner dans votre décision de participer au dépistage du cancer du col de l’utérus ou non, un professionnel ou une professionnelle de la santé peut discuter avec vous des avantages et des inconvénients d’y participer. De plus, il ou elle pourra vous informer sur la prévention de ce cancer, effectuer le dépistage et vous proposer, au besoin, un vaccin contre les VPH.

Pour en savoir plus :

Dépistage du cancer du poumon

Le cancer du poumon est le plus fréquemment diagnostiqué et le plus mortel au Québec. Chez les personnes qui fument, il est fortement associé au tabagisme. Un dépistage peut donc être indiqué pour les personnes âgées de 55 à 74 ans qui :

  • fument depuis au moins 20 ans, de façon continue ou discontinue;
    ou
  • ont fumé pendant au moins 20 ans, de façon continue ou discontinue, et qui ont arrêté depuis moins de 15 ans.

Si vous répondez à ces critères et que vous êtes assuré par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), prenez connaissance des avantages et des inconvénients de participer ou non au dépistage.

Si le dépistage vous intéresse, demandez à un professionnel de la santé de vous orienter vers le Centre de coordination du cancer du poumon, qui vérifiera votre admissibilité. Vous pouvez aussi communiquer directement avec le Centre par téléphone au 1 844 656-4312 ou par courriel à depistagecancerpoumon@ssss.gouv.qc.ca.

Si vous fumez ou avez cessé de fumer récemment, du soutien pour arrêter ou éviter une rechute vous sera offert. Pour en savoir plus, consultez la section Tabagisme chez les adultes.

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Pour en savoir plus :

Dépistage du cancer du sein

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué au Canada et représente la deuxième cause de décès par cancer chez les femmes, après le cancer du poumon.

La mammographie permet de dépister le cancer du sein alors qu’il est à un stade peu avancé, offrant un taux de succès plus élevé dans le traitement. Dans le cadre du Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS), cet examen est offert tous les deux ans aux personnes âgées de 50 à 74 ans, inscrites comme femme à la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) et qui n’ont pas d’antécédent personnel. Le PQDCS s’adresse plus particulièrement aux personnes qui ne présentent pas de symptômes d’une maladie du sein ou qui ne sont pas à risque accru de cancer du sein (pas d’antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein (par exemple, des antécédents familiaux ou de radiothérapie, ou une mutation génétique). 

Les  personnes admissibles au programme reçoivent une lettre d’invitation qui sert de prescription pour passer une mammographie dans un centre de dépistage désigné (CDD), mais la participation au dépistage du cancer du sein dans le cadre du PQDCS reste volontaire.  Pour réfléchir aux avantages, aux inconvénients et aux limites du dépistage du cancer du sein, consultez la page Dépistage du cancer du sein.

Les personnes qui ne souhaitent pas participer au PQDCS peuvent passer une mammographie de dépistage avec une prescription d’un médecin ou d’une infirmière praticienne spécialisée. Les personnes transgenres ou non-binaires peuvent avoir accès à une mammographie avec une ordonnance d’un médecin ou d’une infirmière praticienne spécialisée.

Les personnes ayant déjà eu un cancer du sein doivent obtenir un suivi médical personnalisé et adapté à leur situation.

Pour en savoir plus :

Diabète de type 2

Le diabète est une maladie chronique caractérisée par un taux élevé de sucre dans le sang. Le diabète de type 2 est la forme la plus fréquente.

Une saine alimentation et la pratique régulière d’activités physiques peuvent aider à mieux contrôler le poids corporel et ainsi prévenir le diabète. De même, l’arrêt du tabagisme peut prévenir l’apparition du diabète et ses complications cardiovasculaires.

Consultez un professionnel de la santé si vous croyez être à risque de diabète de type 2. Il pourra vous conseiller pour prévenir la maladie et ses complications et, le cas échéant, vous prescrire un dépistage sanguin.

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Pour en savoir plus :

Dyslipidémie (cholestérol)

La dyslipidémie correspond à un taux de lipides (graisses, comme le cholestérol) trop élevé dans le sang. Diverses maladies cardiovasculaires, dont certaines sont graves et parfois mortelles, peuvent découler de cette anomalie, surtout si elle s’accompagne d’autres facteurs de risque comme le tabagisme, l’hypertension artérielle, le diabète, l’excès de poids, la sédentarité, l’âge ou une histoire familiale de maladie cardiaque précoce.

Une alimentation saine et la pratique régulière d’activité physique sont recommandées pour prévenir et contrôler l’excès de lipides dans le sang.

Demandez à votre professionnel de la santé si vous êtes à risque de dyslipidémie. Il pourra la dépister dans votre sang et évaluer avec vous le risque cardiovasculaire qui pourrait en découler. Il vous guidera ensuite vers les meilleures façons de réduire ce risque.

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Pour en savoir plus :

Hypertension artérielle

La pression artérielle est la pression exercée par le sang sur la paroi des artères. Elle fluctue au cours de la journée ou d’une journée à l’autre.

L’hypertension artérielle correspond à l’élévation anormale de la pression artérielle par rapport aux valeurs cibles, qui varient selon la condition de santé d’une personne. Consultez un professionnel de la santé pour connaître vos valeurs cibles.

Souvent, la personne qui fait de l’hypertension artérielle ne présente aucun symptôme. Toutefois, l’hypertension peut entraîner des complications graves, voire mortelles.

Des changements dans vos habitudes de vie peuvent contribuer à prévenir l’apparition de l’hypertension artérielle, par exemple s’abstenir de fumer, avoir une alimentation saine, faire de l’activité physique régulièrement, éviter le stress et maintenir un poids santé.

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Pour en savoir plus :

Infections transmissibles sexuellement et par le sang chez les adultes

Les infections transmissibles sexuellement ou par le sang (ITSS) peuvent avoir des effets néfastes sur la santé et des répercussions pendant toute la vie. Une personne infectée peut transmettre une ITSS à son partenaire sans le savoir, souvent parce qu’elle n’a aucun symptôme.

Il est recommandé de faire évaluer votre santé sexuelle au moins une fois par année par un professionnel de la santé pour déterminer si des facteurs de risque d’ITSS sont présents. Le professionnel de la santé vous offrira des conseils pour adopter et maintenir des comportements sécuritaires (p. ex. l’usage du condom). Il vous informera sur le dépistage de certaines ITSS et pourra vous recommander des vaccins (p. ex. les vaccins contre l’hépatite A, l’hépatite B, les virus du papillome humain (VPH) et la mpox (variole simienne)). Au besoin, il vous offrira un traitement préventif si vous avez été exposé à une ITSS. Il pourra aussi vous soutenir si vous êtes atteint d’une ITSS pour que vous avisiez vos partenaires sexuels.

Pour en savoir plus :

Obésité chez les adultes

L'excès de poids et l'obésité sont la conséquence de plusieurs facteurs dont la génétique, les milieux dans lesquels nous vivons, les habitudes de vie, etc. Mais, même bien informé, bien disposé et animé d’une volonté tenace, il est parfois difficile d’adopter régulièrement des comportements privilégiant les saines habitudes de vie, notamment de consacrer suffisamment de temps à la pratique régulière d’activités physiques et à bien se nourrir.

L'excès de poids et l’obésité sont associés à un risque plus élevé de développer des problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et certains cancers. La perception du poids a aussi des effets possibles sur l'estime de soi, la santé mentale et la pression sociale.

Un professionnel de la santé pourra déterminer les causes et les conséquences possibles d’un excès de poids et vous orienter vers les ressources appropriées. L'usage de médicaments, de produits ou de services amaigrissants peut nuire à la santé et s’avère le plus souvent inefficace à long terme. La chirurgie bariatrique (différentes opérations permettant de contrôler le poids) est réservée aux personnes présentant des problèmes de santé graves associés au poids.

Si vous êtes enceinte ou prévoyez le devenir, un professionnel de la santé peut vous accompagner dans la planification d’un gain de poids optimal pour diminuer les risques durant la grossesse et l’accouchement et prévenir des problèmes futurs pour votre enfant et vous. L’allaitement fait partie des mesures préventives recommandées.

Pour en savoir plus :

Protection contre le rayonnement ultraviolet chez les adultes

Le rayonnement ultraviolet (UV) peut endommager de façon permanente la peau et les yeux. L’exposition prolongée et les coups de soleil peuvent augmenter le risque de cancers de la peau, dont le mélanome. La plupart des cancers de la peau se développent localement et peuvent être traités par chirurgie. Toutefois, le mélanome peut se propager rapidement à d’autres organes et causer des décès. Si vous êtes une personne à risque élevé de mélanome Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., consultez un professionnel de la santé qui pourra vous conseiller et vous aider à reconnaître des lésions suspectes.

Rayonnement ultraviolet artificiel

Le bronzage artificiel n’apporte aucun bénéfice pour la santé et toute exposition aux appareils de bronzage est cancérigène. De plus, le bronzage artificiel est associé à des risques de brûlure, de vieillissement accéléré de la peau, d’inflammation oculaire et d’affaiblissement du système immunitaire.

Rayonnement ultraviolet naturel

Évitez l’exposition au soleil entre 11 h et 15 h. Privilégiez les endroits à l’ombre ou protégez-vous avec un parasol, un chapeau à large bort et des vêtements longs offrant une protection solaire efficace. Si l’exposition ne peut être évitée, utilisez un écran solaire de 30 FPS ou plus. Assurez-vous qu’il est appliqué 30 minutes avant l’exposition, puis réappliquez-en toutes les deux heures, après la baignade ou après un effort physique intense. Les lunettes de soleil sont recommandées et doivent porter la mention « 100 % Protection UV » ou « UV 400 ».

Pour en savoir plus :

Santé buccodentaire chez les adultes

La carie dentaire est causée par les sucres des aliments et par les bactéries de la bouche. Elle affecte les personnes de tous âges.

Pour prévenir l’apparition de carie, il est important de :

  • prévoir un examen chez le dentiste au moins une fois par année ou selon la recommandation du dentiste;
  • vous brosser les dents au moins deux fois par jour et pendant deux minutes;
  • brosser également la langue de l’arrière vers l’avant;
  • passer la soie dentaire (ou la brossette interdentaire) une fois par jour si les dents se touchent.

Pour un brossage efficace :

  • utilisez un dentifrice fluoré, en quantité allant de 0,5 cm à 1 cm;
  • crachez le surplus de dentifrice, mais ne vous rincez pas la bouche après le brossage pour faire durer la protection contre la carie.

Si vous souffrez de sécheresse buccale:

  • utilisez un dentifrice à haute teneur en fluorure (5 000 ppm), car la sécheresse buccale augmente le risque de caries;
  • buvez de petites gorgées d’eau ou sucez des cubes de glace;
  • demandez conseil auprès d’un pharmacien au sujet des produits qui remplacent la salive;
  • évitez de consommer des boissons contenant de la caféine, de l’alcool ou des jus d’agrumes;
  • vérifiez auprès de votre médecin si un médicament en est la cause.

Si vous avez de la difficulté à effectuer le brossage, utilisez une brosse à dents électrique ou demandez l’aide d’un proche.

Si vous avez des prothèses dentaires, il est recommandé de brosser les muqueuses de la bouche et la langue deux fois par jour avec une brosse à dents et de brosser vos prothèses dentaires avec un nettoyant à prothèse ou un savon doux. Retirez les prothèses dentaires la nuit et déposez-les dans un contenant rempli d’eau.

En tout temps, adoptez de saines habitudes alimentaires et choisissez l’eau comme boisson principale Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

En raison des risques pour la santé de la bouche, un professionnel de la santé pourra vous soutenir pour arrêter de fumer. Pour en savoir plus, consultez la section Tabagisme chez les adultes.

Pour en savoir plus :

Tabagisme chez les adultes

Le tabagisme cause de multiples effets néfastes qui affectent la santé physique des personnes qui fument, mais aussi des non-fumeurs en raison de la fumée de tabac dans l’environnement (fumée secondaire). Le tabagisme peut être à l’origine de 16 types de cancers Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. et un facteur de risque important de 21 maladies chroniques Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.. Ces complications peuvent être évitées par l’abandon du tabagisme dans la majorité des cas.

La nicotine contenue dans la cigarette et dans les produits de vapotage crée une dépendance. Afin de réduire les risques associés au tabac, il est conseillé d’arrêter de fumer le plus tôt possible et d’éviter les produits de vapotage. Plusieurs médicaments, remboursés par la Régie de l’assurance maladie, sont disponibles pour traverser avec succès la période de sevrage de la nicotine. Les médecins, infirmières et pharmaciens peuvent les prescrire selon votre état de santé et vos préférences. Au besoin, ils pourront vous diriger vers l’une des ressources spécialisées, gratuites et confidentielles présentées sur le site Web Québec sans tabac :

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Vaccination chez les adultes

Plusieurs maladies graves peuvent être évitées par la vaccination. Les vaccins permettent non seulement de protéger la personne vaccinée, mais aussi de limiter la transmission des maladies dans la communauté.

Les vaccins contre la diphtérie et le tétanos, l’influenza, le pneumocoque, la COVID-19, le zona, le virus du papillome humain ou d’autres vaccins peuvent vous être recommandés en fonction de votre condition de santé, de vos habitudes de vie ou de votre exposition à certains facteurs de risque, comme les voyages.

Si vous n’avez reçu aucun vaccin, si votre vaccination n’est pas à jour ou si vous avez des doutes à ce sujet, consultez un professionnel de la santé pour savoir quels vaccins sont recommandés.

Pour en savoir plus :

Dernière mise à jour : 22 avril 2024

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